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Kamala Harris, au défi d'imprimer sa propre marque sur la campagne
Propulsée sur le devant de la scène après avoir vécu des années dans l'ombre de Joe Biden, Kamala Harris n'a que quelques semaines pour imprimer sa marque face à un Donald Trump fort du soutien ardent de son parti.
La quinquagénaire, qui remplace le président démocrate au pied levé après son retrait en catastrophe de la course, fait face à une équation extrêmement délicate.
Comment ne pas renier le bilan du dirigeant, à la cote de popularité anémique, tout en insufflant un nouveau souffle à la campagne?
Lors de ses deux premiers événements de campagne, lundi dans le Delaware puis mardi dans le Wisconsin, la vice-présidente a cherché à se livrer à ce délicat exercice d'équilibriste.
- Procureure contre "prédateur" -
Après avoir rendu par deux fois hommage à l'héritage "incroyable" de Joe Biden, la candidate de 59 ans a dévoilé les principaux axes de sa campagne, plaçant la question du droit à l'avortement au coeur de son opération.
"Nous allons nous battre pour le droit à disposer de son corps en sachant très bien que si Trump en a l'occasion, il promulguera une interdiction de l'avortement dans chacun des Etats" américains, a déclaré la démocrate.
Kamala Harris a aussi longuement joué du parallèle entre son passé de procureure et le profil de son rival républicain, récemment condamné au pénal.
"Je vois bien le genre de gars qu'est Donald Trump", a-t-elle lancé, comparant l'ancien président à un "prédateur" et un "escroc".
"Elle a clairement tenté de persuader les électeurs qu'elle avait les qualités requises pour être présidente", note Wendy Schiller, politologue à l'université Brown, auprès de l'AFP.
- Trésor de guerre -
Mais l'ancienne sénatrice doit d'abord surmonter un handicap majeur: son arrivée tardive dans la course.
Donald Trump, dans la course à la Maison Blanche depuis 2022, a eu de longs mois pour former son équipe de campagne, qui mène une opération extrêmement bien huilée, à l'image la convention républicaine de Milwaukee.
Kamala Harris, à l'inverse, dispose de moins de quatre mois pour développer son image de candidate et rattraper le retard que Joe Biden accusait dans les sondages.
Probablement par souci d'efficacité, elle a pour l'heure gardé la même équipe de campagne que Joe Biden, basée dans les mêmes locaux, avec quasiment le même logo.
La vice-présidente va toutefois pouvoir puiser dans un trésor de guerre d'au moins 100 millions de dollars, amassé en moins de 48 heures, et sur la mobilisation de 30.000 nouveaux bénévoles pour muscler son opération au cours des prochaines semaines.
- Beyoncé, Chappell Roan -
Contrairement à Joe Biden, qui était accusé par les républicains d'être un vieillard en déclin, Kamala Harris joue aussi déjà du fait qu'elle est de près de 20 ans la cadette de Donald Trump.
Son équipe de campagne mitraille les réseaux sociaux, et en premier lieu TikTok, de vidéos jouant sur les codes de la viralité.
Une d'entre elles, qui reprend les paroles d'un tube de l'artiste américaine Chappell Roan, cumulait déjà mardi plusieurs dizaines de millions de vues.
Au cours des dernières 48 heures, elle a aussi engrangé de nombreux soutiens dans la culture pop, de Charli XCX à Katy Perry.
Et si la méga star Beyoncé ne s'est pas prononcée publiquement, elle a, selon la chaîne CNN, autorisé l'utilisation par la campagne de Kamala Harris de sa chanson "Freedom", alors qu'elle est connue pour garder un contrôle très strict sur sa musique.
"Si l'équipe de campagne de Harris arrive à rallier les électeurs noirs, les femmes des banlieues aisées et les jeunes électeurs de moins de 35 ans", énumère Wendy Schiller, alors l'élection risque d'être serrée", prédit-elle.
F.Schneider--AMWN