
-
Musk va s'éloigner du gouvernement Trump pour se consacrer à Tesla, en difficulté
-
Automobile: le salon de Shanghai, symbole de la nouvelle donne mondiale malgré la tempête douanière
-
Les Etats-Unis vont se débarrasser des colorants alimentaires artificiels
-
Concert "Solidarité Congo" à Paris: pluie de stars pour "répandre la paix"
-
Dans le Nord, la lutte anti-drones est synonyme de "made in France"
-
Ligue 1: sans éclat, Paris accroché à Nantes
-
Bourses: rebond technique des actifs américains et espoir d'une désescalade commerciale
-
Rebond technique et possible désescalade commerciale soutiennent Wall Street
-
L'Espagne portera ses dépenses militaires à 2% du PIB dès cette année, selon Sánchez
-
Rubio dévoile une vaste restructuration du département d'Etat
-
Cachemire indien : au moins 26 morts dans une attaque contre des touristes
-
Birmanie: les catholiques pleurent un pape qui comprenait leur souffrance
-
Liban: deux morts dans des raids israéliens, dont un chef d'un groupe islamiste
-
Kiev prêt à discuter directement avec Moscou mais après une trêve
-
Sans paix en vue, l'interminable attente des compagnes de soldats ukrainiens
-
L'OMS annonce une vaste réorganisation et des licenciements sur fond de réduction des financements américains
-
Tennis: Swiatek retrouve à Madrid la jeune Philippine Alexandra Eala
-
Kiev prêt à directement discuter avec Moscou mais après une trêve, dit Zelensky
-
Chefs d'Etat, têtes couronnées et fidèles aux funérailles du pape samedi
-
Cachemire indien : au moins 24 morts dans une attaque contre des touristes
-
Nepal: les panthères des neiges estimées à près de 400 selon une enquête de terrain
-
Au Vatican, l'hommage intime de la "famille" du pape face à sa dépouille
-
Vérification d'âge: l'Arcom met en demeure deux sites pornographiques
-
La Bourse de Paris termine en hausse, entrainée par Wall Street
-
Washington n'a pas épuisé "tous les outils" pour faire pression sur Moscou, selon Kaja Kallas
-
Chassés du Pakistan, des Afghans face au néant d'une vie à reconstruire
-
Washington n'a pas épuisé "tous les outils" pour faire pression sur Moscou (Kallas à l'AFP)
-
Wall Street rebondit après sa chute de la veille
-
Nutri-Score, publicité alimentaire: le Cese préconise une approche plus contraignante
-
L'émissaire de Trump prévoit une nouvelle visite en Russie, selon le Kremlin
-
Les Philippins pleurent le pape François, venu les soutenir en 2015 après le typhon Haiyan
-
Chikungunya, cyclone... A La Réunion, les habitants témoignent de leurs difficultés à Macron
-
Pour le FMI, les droits de douane vont lester l'économie mondiale
-
Au Maroc, des bénévoles traquent les déchets qui empoisonnent le désert
-
Chefs d'Etat et têtes couronnées attendus aux funérailles du pape samedi
-
La reine Sonja de Norvège quitte l'hôpital après des difficultés respiratoires
-
Le pianiste Igor Levit va donner un concert de plus de 16 heures à Londres
-
L'or à plus de 3.500 dollars, le dollar sans élan face aux tensions entre Trump et la Fed
-
Etats-Unis: le gouvernement va collecter les dettes étudiantes impayées
-
Le retard fatal d'Athènes pour se préparer aux canicules
-
Les funérailles du pape se dérouleront samedi matin place Saint-Pierre
-
Taxes douanières: un responsable américain défend au Cambodge la politique de Trump
-
Play-offs NBA: Detroit met fin contre New York à une disette de 17 ans
-
La Bourse de Paris recule, attentive aux tensions entre Trump et la Fed
-
En pleine guerre commerciale, le suisse Roche va investir massivement aux Etats-Unis
-
La reine Sonja de Norvège hospitalisée à cause de difficultés respiratoires
-
Macron à La Réunion pour faire le point sur le chikungunya et les dégâts du cyclone Garance
-
Le Vatican prépare les obsèques du pape, où sont attendus Trump et Macron
-
Les migrants pleurent un pape qui les défendait face à Donald Trump
-
Oubliée la dynamite? Les talibans assurent vouloir préserver le patrimoine afghan

Ukraine: la Finlande lance son débat sur l'adhésion à l'Otan
La Finlande publie mercredi un rapport-clé sur sa situation stratégique après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, prélude à un débat sur une désormais probable candidature historique à l'Otan d'ici l'été.
