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Sri Lanka: la roue tourne pour les Rajapaska, disent les oracles
De tout temps, les dirigeants du Sri Lanka se sont tournés vers des voyants, en quête de guidance et le clan des Rajapaksa au pouvoir ne fait pas exception, même si un oracle ose présager aujourd'hui qu'ils "sont finis".
Les politiciens voient leurs maisons assiégées par des foules en colère après des mois de pénuries de produits de première nécessité, de carburant et de coupures d'électricité.
Leurs conseillers spirituels sentent eux-mêmes monter la pression.
Les devins des hauts responsables de l'administration ont été appelés à user de leur influence sur les Rajapaksa pour qu'ils s'en aillent, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.
Cette semaine, l'astrologue personnel du Premier ministre Mahinda Rajapaksa a même osé dire que la crise économique signalait la chute du clan qui conduit les affaires du Sri Lanka depuis deux décennies.
"C'est la fin de toute la famille Rajapaksa", a déclaré à l'AFP l'astrologue Sumanadasa Abeygunawardena. Et d'ajouter, "même un enfant d'école primaire sait aujourd'hui que les Rajapaksa sont finis".
En 2015, la réputation du voyant avait été mise à mal après avoir suggéré à Mahinda Rajapaksa de convoquer une élection anticipée qu'il avait perdue en suivant son conseil.
Le président Gotabaya Rajapaksa, frère cadet de Mahinda, et Shavendra Silva, chef d'état-major de l'armée, eux, consultent depuis longtemps une voyante dans le centre historique bouddhiste d'Anuradhapura.
Le président y fait de fréquents pèlerinages pour consulter Gnana Akka qui aurait joué un rôle considérable dans la façon dont le gouvernement a géré la pandémie de coronavirus.
Ce mois-ci, des militants qui tentaient de s'introduire dans un sanctuaire appartenant à la voyante, se sont heurtés aux forces de l'ordre.
- pouvoir magique -
Gnana Akka avait eu le temps de s'enfuir, prévenue par les autorités de l'arrivée imminente du groupe.
L'influence de la voyante s'étend à d'autres politiciens de premier plan, affirme Kusal Perera, un éditorialiste qui avait ironisé sur le fait que les pouvoirs de la voyante ne lui avaient pas signaler les assaillants.
"Comment Gnana Akka peut-elle protéger le président, quand elle est incapable de se protéger elle-même ?", avait-il interrogé.
L'astrologie est largement répandue au Sri Lanka. La population se tourne vers les voyants à l'occasion d'étapes importantes dans leur vie, avant de réaliser des projets, de conclure des contrats, de programmer un mariage.
Les allocutions politiques à la nation et les nouvelles sessions parlementaires sont organisées à des dates placées sous les meilleurs auspices.
Selon d'anciens commandants de l'armée, le calendrier des combats pendant la guerre civile, qui a duré 37 ans, était décidé par des astrologues, consultés également pour choisir les noms de code des opérations.
Les frères Rajapaksa, comme tant d'autres dirigeants du pays avant eux, ont pour habitude de mettre en balance les conseils venus de l'au-delà et ceux des technocrates et fonctionnaires.
L'ex-président Ranasinghe Premadasa avait eu recours à la magie dans l'espoir d'éviter une procédure de destitution en 1991, selon le récit de Vijaya Palliyaguruge, sergent d'armes du Parlement à l'époque.
Un sorcier avait pressé des citrons verts pour en répandre le jus sur les sièges des députés dans le but d'assurer leur soutien au leader.
- "rédemption" -
Si M. Premadasa a bien échappé à la destitution, le recours aux sciences occultes ne l'a, en revanche, pas prémuni contre son assassinat deux ans plus tard, dans un attentat suicide perpétré par les Tigres tamouls.
La consultation d'astrologues et autres voyants par les élites politiques n'est pas un phénomène spécifique au Sri Lanka.
La voyante birmane Swe Swe Win surnommée "E.T.", en raison de sa ressemblance avec le célèbre extraterrestre de Steven Spielberg, était consultée par la junte en Birmanie qui aurait déplacé la capitale du pays en 2005 sur ses conseils astrologiques.
L'ex-première Dame des États-Unis, Nancy Reagan, consultait un astrologue afin de planifier l'emploi du temps de son époux, alors locataire de la Maison Blanche, Ronald Reagan.
Pour le Sri-Lankais Victor Ivan, militant des droits de l'homme et ancien journaliste, les Rajapaksa ne se détourneront pas des oracles.
"Les dirigeants savent qu'ils ont fait beaucoup de mal. Chamans et sorciers tracent le chemin de leur rédemption", estime-t-il, "cela explique que ces gens inspirent une telle vénération à nos politiciens".
Y.Aukaiv--AMWN