- Un Biden affaibli tente de rassurer avant l'arrivée de Trump
- Rugby: l'Irlande aux deux visages bat l'Argentine en serrant les dents
- Wall Street finit en nette baisse, froissée par une Fed moins conciliante
- Trump nomme ses propres avocats aux postes clefs du ministère de la Justice
- Au sommet Asie-Pacifique dans l'ombre de Trump, Xi comme Biden pressentent "changement" et "turbulences"
- Trump et le MMA, un amour réciproque
- Dans la nuit parisienne, la Vierge de Notre-Dame retrouve "sa maison"
- Israël/Hezbollah: Beyrouth étudie une proposition de trêve, selon des responsables
- Le gouvernement veut rassurer les agriculteurs avant une nouvelle mobilisation
- Fonction publique: au moins 188.000 agents ont bénéficié d'une prime qui sera suspendue en 2024, selon un rapport
- Foot: la Juventus Turin tourne la page Paul Pogba
- Nigeria: une infirmière de l'Unicef s'échappe après six ans de captivité chez les jihadistes (armée)
- Macron en visite d'Etat début décembre en Arabie saoudite
- Victoire aux prud'hommes face à NRJ d'anciens collaborateurs de Manu Levy, accusé de "harcèlement moral"
- Quatre sites pornographiques commencent à être bloqués en France
- Pérou: Biden et Xi au sommet des pays du Pacifique dans l'ombre de Trump
- Décès de "la dame aux œillets", symboles de la révolution de 1974 au Portugal
- Le rachat de La Poste Telecom par Bouygues finalisé
- La Bourse de Paris recule, refroidie par la Fed
- Scholz et Poutine parlent de l'Ukraine, Kiev s'indigne
- Le PNF demande un procès pour corruption contre Rachida Dati et Carlos Ghosn
- Inondations en Espagne: le président de région admet des "erreurs", mais refuse de démissionner
- Masters ATP: Zverev en patron dans le dernier carré, Alcaraz fait ses valises
- "Semaine de l'industrie": collégiens et lycéens conviés à découvrir les usines du 21e siècle
- Rugby: Smith peut illuminer un match "quand rien ne se passe", selon Kolisi
- Les Bourses européennes finissent dans le rouge, la Fed inquiète
- Vingt ans après la taxe carbone, "l'industrialisation" des fraudes aux aides publiques
- Fréquences TNT: le bras de fer engagé devant la justice par C8 et Hanouna pourrait durer
- Victoire aux prud'hommes d'anciens collaborateurs de Manu Levy (NRJ), accusé de "harcèlement moral"
- Face au surtourisme, Pompéi limite le nombre de visiteurs
- Ombrières obligatoires sur les parkings: la grande distribution proteste
- Cauet débouté en appel de ses demandes d'indemnisation auprès de NRJ
- Dérapage budgétaire: Borne concède avoir été "alertée" fin 2023 mais estime avoir pris sa part
- Gaza: 29 ONG accusent l'armée israélienne de favoriser le pillage de l'aide humanitaire
- "Pollution", "fabrique du silence": à Glomel, la carrière de la discorde
- Sous le feu des critiques, Michel Barnier démine la colère des départements
- Masters ATP: Zverev en patron en demi-finales, Alcaraz éliminé
- Climat: Al Gore juge "absurde" d'organiser les COP dans des "pétro-Etats"
- Alternative à X, le réseau social Bluesky gagne un million d'utilisateurs en 24 heures
- Le PNF requiert un procès pour corruption contre la ministre Rachida Dati et Carlos Ghosn
- Acte de vandalisme contre le monument de l'insurrection du ghetto de Varsovie
- Après une frappe au Liban, une secouriste cherche son père dans les décombres
- Manu Levy (NRJ) condamné aux prud'hommes pour harcèlement moral sur d'anciens collaborateurs
- Espagne: le principal canal de streaming illégal de foot fermé par les autorités
- Inondations en Espagne: le président de la région de Valence admet des "erreurs" mais justifie son action
- Vendée Globe : Maxime Sorel jette l'éponge, premier abandon depuis le départ
- Les bistrots et cafés français vont demander à être inscrits au patrimoine immatériel de l'humanité
- X et les journaux: hier l'amour fou, demain le divorce?
- Smog au Pakistan: les écoles des grandes villes du Pendjab fermées encore une semaine
- Rugby: Wallace Sititi, élève du maître Savea et étoile montante des All Blacks
Des salaires à la Russie, avec moult piques, les principaux échanges Le Pen-Macron
Marine Le Pen et Emmanuel Macron ont débattu mercredi, en s'accrochant parfois et en multipliant les piques, des salaires et de la Russie, en passant par les éoliennes et l'Europe.
SALAIRES
Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont accrochés sur leurs propositions respectives d'incitations à augmenter les salaires et primes, chacun accusant l'autre de faire croire que les hausses seront "automatiques".
