- Les pompiers progressent contre le nouvel incendie près de Los Angeles
- Un juge suspend la remise en cause du droit du sol ordonnée par Trump
- Le cofondateur d'une entreprise de cryptomonnaies enlevé puis libéré, 10 personnes interpellées
- Opiacés: Purdue et la famille Sackler acceptent de payer 7,4 milliards de dollars
- Hand/Mondial-2025: les Bleus voyagent tranquillement en quarts
- Des centaines de Palestiniens quittent Jénine au troisième jour d'une opération israélienne
- Le Mexique se prépare à recevoir les premiers expulsés de l'ère Trump
- La Bourse de Paris dans le vert, attentive aux propos de Trump
- Venez en Amérique ou payez des taxes, lance Trump aux patrons réunis à Davos
- WRC: Kalle Rovanperä, le retour d'un champion pour un 3e titre
- Biathlon: Jeanmonnot s'impose à Anterselva et reprend sa marche en avant
- Alerte sur l'eau potable: un "polluant éternel" détecté dans de nombreuses villes
- Le cofondateur de l'entreprise de cryptomonnaies Ledger et sa compagne enlevés contre rançon puis libérés
- Guérillas, narcos : qui sont et que font les groupes armés en Colombie ?
- Accident mortel à Créteil: le rappeur Koba LaD maintenu en détention provisoire
- Décès du journaliste Jean-François Kahn, fondateur de Marianne et engagé au centre
- France: une large part des forêts de montagne et de Corse menacées par le changement climatique (UICN)
- En Ukraine, nouvelles évacuations d'enfants face à l'avancée russe dans le nord-est
- Jacques Audiard "extraordinairement heureux" après son record de nominations aux Oscars
- Wall Street ouvre mitigée, en manque de catalyseurs
- Le cofondateur de l'entreprise de cryptomonnaies Ledger enlevé contre rançon puis libéré
- Biathlon: Lou Jeanmonnot remporte le sprint (7,5 km) à Anterselva
- Coralie Fargeat, seule réalisatrice nommée aux Oscars: "du bonheur à l'état pur"
- Macron et Albert II rendent hommage à Didier Guillaume
- Livraisons de repas: deux ex-dirigeants de Frichti seront jugés à Paris pour travail dissimulé et emploi illégal d'étrangers
- Italie: Kolo Muani peut enfin tenter de rebondir à la Juventus
- "Call of Duty: Black Ops 6", jeu vidéo le plus vendu en 2024 aux Etats-Unis
- Foot: l'exploit contre City, premier soir du reste de la saison parisienne
- Open d'Australie: Keys use Swiatek pour s'offrir une finale contre Sabalenka
- Sous les pots de yaourt, une ruine romaine du IIIe siècle
- Décès du journaliste Jean-François Kahn, fondateur de Marianne
- Nucléaire: lancement du débat public sur le projet d'EPR2 dans l'Ain
- Le procureur de la CPI demande des mandats d'arrêt contre des dirigeants talibans
- Indonésie: le bilan du glissement de terrain s'élève à 22 morts, recherches suspendues
- Le "maître des excréments" japonais fier de nourrir directement Dame nature
- Un salarié sur quatre se dit en mauvaise santé mentale
- Jean-Emmanuel Casalta, nouveau PDG de Public Sénat
- Japon: des "anges gardiens" pour contenir la criminalité
- Le journaliste Jean-François Kahn est mort à 86 ans
- XV de France: entre blessures et manque de rythme, les piliers tanguent
- L'extrême droite allemande progresse "le vent dans le dos" vers les législatives
- Actions visant l'OFB: la ministre Pannier-Runacher appelle à "l'apaisement"
- Des centaines de Palestiniens quittent Jénine au 3e jour d'une opération israélienne
- Alerte pour l'eau potable: un "polluant éternel" détecté dans de nombreuses villes
- De la Ddass à Necker: Céline Greco, ex-enfant battue en "mission" auprès des enfants placés
- "J'ai demandé à l'IA de ... ": de nombreux chômeurs utilisent l'outil dans leur quête d'un emploi
- Galoper à travers Mogadiscio: le "rêve" éveillé de la première cavalière somalienne
- Open d'Australie: troisième finale de rang pour Sabalenka, qui attend Swiatek ou Keys
- Le Kremlin se dit prêt à un dialogue "dans le respect mutuel" avec Trump
- Divorce pour manquement au "devoir conjugal": la France condamnée par la CEDH
Ukraine: la Russie accueille froidement le rejet américain de ses exigences
La Russie a froidement accueilli jeudi le rejet par Washington de ses exigences sécuritaires, un échange qui alimente la crise russo-occidentale sur l'Ukraine, mais les deux camps ont gardé ouverte la porte du dialogue.
