- Masters ATP: Zverev en patron en demi-finales, Alcaraz éliminé
- Climat: Al Gore juge "absurde" d'organiser les COP dans des "pétro-Etats"
- Alternative à X, le réseau social Bluesky gagne un million d'utilisateurs en 24 heures
- Le PNF requiert un procès pour corruption contre la ministre Rachida Dati et Carlos Ghosn
- Acte de vandalisme contre le monument de l'insurrection du ghetto de Varsovie
- Après une frappe au Liban, une secouriste cherche son père dans les décombres
- Manu Levy (NRJ) condamné aux prud'hommes pour harcèlement moral sur d'anciens collaborateurs
- Espagne: le principal canal de streaming illégal de foot fermé par les autorités
- Inondations en Espagne: le président de la région de Valence admet des "erreurs" mais justifie son action
- Vendée Globe : Maxime Sorel jette l'éponge, premier abandon depuis le départ
- Les bistrots et cafés français vont demander à être inscrits au patrimoine immatériel de l'humanité
- X et les journaux: hier l'amour fou, demain le divorce?
- Smog au Pakistan: les écoles des grandes villes du Pendjab fermées encore une semaine
- Rugby: Wallace Sititi, élève du maître Savea et étoile montante des All Blacks
- Carnet de bord du Vendée Globe: il y a "match", se régale l'aventurier Guirec Soudée
- Inondations en Espagne: le président de la région de Valence présente des excuses mais justifie son action
- Pour la militante écologiste Sage Lenier, "l'IA n'apporte aucun avantage à la société"
- Manifestations d'agriculteurs devant des centres des impôts des Bouches-du-Rhône
- BJK Cup: Paolini, la modestie au service de l'Italie
- Le ministre de la Santé croate arrêté, soupçonné de corruption
- Italie: Sinner ne gagne pas toujours, la Nazionale le devance dans les audiences TV
- Le Mercosur, un test pour l'influence de Macron
- Assurance chômage et emploi des seniors: le gouvernement "salue" les accords des partenaires sociaux
- Base sur la Lune: la Chine va tester des briques dans l'espace
- Foot: révélation du Mondial, l'Australienne Cortnee Vine fait une pause pour soigner sa santé mentale
- Le gouvernement "salue" les accords trouvés sur l'assurance chômage par les partenaires sociaux
- NBA: Utah enfonce Dallas dans le match des mal classés
- L’épidémie de dengue est déclarée en Guadeloupe
- Mondial-2026/qualif.: l'Argentine battue au Paraguay (2-1) mais toujours en tête
- MotoGP: le paddock à Barcelone mais avec la tête à Valence
- Sri Lanka: victoire écrasante et majorité absolue pour le camp du président aux législatives
- Vin de Bourgogne: des stars d'Hollywood pour pousser les enchères de Beaune
- Avec le retour de Trump, l'UE lèvera-t-elle le pied face à Musk?
- Face aux inondations, les limites de l'aménagement du territoire
- Japon: la croissance s'essouffle, le gouvernement sous pression pour relancer l'économie
- Coupures d'électricité: les Equatoriens au bord de la crise de nerfs
- Indonésie: à Aceh, 20 ans après le tsunami, un exercice pour anticiper le pire
- La détresse de personnes LGBT+ après l'élection de Donald Trump
- Le Canada face à la montée du sentiment anti-immigration
- Dans le nord d'Israël, la nature paie un lourd tribut à la guerre
- Georges Abdallah, emprisonné plus de la moitié de sa vie
- Fréquences TNT: C8 et Hanouna engagent le bras de fer devant la justice
- La Chine se dote d'un mégaport en Amérique latine et assoit son influence dans la région
- Boxe: Tyson gifle Paul lors de leur ultime face-à-face avant de monter sur le ring
- TikTok lance à son tour un outil d'IA pour créer des publicités à la demande
- Sommet Asie-Pacifique : Xi et Biden à Lima pour une rencontre clé avant le retour de Trump
- Los Angeles 2028: les organisateurs jugent les Jeux "apolitiques" après l'élection de Trump
- Pérou: Biden et Xi à Lima pour le sommet des pays de l'Asie-Pacifique
- USA: la Fed monte au créneau pour protéger son indépendance face à Trump
- Robert Kennedy Jr., le vaccinosceptique qui veut "rendre à l'Amérique sa santé"
Ukraine: l'étau se resserre sur Marioupol, Zelensky dénonce "des centaines de viols"
Les forces russes maintiennent mardi la pression sur la ville portuaire de Marioupol et dans l'est de l'Ukraine, alors que Kiev dénonce des "centaines de viols" commis par des soldats russes depuis le début de l'invasion.
L'étau s'est encore resserré sur les dernières troupes ukrainiennes qui défendent Marioupol, ville portuaire du sud-est du pays assiégée depuis plus de 40 jours par l'armée russe, largement détruite et où la situation humanitaire est dramatique.
Selon le conseiller présidentiel ukrainien Mykhaïlo Podoliak, sur Twitter, "les soldats ukrainiens sont encerclés et bloqués" dans la ville où "des dizaines de milliers" de personnes ont péri et "90% des maisons" ont été détruites.
Les forces ukrainiennes "continuent de défendre Marioupol", avait assuré lundi l'armée de terre ukrainienne sur Telegram, assurant être toujours en contact avec les unités qui "tiennent héroïquement la ville".
L’armée russe a affirmé de son côté avoir fait échouer lundi une tentative de percée d'une centaine de militaires ukrainiens avec des blindés qui se trouvent dans une usine du nord de la ville, et qui tentaient de la fuir selon elle.