Paradoxe: une guerre lancée par Moscou en invoquant l'extension de l'alliance militaire occidentale à ses portes risque de faire basculer un de ses voisins dans les rangs de l'Otan, pour bénéficier de la protection décisive de son fameux article 5.
Avant l'invasion de l'Ukraine, voir la Finlande rompre avec sa ligne historique de non-alliance militaire n'était qu'une option rhétorique qui dormait dans un carton, faute de soutien suffisant.
En quelques semaines, tout a basculé: le soutien à l'adhésion, qui végétait à 20-30% depuis des décennies, a plus que doublé au-delà des 60%. Le dernier sondage publié lundi le crédite même de 68% pour seulement 12% d'opinions défavorables.
Au Parlement aussi, une nette majorité se dessine, avec le revirement de plusieurs partis jusque-là opposés.
C'est au Parlement qu'est remis ce mercredi un "livre blanc" sur la situation stratégique de la Finlande préparé par l'exécutif depuis début mars.
Parmi les députés ayant déjà fait connaître leur position en cas d'un vote, une centaine sont en faveur d'une adhésion et seulement 12 sont contre, sur un total de 200, selon les pointages effectués par les médias finlandais.
Le débat dans l'hémicycle doit formellement débuter mercredi prochain, selon le calendrier parlementaire.
En parallèle, Helsinki a multiplié les contacts avec la plupart des 30 membres de l'Otan ainsi qu'avec la Suède, où les lignes ont également beaucoup bougé en faveur d'une possible candidature.
La Première ministre finlandaise Sanna Marin, dont le parti social-démocrate était historiquement opposé à l'Otan, a estimé la semaine dernière que le débat devrait se terminer avant le début de l'été. Soit juste avant un important sommet de l'Otan prévu les 29 et 30 juin à Madrid.
La plus jeune dirigeante de l'Union européenne se rend à Stockholm mercredi, où elle doit rencontrer son homologue suédoise Magdalena Andersson, elle aussi social-démocrate et de moins en moins fermée à une adhésion.
"Pour la Finlande, le processus se fait de façon très déterminée donc je pense qu'ils vont y aller et avoir une décision d'ici au sommet de l'Otan en juin", estime Robert Dalsjö, directeur de recherche à l'Agence suédoise de recherche pour la défense (FOI). "Est-ce que la Suède suivra ce calendrier, c'est possible mais pas certain", note l'expert.
- "Changer de religion" -
Les sociaux-démocrates suédois ont annoncé lundi l'ouverture d'un débat interne. Et le mouvement d'extrême droite des Démocrates de Suède (SD) s'est décidé pour la première fois à soutenir une candidature si la Finlande se lançait.
"Pour les sociaux-démocrates en Suède, changer d'opinion (sur l'Otan), c'est comme changer de religion", lance l'ancien Premier ministre finlandais Alex Stubb. "Et je ne parle pas de passer de protestant à catholique, je parle de passer de chrétien à musulman".
Le secrétaire général de l'Otan, le Norvégien Jens Stoltenberg, a réaffirmé à de nombreuses reprises ces dernières semaines que la porte était ouverte aux deux pays nordiques, déjà devenus des partenaires de plus en plus proches de l'Otan depuis la fin de la Guerre froide.
Les autres voisins nordiques et baltes sont tous déjà membres de l'Otan - Norvège, Danemark, Islande dès la fondation en 1949, ainsi que la Pologne depuis 1999 et l'Estonie, Lituanie et Lettonie depuis 2004.
En cas d'adhésion de la Finlande, les frontières terrestres entre les pays de l'Otan et la Russie doubleraient d'un coup, avec 1.300 kilomètres de plus.
Selon Helsinki, l'Otan pense qu'il faut quatre à douze mois pour boucler le processus pour faire de la Finlande le 31e membre - ce qui nécessite un accord et une ratification unanime des membres actuels.
Quelle réaction de la Russie? Moscou a mis en garde Stockholm et Helsinki qu'une adhésion aurait "des conséquences politiques et militaires".
"La Russie va très probablement faire du bruit, montrer son mécontentement et être menaçante", comme lors d'une violation de l'espace aérien suédois début mars, "ou des cyberattaques ou des manoeuvres avec des missiles", estime Robert Dalsjö.
A.Jones--AMWN