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L'Ukraine accuse les Russes de vouloir "détruire le Donbass" qui continuera d'être défendu
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé dimanche la Russie de vouloir "détruire" toute la région orientale du Donbass, promettant que tout serait fait pour la défendre, à commencer par le port stratégique de Marioupol où les militaires encerclés sont appelés à combattre "jusqu'au bout".
"Les soldats russes se préparent à une offensive dans l'est de notre pays dans un avenir proche. Ils veulent littéralement achever et détruire le Donbass", a martelé M. Zelensky dans un message-vidéo.
"Tout comme les militaires russes détruisent Marioupol, ils veulent anéantir d'autres villes et d'autres communautés dans les régions de Donetsk et de Lougansk", a-t-il poursuivi, avant de lancer : "nous faisons tout pour assurer la défense".
- "Terreur délibérée" -
Dans l'est, le ministère russe de la Défense a assuré dimanche que "des missiles de haute précision avaient détruit des entrepôts de carburant et de munitions" à Barvinkove (région d'Izioum) et Dobropillia (non loin de Donetsk).
"Le bombardement constant de la région (de Lougansk) se poursuit", a dans le même temps déploré son gouverneur ukrainien, Serguiï Gaïdaï. La localité de "Zolote a été durement touchée aujourd'hui. Ils ont délibérément visé un immeuble de cinq étages (...) Deux personnes ont été tuées et cinq blessées".
Dans ce contexte, la vice-Première ministre ukrainienne a annoncé la suspension des couloirs humanitaires pour l'évacuation des civils de la partie orientale de l'Ukraine, faute d'accord avec l'armée russe sur un arrêt des tirs.
Plus au nord, à Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, au moins cinq personnes ont péri dimanche et 20 autres blessées dans une série de frappes russes, a relevé le gouverneur régional Oleg Sinegoubov.
"Rien que ces quatre derniers jours, 18 personnes ont été tuées et 106 blessées" dans les bombardements sur cette cité, a de son côté noté M. Zelensky, fustigeant une "terreur délibérée".
Des journalistes de l'AFP sur place ont entendu deux bombardements et vu cinq incendies se propager dans les quartiers d'habitation du centre de Kharkiv.
Errant abasourdie dans une rue, Svitlana Pelelyguina observait la fumée s'élever des ruines de son logement, touché par l'une des frappes. "Tout l'appartement s'est mis à osciller et à trembler", a raconté à l'AFP cette femme de 71 ans. "Et tout a commencé à prendre feu".
- Appel à résister -
Ignorant l'ultimatum de la Russie, qui avait demandé aux derniers soldats ukrainiens présents à Marioupol de déposer les armes dimanche, le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal a assuré que la résistance continuerait.
"Non, la ville n'est pas tombée. Nos militaires y sont toujours. Ils combattront jusqu'au bout. A l'heure où je vous parle, ils sont toujours dans Marioupol", a-t-il dit à la chaîne de télévision américaine ABC.
Moscou avait demandé aux derniers combattants ukrainiens, retranchés dans le complexe métallurgique d'Azovstal, de cesser le feu dans la matinée et d'évacuer les lieux à la mi-journée.
"Tous ceux qui auront abandonné les armes auront la garantie d'avoir la vie sauve", avait promis le ministère russe de la Défense sur Telegram. "C'est leur seule chance".
Au petit matin dimanche, l'état-major ukrainien a fait état de frappes aériennes russes sur Marioupol et mentionné "des opérations d'assaut près du port", sans autres détails.
La prise de cette cité serait une victoire importante pour les Russes car elle leur permettrait de consolider leurs gains territoriaux côtiers le long de la mer d'Azov en reliant la région du Donbass, en partie contrôlée par leurs partisans, à la Crimée que Moscou a annexée en 2014.
Pour Volodymyr Zelensky, "la situation à Marioupol reste aussi grave qu'elle peut l'être. Tout simplement inhumaine".
Il estime qu'il n'existe que "deux options" : soit les Occidentaux livrent immédiatement des armes lourdes pour l'aider à lever le siège de cette ville habitée par 441.000 personnes avant le déclenchement de l'offensive russe le 24 février, soit ils l'aident à obtenir un arrêt des combats par la voie de la négociation.
"Il n'y a ni nourriture, ni eau, ni médicaments" à Marioupol, s'est-il emporté auprès de médias, accusant Moscou de "refuser" la mise en place de couloirs humanitaires.
La vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, a quant à elle exigé dimanche l'ouverture d'une voie d'évacuation pour les militaires blessés qui y sont toujours.
D'après le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial David Beasley, plus de 100.000 civils sont au bord de la famine à Marioupol, manquant également de chauffage.
- La région de Kiev visée -
Dans la région de Kiev, le ministère russe de la Défense a annoncé dimanche avoir tiré des missiles de haute précision sur une usine de munitions près de Brovary.
Le maire de cette localité Igor Sapojko a affirmé que "certains éléments d'infrastructure avaient été touchés" aux premières heures de la journée.
Au cours des trois derniers jours, les forces russes ont procédé à plusieurs frappes sur des usines militaires dans la région de la capitale, à la suite de la destruction du croiseur Moskva en mer Noire.
Vendredi, un complexe produisant des missiles Neptune, avec lesquels les Ukrainiens disent avoir coulé ce navire amiral de la flotte russe de la mer Noire, avait ainsi été pris pour cible.
Et samedi une personne a été tuée et "plusieurs" ont dû être hospitalisées à la suite d'une frappe contre une usine de la périphérie de Kiev, qui fabrique notamment des chars.
La capitale et ses environs avaient été relativement épargnés par les bombardements depuis le retrait de l'armée russe de cette zone fin mars, mais la perte du Moskva a déclenché l'ire de Moscou.
- "Logique de guerre" -
Selon le chancelier autrichien Karl Nehammer, qui a rencontré Vladimir Poutine lundi à Moscou, le président russe est "maintenant dans sa propre logique de guerre" et "croit qu'il est en train de gagner la guerre".
Pour sa part, le chef du gouvernement italien Mario Draghi a regretté dimanche l'inefficacité apparente du "dialogue" avec le maître du Kremlin, constatant que ces contacts n'empêchaient pas "l'horreur" de se poursuivre en Ukraine.
Parlant comme MM. Nehammer et Draghi à un média - en l'occurrence CNN -, M. Zelensky a quant à lui dit avoir invité Emmanuel Macron à se rendre dans son pays pour constater que les forces russes commettent un "génocide", un terme que son homologue français s'est jusqu'ici refusé à employer.
Le pape François a de son côté appelé les dirigeants à "entendre le cri de paix des gens" en cette "Pâques de guerre", évoquant à nouveau l'Ukraine "martyrisée".
A Kramatorsk (est), une quarantaine de fidèles, des femmes en majorité, ont assisté à l’église orthodoxe Svyato-Pokrovsky à la liturgie du dimanche des Rameaux, a constaté un journaliste de l'AFP.
"C'est dur, très dur et effrayant en ce moment", a dit une femme en arrivant devant l’édifice aux quatre dômes dorés. "Nous devons prier pour que nos soldats aient la force et la foi, c’est nécessaire", a-t-elle ajouté.
A Lviv, une ville de l'ouest de l'Ukraine relativement épargnée par les combats, les fidèles ont également célébré cette fête religieuse.
Tenant un bouquet de saule et de blé lié par un ruban bleu et jaune, les couleurs du drapeau ukrainien, Natalia Borysiuk, une femme de 29 ans qui travaille dans le secteur des technologies de l'information, a à cette occasion prié pour "la paix et la victoire".
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O.Norris--AMWN