- "Pollution", "fabrique du silence": à Glomel, la carrière de la discorde
- Sous le feu des critiques, Michel Barnier démine la colère des départements
- Masters ATP: Zverev en patron en demi-finales, Alcaraz éliminé
- Climat: Al Gore juge "absurde" d'organiser les COP dans des "pétro-Etats"
- Alternative à X, le réseau social Bluesky gagne un million d'utilisateurs en 24 heures
- Le PNF requiert un procès pour corruption contre la ministre Rachida Dati et Carlos Ghosn
- Acte de vandalisme contre le monument de l'insurrection du ghetto de Varsovie
- Après une frappe au Liban, une secouriste cherche son père dans les décombres
- Manu Levy (NRJ) condamné aux prud'hommes pour harcèlement moral sur d'anciens collaborateurs
- Espagne: le principal canal de streaming illégal de foot fermé par les autorités
- Inondations en Espagne: le président de la région de Valence admet des "erreurs" mais justifie son action
- Vendée Globe : Maxime Sorel jette l'éponge, premier abandon depuis le départ
- Les bistrots et cafés français vont demander à être inscrits au patrimoine immatériel de l'humanité
- X et les journaux: hier l'amour fou, demain le divorce?
- Smog au Pakistan: les écoles des grandes villes du Pendjab fermées encore une semaine
- Rugby: Wallace Sititi, élève du maître Savea et étoile montante des All Blacks
- Carnet de bord du Vendée Globe: il y a "match", se régale l'aventurier Guirec Soudée
- Inondations en Espagne: le président de la région de Valence présente des excuses mais justifie son action
- Pour la militante écologiste Sage Lenier, "l'IA n'apporte aucun avantage à la société"
- Manifestations d'agriculteurs devant des centres des impôts des Bouches-du-Rhône
- BJK Cup: Paolini, la modestie au service de l'Italie
- Le ministre de la Santé croate arrêté, soupçonné de corruption
- Italie: Sinner ne gagne pas toujours, la Nazionale le devance dans les audiences TV
- Le Mercosur, un test pour l'influence de Macron
- Assurance chômage et emploi des seniors: le gouvernement "salue" les accords des partenaires sociaux
- Base sur la Lune: la Chine va tester des briques dans l'espace
- Foot: révélation du Mondial, l'Australienne Cortnee Vine fait une pause pour soigner sa santé mentale
- Le gouvernement "salue" les accords trouvés sur l'assurance chômage par les partenaires sociaux
- NBA: Utah enfonce Dallas dans le match des mal classés
- L’épidémie de dengue est déclarée en Guadeloupe
- Mondial-2026/qualif.: l'Argentine battue au Paraguay (2-1) mais toujours en tête
- MotoGP: le paddock à Barcelone mais avec la tête à Valence
- Sri Lanka: victoire écrasante et majorité absolue pour le camp du président aux législatives
- Vin de Bourgogne: des stars d'Hollywood pour pousser les enchères de Beaune
- Avec le retour de Trump, l'UE lèvera-t-elle le pied face à Musk?
- Face aux inondations, les limites de l'aménagement du territoire
- Japon: la croissance s'essouffle, le gouvernement sous pression pour relancer l'économie
- Coupures d'électricité: les Equatoriens au bord de la crise de nerfs
- Indonésie: à Aceh, 20 ans après le tsunami, un exercice pour anticiper le pire
- La détresse de personnes LGBT+ après l'élection de Donald Trump
- Le Canada face à la montée du sentiment anti-immigration
- Dans le nord d'Israël, la nature paie un lourd tribut à la guerre
- Georges Abdallah, emprisonné plus de la moitié de sa vie
- Fréquences TNT: C8 et Hanouna engagent le bras de fer devant la justice
- La Chine se dote d'un mégaport en Amérique latine et assoit son influence dans la région
- Boxe: Tyson gifle Paul lors de leur ultime face-à-face avant de monter sur le ring
- TikTok lance à son tour un outil d'IA pour créer des publicités à la demande
- Sommet Asie-Pacifique : Xi et Biden à Lima pour une rencontre clé avant le retour de Trump
- Los Angeles 2028: les organisateurs jugent les Jeux "apolitiques" après l'élection de Trump
- Pérou: Biden et Xi à Lima pour le sommet des pays de l'Asie-Pacifique
Présidentielle: le ton monte entre Macron et Le Pen
Les deux finalistes à la présidentielle Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont affrontés mardi à distance, se répondant du tac au tac sur la réforme des retraites, les institutions et l'Europe.
Engagés dans une rude bataille pour un second tour à suspense le 24 avril, avec un léger avantage dans les sondages pour le président-candidat, ils tentent d'élargir leur base électorale, notamment à gauche du côté des électeurs très courtisés du leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon, fort de ses 21,95% des voix au premier tour.
