
-
Washington et Téhéran se rapprochent d'un accord, dit Trump dans le Golfe
-
Play-offs NBA: Minnesota en finale à l'Ouest, Boston réduit l'écart
-
La Bourse de Paris, prudente, évolue dans le rouge
-
Décès de Daniel Bilalian, ex-présentateur des JT de France Télévisions, à 78 ans
-
L'Inde exige la mise sous surveillance des armes nucléaires du Pakistan
-
Israël sous les feux de la rampe à l'Eurovision
-
La délégation russe à Istanbul pour des pourparlers très attendus avec l'Ukraine
-
Mortalité infantile, AME à Mayotte: des textes de santé publique en débat à l'Assemblée
-
Cannes: la compétition retrouve la vedette, hommage à la photographe gazaouie tuée
-
Trump à Abou Dhabi après avoir été fêté à Ryad et Doha
-
Ligue des champions: pour Matuidi, "une grande partie du pays" sera derrière le PSG en finale
-
Le décollage de la première fusée australienne repoussé après un problème technique
-
A69: au Sénat, une loi de validation pour relancer un chantier contesté
-
Au procès de P. Diddy, Cassie s'apprête à vivre un contre-interrogatoire pénible
-
Russes et Ukrainiens attendus à Istanbul pour leurs premiers pourparlers depuis 2022, sans Poutine
-
Derrière le droit du sol, la Cour suprême américaine appelée à brider les pouvoirs des juges
-
Après une décennie sous l'emprise de P. Diddy, Cassie n'avait "plus envie de vivre"
-
Espagne: le Real Madrid repousse le sacre du Barça, Mbappé encore décisif
-
Ukraine: Poutine absent aux pourparlers d'Istanbul
-
Coupe d'Italie: Bologne met fin à 51 années d'attente
-
Bétharram: Bayrou rejette avec virulence les accusations
-
Wall Street fait une pause après l'engouement autour de l'accalmie commerciale
-
Barrages: Dunkerque rejoint Metz sur la route de la Ligue 1
-
La France reste la première terre d'investissements étrangers en Europe mais faiblit
-
Le ministre américain de la Santé RFK Jr pressé de questions au Congrès
-
Avec sa victoire, "l'Albanie a choisi les étoiles" se félicite Rama l'Européen
-
Arrivée au Venezuela de la fillette séparée de ses parents expulsés des Etats-Unis
-
Au tour de Sanofi d'annoncer un investissement majeur aux Etats-Unis
-
Voitures électriques: la Chine n'est plus le seul moteur mondial, analyse l'Agence de l'énergie
-
Les Palestiniens commémorent la "Nakba", craignant que l'histoire ne se répète
-
Bétharram: Bayrou, offensif, rejette les accusations de mensonges
-
L'Uruguay dit adieu à son charismatique ex-président "Pepe" Mujica
-
Pneus mortels: deuxième mise en examen pour Goodyear
-
Commande record de 96 milliards de dollars du Qatar à Boeing, un signal fort pour l'avionneur
-
Sanofi compte "investir au moins 20 milliards de dollars aux États-Unis d'ici 2030"
-
Tennis: Alcaraz passe la deuxième et accélère à Rome
-
France Télévisions: Ernotte Cunci décroche un troisième mandat aussi inédit qu'incertain
-
La banque HSBC va supprimer 348 postes en France
-
Cassie continue son témoignage accablant au procès de P. Diddy
-
Delphine Ernotte Cunci, femme de télé et de pouvoir
-
Deux offres en lice pour la reprise du Coq Sportif
-
Depuis la Hongrie vers la Roumanie, un "pèlerinage" contre un rapprochement Orban-Simion
-
Médias: conforté à la tête de Prisa, Oughourlian veut la fin des "guerres intestines"
-
La Bourse de Paris termine en baisse, l'enthousiasme autour de la détente commerciale retombe
-
Bétharram: Bayrou redit sous serment ne pas avoir eu d'informations privilégiées sur les violences
-
Delphine Ernotte Cunci reconduite à la tête de France Télévisions par l'Arcom
-
Jennyfer: douze "potentiels repreneurs" ont déposé une offre
-
Tour d'Italie: Mads Pedersen triple la mise
-
Les Bourses européennes terminent en petite baisse
-
L'Uruguay commence à dire adieu à son charismatique ex-président "Pepe" Mujica

Afghanistan: au moins six morts dans des explosions à une école d'un quartier chiite de Kaboul
Au moins six personnes ont été tuées et 24 blessées dans deux explosions ayant frappé mardi une école pour garçons d'un quartier de Kaboul largement peuplé par des membres de la minorité chiite hazara et déjà plusieurs fois visé par le passé.
Deux bombes artisanales ont explosé en dehors de l'école Abdul Rahim Shahid, située dans le quartier de Dasht-e-Barchi, dans l'ouest de la capitale, faisant six morts selon un bilan "préliminaire", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police de Kaboul, Khalid Zadran.