Les Etats-Unis et l'Otan ont sans surprise formellement rejeté mercredi des demandes clés de Moscou: la fin de la politique d'élargissement de l'Alliance atlantique et un retour de ses déploiements militaires sur les frontières de 1997.
La Russie considère ces points comme des menaces existentielles nourrissant le risque de conflit en Ukraine. Elle veut donc redessiner l'architecture sécuritaire européenne issue de la fin de la Guerre froide et de l'URSS.
- Porte diplomatique ouverte? -
Le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov a aussi constaté l'absence de "réponse positive" à la principale revendication russe.
Mais il a laissé la porte ouverte au dialogue en relevant qu'on peut "espérer le début d'une conversation sérieuse sur des questions secondaires".
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a indiqué avoir proposé une "voie diplomatique sérieuse" à Moscou en vue d'une désescalade.
Par le passé, les Occidentaux avaient évoqué des dossiers comme le contrôle des armements et des mesures de transparence militaire comme sujets d'intérêts communs.
Washington a exhorté Moscou en outre de ne pas envahir son voisin ukrainien, une offensive qui se traduirait par des "risques mondiaux".
Des dizaines de milliers de militaires russes campent à la frontière ukrainienne avec leurs blindés depuis fin 2021, si bien que les Etats-Unis pensent que Vladimir Poutine pourrait passer à l'action "entre maintenant et mi-février".
La Russie dément tout projet d'invasion, mais s'estime menacée par l'expansion de l'Otan depuis 20 ans ainsi que par le soutien occidental à son voisin ukrainien.
- Soutien chinois à Moscou -
Moscou a prévenu que le rejet de ses exigences allait se traduire par des représailles, balayant au passage les menaces de sanctions sans précédent que les Occidentaux disent vouloir imposer en cas d'offensive en Ukraine.
Berlin a néanmoins martelé que la Russie s'expose à des "conséquences massives" en cas d'agression contre son voisin, mettant sur la table le gazoduc Nord Stream 2, infrastructure stratégique et controversée dont Moscou attend la mise en service depuis des mois.
La Russie peut se satisfaire du soutien explicite de la Chine, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, ayant défendu jeudi les "préoccupations raisonnables" de Moscou pour sa sécurité, lors d'un échange téléphonique avec son homologue américain.
Si les Ukrainiens ambitionnent de rejoindre l'Otan, les Occidentaux leur signifient depuis des années qu'un tel élargissement n'est pas dans les cartes.
Le Kremlin réclame en revanche des "garanties juridiques" sur la fin de l'expansion de l'Alliance, ce que les Occidentaux refusent de faire au nom du droit des Etats à choisir leurs alliés.
Un principe auquel M. Lavrov oppose "la nécessité de prendre en compte les intérêts de sécurité" des autres .
L'Ukraine reçoit bel et bien une assistance occidentale, même si les autorités ukrainiennes la juge trop limitée face à l'ampleur du soutien russe aux séparatistes pro-russes depuis 2014 dans l'est du pays.
Malgré ses dénégations répétées, Moscou apparaît comme l'instigateur de ce conflit déclenché après l'annexion de la Crimée ukrainienne.
- Des armes aux séparatistes ? -
Dans ce dossier, une lueur d'espoir est apparue mercredi soir après des semaines de rhétorique guerrière: une réunion à Paris a rassemblé négociateurs russes, ukrainiens et médiateurs franco-allemands qui se sont entendus sur un nouveau rendez-vous en février.
La France a salué "un bon signal" de "réengagement" de la part des Russes, avant un entretien vendredi entre le président Emmanuel Macron et Vladimir Poutine.
Parallèlement, cependant, le parti du Kremlin, Russie Unie, a appelé mercredi à armer les séparatistes en Ukraine.
Jeudi, le principal représentant de ces sécessionnistes a réclamé des armes modernes, en particulier pour faire face aux drones ukrainiens, acquis auprès de la Turquie et réputés d'une efficacité redoutable.
Renforçant le sentiment d'une possible escalade militaire, Washington a "exhorté" mercredi ses ressortissants à "envisager de partir maintenant" d'Ukraine.
Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a jugé la menace plus mesurée, estimant que les forces russes en l'état ne suffisaient pas à "une offensive à grande échelle".
M.Fischer--AMWN