"Cette élection est aussi un référendum sur l'Europe", a-t-il lancé en défendant sa vision européenne y compris au niveau social et dans la lutte contre les inégalités ou l'évasion fiscale.
"L'Europe qui est la nôtre n'est pas une alliance de nations qui veulent se faire la guerre, c'est un projet de respect", alors que les "rêves d'empire reviennent", a-t-il ajouté, citant la Russie.
Auparavant, à Mulhouse, il avait dénoncé "les carabistouilles de madame Le Pen" sur l'Europe.
Interrogée au JT de 20H de TF1, la candidate RN a répliqué qu'elle n'avait pas l'intention de sortir de l'Europe: "c'est totalement faux".
Elle a dit vouloir baisser la contribution financière nette de la France à l'UE, de neuf à quatre milliards d'euros, et retrouver la maîtrise des frontières et de l'immigration, ce qui passera par un référendum.
- "Révolution" -
Marine Le Pen a longuement évoqué les questions institutionnelles lundi, parlant d'une "nécessaire revitalisation de la démocratie".
Lors d'une conférence de presse à Vernon, dans l'Eure, elle a proposé une "révolution référendaire" car "seul le peuple devrait avoir la possibilité de réviser la Constitution", selon elle sans l'accord préalable du parlement.
La candidate RN, qui a fait des scores élevés chez les jeunes et classes populaires, défend notamment les référendums d'initiative citoyenne, au cœur des demandes des manifestants lors de la crise sociale des "gilets jaunes" en 2018 et 2019.
Elle souhaite réviser la Constitution pour notamment y faire entrer le principe de "priorité nationale" et la primauté du droit national sur le droit international. Et plaide pour un septennat non renouvelable.
Depuis Mulhouse où il était en déplacement toute la journée, le chef de l'Etat lui a répondu en estimant que "c'est pas vrai qu'on peut réviser la Constitution de manière directe".
Sur le septennat, "un bon rythme pour la présidentielle" et "une bonne respiration par rapport au rythme des législatives", il a par contre défendu "le caractère renouvelable" de ce mandat, puisque "ça dépend du peuple".
Les deux rivaux se sont également livrés à un échange musclé sur la réforme des retraites.
Assailli toute la journée de lundi sur son projet d'âge de la retraite à 65 ans, Emmanuel Macron a fini par lancer un signal fort vers l'électorat populaire en se disant prêt à "bouger" sur ce totem de son programme, entrouvrant la porte à un âge de départ à 64 ans.
Mais pour sa rivale RN, qui défend le maintien de la retraite à 62 ans, le président sortant "ira au bout de son obsession" sur la retraite à 65 ans s'il est réélu, voyant dans l'amendement de son projet une simple "manœuvre" vis-à-vis des électeurs de gauche.
"Je n'ai aucune confiance dans Emmanuel Macron, mais aucune, et encore moins à dix jours du second tour", a-t-elle dit sur France Inter.
M. Macron a répété qu'il maintiendrait le principe d'un recul de l'âge de départ de quatre mois par an dès 2023. Mais il faut "ouvrir le jeu", avec une "clause de revoyure" en 2027.
Critiqué avant le premier tour pour une campagne en pointillé avec peu de déplacements et un seul meeting, il a voulu donner une image radicalement différente de l'entre-deux-tours: "Je fais du terrain", a-t-il assumé.
"Faire campagne, ce n'est pas qu'aller devant des soutiens. Je vais dans des territoires qui n'ont pas voté pour moi", a-t-il lancé. Les villes de Mulhouse et Strasbourg ont donné plus d'un tiers de leurs suffrages à Jean-Luc Mélenchon, un électorat clef pour le second tour.
- Sarkozy soutient Macron -
Mardi matin, sur France Inter, Marine Le Pen a dénoncé la "trahison" du leader Insoumis vis-à-vis de ses électeurs, appelés à ne pas donner une voix à l'extrême droite, alors que, selon elle, Emmanuel Macron a mené "une politique violemment antisociale".
"Un certain nombre d'électeurs de Jean-Luc Mélenchon peuvent être intéressés par cette protection que je leur offre", a-t-elle fait valoir sur TF1 en vantant son programme de protection sociale.
Enfin, le président-candidat a engrangé deux soutiens de marque mardi: celui de l'ex-président Nicolas Sarkozy - qui n'avait jamais apporté son soutien au premier tour à la candidate LR Valérie Pécresse -, ainsi que l'appui de l'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin, éjecté du premier tour de la présidentielle de 2002 par un certain... Jean-Marie Le Pen.
Les centristes de l'UDI ont eux aussi signalé leur soutien à M. Macron pour le second tour.
F.Pedersen--AMWN