Deux hôpitaux de Kaboul ont indiqué avoir reçu 24 blessés.
D'atroces images circulant sur les réseaux sociaux montraient plusieurs corps allongés sur le sol à l'entrée de l'enceinte, au milieu de flaques de sang, de livres calcinés et de sacs d'école éparpillés.
"Nous venions juste de quitter l'école et de sortir par la porte arrière quand l'explosion a eu lieu", a déclaré à l'AFP dans un hôpital de Dasht-e-Barchi Ali Jan, un étudiant blessé par la première déflagration.
La deuxième explosion s'est produite alors que les premiers secouristes étaient arrivés pour venir en aide aux victimes.
"Quand j'ai entendu l'explosion, j'ai appelé un de mes amis qui étudie dans cette école", a raconté Murtaza, un commerçant blessé par la deuxième explosion. "Son téléphone était éteint. Alors je suis allé sur les lieux (...) et c'est alors que j'ai été touché".
Dasht-e-Barchi abrite de nombreux membres de la minorité hazara, marginalisée depuis des siècles et régulièrement persécutée dans ce pays à majorité sunnite. Le quartier a souvent été ciblé par le passé par le groupe Etat islamique (EI).
Saeed Rahmatullah Haidari, un élève, a décrit des scènes "terrifiantes". "Certains de nos amis avaient perdu leurs mains, d'autres étaient couverts de sang".
En dehors de l'hôpital de Dasht-e-Barchi, des soldats talibans ont brutalement repoussé des parents de victimes rassemblés là, a constaté un journaliste de l'AFP.
Une femme s'est évanouie après avoir appris que son fils avait été blessé. Une dame âgée était en pleurs en attendant de connaître le sort d'un proche.
- Hérétiques -
Une troisième déflagration a été entendue dans un centre de formation en langue anglaise dans le même quartier, a ajouté M. Zadran, expliquant qu'il s'agissait d'une grenade qui a fait un blessé.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a réagi en soulignant que les attaques contre les civils sont "strictement interdites par le droit humanitaire international".
L'envoyé spécial de l'UE en Afghanistan, Tomas Niklasson, a lui déclaré que les auteurs de ces attaques "odieuses" devraient rendre des comptes.
Et l'ONG Amnesty International a condamné des "attaques répréhensibles". "Cela montre également que les talibans (...) ne protègent pas les civils, en particulier ceux qui appartiennent à des groupes ethniques et religieux minoritaires", a déclaré Samira Hamidi, responsable de la campagne Asie du Sud de l'ONG.
La sécurité s'est améliorée en Afghanistan depuis la prise de pouvoir des talibans en août et le retrait des troupes américaines, après 20 ans d'une guerre d'usure contre leur présence militaire.
Des attaques, essentiellement revendiquées par l'Etat islamique-Khorasan (EI-K), la branche régionale de l'EI, surviennent toutefois encore régulièrement.
Dasht-e-Barchi a été frappé ces dernières années et depuis le retour au pouvoir des talibans par plusieurs attaques revendiquées par l'EI-K, qui considère les hazaras comme hérétiques.
En mai 2021, une série d'explosions s'était produite devant un établissement scolaire pour filles de ce quartier, faisant 85 morts, en majorité des lycéennes, et plus de 300 blessés.
Une voiture piégée avait d'abord explosé devant l'école, puis deux autres bombes avaient suivi au moment où les élèves se précipitaient dehors. L'EI, qui avait revendiqué un attentat en octobre 2020 contre un centre éducatif (24 morts) dans la même zone, est fortement soupçonné d'avoir mené cette attaque.
Dans ce même quartier, en mai 2020, un groupe d'hommes armés avait attaqué une maternité soutenue par Médecins Sans Frontières, tuant 25 personnes, dont 16 mères, certaines sur le point d'accoucher. Cet attentat n'avait pas été revendiqué, mais les Etats-Unis avaient accusé l'EI d'en être responsable.
Des attaques de moindre ampleur, revendiquées par l'EI-K, ont encore eu lieu à Dasht-e-Barchi en novembre et décembre 2021.
Les talibans eux-mêmes s'en sont souvent pris dans le passé aux chiites afghans, membres de la communauté hazara, qui représente entre 10 et 20% de la population afghane (environ 40 millions d'habitants).
Les talibans tentent de minimiser la menace de l'EI-K et mènent une lutte sans pitié contre le groupe, qu'ils combattent depuis des années. Ils ont multiplié les raids, notamment dans la province orientale de Nangharar, et arrêté des centaines d'hommes accusés d'en faire partie.
Ils assurent maintenant avoir vaincu l'EI-K, mais les analystes estiment que le groupe extrémiste constitue toujours le principal défi sécuritaire pour le nouveau pouvoir afghan.
X.Karnes--AMWN