Leur sortie a été repoussée à coups "de frappes aériennes et de tirs d’artillerie", selon Moscou, qui dit avoir notamment détruit trois chars et tué une cinquantaine d’"ennemis", ajoutant que 42 autres se sont rendus.
Lundi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait de nouveau appelé ses alliés étrangers à lui envoyer davantage d'armes pour résister aux forces russes et "débloquer" le siège de Marioupol.
Il a par ailleurs indiqué prendre "très au sérieux" les menaces d'armes chimiques à Marioupol brandies par le camp russe, qui nie y avoir déjà eu recours jusqu'ici.
"Les informations sur l'attaque chimique ne sont pas actuellement confirmées", a tempéré Petro Andriouchtchenko, un conseiller du maire de Marioupol, sur Telegram.
- "Centaines de viols" -
Mardi, le président Zelensky a dénoncé "des centaines de cas de viol" constatés selon lui dans les zones précédemment occupées par l’armée russe après le début de l'invasion le 24 février, "y compris de jeunes filles mineures et de tout petits enfants".
La veille, des responsables de l'ONU avaient réclamé des enquêtes sur les violences faites aux femmes en Ukraine et de protéger des enfants déplacés par millions en raison du conflit. "Nous entendons de plus en plus parler de viols et de violences sexuelles", a souligné Sima Bahous, directrice de l'agence onusienne ONU Femmes.
"Presque quotidiennement, on retrouve de nouvelles fosses communes", a par ailleurs déclaré M. Zelensky, qui s'adressait au parlement lituanien par liaison vidéo. "Des milliers et des milliers de victimes. Des centaines de cas de tortures. On continue de retrouver des corps dans les canalisations et les caves", a-t-il poursuivi.
Le président russe Vladimir Poutine, dont le pays nie toute exaction en Ukraine, a qualifié mardi de "fake" les informations accusant ses soldats d'avoir massacré des centaines de civils à Boutcha, localité de la banlieue nord-ouest de Kiev, après le retrait fin mars des soldats russes qui l'ont assiégée pendant plusieurs semaines.
Autour de Kiev, les corps de six personnes tuées par balles retrouvés dans un sous-sol dans la banlieue est, selon le Parquet général ukrainien, se sont ajoutés mardi aux centaines d'autres retrouvés ces deux dernières semaines dans les environs de la capitale.
Ces six victimes sont des civils tués par des soldats russes, a déclaré le Parquet général sur Telegram.
A Andriïvka, un village situé à 30 km à l'ouest de Kiev qui était encore sur la ligne de front il y a quelques semaines, des journalistes de l'AFP ont assisté à l'exhumation des corps d'autres victimes, trois hommes en habits civils.
Parmi eux, celui de Iouri Kravtchennia. Selon sa femme, Olessia, il été abattu dans la rue juste après le début de l'invasion russe, alors qu'il tenait ses mains en l'air.
Alors que sa dépouille était sortie de terre, Olessia a hurlé de douleur. Elle s'est ruée à ses côtés mais ses jambes se sont dérobées, et elle s'est effondrée. Avant de se lamenter: "Ça fait 41 jours qu'il n'est plus là et je pleure. Je ne peux pas continuer sans lui".
Dans l'est, frontalier de la Russie et où Moscou a fait de la conquête totale du Donbass son objectif prioritaire, Kiev a annoncé s'attendre, à brève échéance, à une importante offensive.
"Selon nos informations, l'ennemi a presque terminé sa préparation pour un assaut sur l'est. L'attaque aura lieu très prochainement", a averti le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense, Oleksandre Motouzianik.
"La bataille pour les régions de Donetsk et Lougansk est un moment crucial de la guerre", a déclaré sur Telegram le chef de cabinet de M. Zelensky, Andriï Yermak.
Des civils continuaient de fuir les régions de Lougansk et Donetsk, d'où six trains d'évacuation devaient partir mardi selon l'administration régionale de Lougansk.
- Espion russe -
Des analystes estiment que Vladimir Poutine, embourbé face à la résistance acharnée des Ukrainiens, veut obtenir une victoire dans cette région avant le défilé militaire du 9 mai marquant sur la Place Rouge la victoire soviétique sur les nazis en 1945.
En visite mardi dans l'Extrême-Orient russe, M. Poutine a assuré que l'offensive de ses forces en Ukraine se poursuivait "calmement" et en minimisant les pertes.
"Nous allons agir de manière harmonieuse, calmement, en conformité avec le plan proposé dès le départ par l'état-major", a dit M. Poutine lors d'une conférence de presse dans l'Extrême-Orient russe, en refusant par ailleurs de fixer un calendrier.
M. Poutine a par ailleurs dénoncé l'attitude des négociateurs ukrainiens qui empêche selon lui de parvenir à un accord entre Kiev et Moscou pour mettre fin à l'offensive russe. "On m'a informé hier soir que la partie ukrainienne avait encore changé quelque chose (...) Un tel manque de cohérence sur les points fondamentaux crée des difficultés", a-t-il déclaré.
A Varsovie, le contre-espionnage polonais a annoncé mardi avoir identifié et arrêté ces derniers jours un espion russe qui collectait des renseignements sur les forces polonaises et de l'Otan, ainsi que deux Bélarusses, également soupçonnés d'espionnage.
Plus de 4,6 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays depuis l'invasion ordonnée par Vladimir Poutine le 24 février, selon les derniers chiffres publiés mardi par le Haut commissariat aux réfugiés (HCR).
La guerre en Ukraine a déclenché une réaction en chaîne dans l'économie mondiale avec une hausse des prix de l'énergie et des denrées alimentaires qui va aggraver pauvreté et faim, et alourdir le fardeau de l'endettement, a affirmé mardi le président de la Banque mondiale.
burx-emd/sg
O.M.Souza--AMWN