"Vous n'allez pas faire les salaires, Mme Le Pen". "Tout comme vous n'allez pas faire les primes, M. Macron", se sont répondu les deux candidats, en évoquant la thématique du pouvoir d'achat.
La cheffe de file du RN a défendu sa proposition de geler "les cotisations patronales" en cas d'augmentation de "10 % des salaires jusqu'à 3 fois le Smic". M. Macron est revenu sur le dispositif de prime versée par les entreprises, qui sera défiscalisée jusqu'à 6.000 euros.
POUVOIR D'ACHAT
Les deux candidats se sont aussi opposés sur leurs méthodes pour protéger le pouvoir d'achat, notamment sur l'énergie, le premier défendant le "bouclier" actuel et son projet de "chèque alimentaire", la seconde prônant une baisse de TVA.
Marine Le Pen a expliqué vouloir baisser la TVA sur l'énergie à 5,5% au lieu de 20% ainsi qu'une TVA à 0% sur un panier de produits de première nécessité, "tant que l'inflation est supérieure d'un point à la croissance", ce qui selon elle est le cas.
Emmanuel Macron lui a reproché de comparer, à tort, la croissance trimestrielle et l'inflation annuelle, alors qu'en termes trimestriels, la croissance est, a-t-il dit, supérieure à l'inflation. "Donc votre mesure ne pourrait pas s'appliquer aujourd'hui", a-t-il dit.
RUSSIE
Emmanuel Macron a accusé Marine Le Pen de "dépendre du pouvoir russe" et "de monsieur Poutine" pour avoir "contracté un prêt auprès d'une banque russe". Le RN continue de rembourser un prêt de 9 millions d'euros à un créancier lié à d'anciens militaires russes.
"Vous parlez à votre banquier quand vous parlez de la Russie, c'est ça le problème madame Le Pen", a déclaré le président candidat, la cheffe de file du RN répondant être "une femme absolument et totalement libre".
EUROPE
Sur l'Europe, le président sortant a accusé son adversaire de "mentir sur la marchandise", la candidate de l'extrême droite considérant n'avoir "jamais vu les dirigeants français défendre les intérêts des Français" dans l'UE.
"Ne tombez pas dans le complotisme", a lancé Marine Le Pen quand Emmanuel Macron l'a accusée de vouloir "sortir de l'UE", ce dont s'est défendue la candidate RN. "Venant de vous je trouve ça séduisant", lui a rétorqué Emmanuel Macron.
RETRAITE
Partir à 64 ou à 65 ans, comme envisagé par Emmanuel Macron, est "profondément injuste" et "absolument pas justifié sur le plan budgétaire", a martelé Mme Le Pen qui veut rester "entre 60 et 62 ans".
"Je veux garder ce trésor qu'est notre système par répartition" a répliqué Emmanuel Macron.
IMPÔTS
Marine Le Pen a attaqué le bilan économique "mauvais" et "injuste" d'Emmanuel Macron, qu'elle a taxé de "Mozart de la finance", et qui a lui assuré avoir "protégé" de la crise du Covid-19 grâce au "quoi qu'il en coûte".
"Vous parlez baisse d'impôt, vous parlez toujours des gros et pas des petits", a accusé la candidate RN, en citant la suppression de l'Impôt sur la fortune (ISF). "C'est la (suppression de) la taxe d'habitation de très très loin" qui a été la baisse d'impôt la plus grande, a rétorqué M. Macron.
CLIMAT
Marine Le Pen et Emmanuel Macron ont affiché leurs divergences sur l'écologie, la première accusant le second d'être "climato-hypocrite" et de soutenir "le pire de l'écologie punitive", tandis qu'elle était traitée de "climatosceptique" en baissant la TVA qui va "subventionner" les énergies fossiles.
La candidate RN s'est déclarée favorable à "la transition" écologique mais il faut qu'elle soit "beaucoup moins rapide". Mais pour Emmanuel Macron, "il n'y a pas de stratégie de sortie des énergies fossiles qui passe par le tout nucléaire" et il est donc nécessaire d'"investir dans le renouvelable".
SECURITE
Les deux candidats ont débattu des moyens de combattre l'insécurité, "une vraie barbarie", notamment en raison de "l'immigration anarchique et massive", selon Marine Le Pen. Tandis qu'Emmanuel Macron a défendu une sécurité "avec des moyens" et non "avec des postures".
VOILE
Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont eu en fin de débat une rude passe d'armes autour du voile et de la laïcité, le chef de l'Etat accusant son adversaire de "trahir l'esprit français et de la République".
"Je suis pour l'interdiction du voile dans l'espace public" car "le voile est un uniforme imposé par les islamistes" et "une grande partie des jeunes femmes qui le mettent ne peuvent pas faire autrement", a estimé la candidate RN.
"Ce que vous proposez est une trahison de l'esprit français et de la République", a rétorqué M. Macron en accusant son adversaire de "créer la guerre civile" avec cette mesure.
M.Thompson--AMWN