
-
Rubio dévoile une vaste restructuration du département d'Etat
-
Cachemire indien : au moins 26 morts dans une attaque contre des touristes
-
Birmanie: les catholiques pleurent un pape qui comprenait leur souffrance
-
Liban: deux morts dans des raids israéliens, dont un chef d'un groupe islamiste
-
Kiev prêt à discuter directement avec Moscou mais après une trêve
-
Sans paix en vue, l'interminable attente des compagnes de soldats ukrainiens
-
L'OMS annonce une vaste réorganisation et des licenciements sur fond de réduction des financements américains
-
Tennis: Swiatek retrouve à Madrid la jeune Philippine Alexandra Eala
-
Kiev prêt à directement discuter avec Moscou mais après une trêve, dit Zelensky
-
Chefs d'Etat, têtes couronnées et fidèles aux funérailles du pape samedi
-
Cachemire indien : au moins 24 morts dans une attaque contre des touristes
-
Nepal: les panthères des neiges estimées à près de 400 selon une enquête de terrain
-
Au Vatican, l'hommage intime de la "famille" du pape face à sa dépouille
-
Vérification d'âge: l'Arcom met en demeure deux sites pornographiques
-
La Bourse de Paris termine en hausse, entrainée par Wall Street
-
Washington n'a pas épuisé "tous les outils" pour faire pression sur Moscou, selon Kaja Kallas
-
Chassés du Pakistan, des Afghans face au néant d'une vie à reconstruire
-
Washington n'a pas épuisé "tous les outils" pour faire pression sur Moscou (Kallas à l'AFP)
-
Wall Street rebondit après sa chute de la veille
-
Nutri-Score, publicité alimentaire: le Cese préconise une approche plus contraignante
-
L'émissaire de Trump prévoit une nouvelle visite en Russie, selon le Kremlin
-
Les Philippins pleurent le pape François, venu les soutenir en 2015 après le typhon Haiyan
-
Chikungunya, cyclone... A La Réunion, les habitants témoignent de leurs difficultés à Macron
-
Pour le FMI, les droits de douane vont lester l'économie mondiale
-
Au Maroc, des bénévoles traquent les déchets qui empoisonnent le désert
-
Chefs d'Etat et têtes couronnées attendus aux funérailles du pape samedi
-
La reine Sonja de Norvège quitte l'hôpital après des difficultés respiratoires
-
Le pianiste Igor Levit va donner un concert de plus de 16 heures à Londres
-
L'or à plus de 3.500 dollars, le dollar sans élan face aux tensions entre Trump et la Fed
-
Etats-Unis: le gouvernement va collecter les dettes étudiantes impayées
-
Le retard fatal d'Athènes pour se préparer aux canicules
-
Les funérailles du pape se dérouleront samedi matin place Saint-Pierre
-
Taxes douanières: un responsable américain défend au Cambodge la politique de Trump
-
Play-offs NBA: Detroit met fin contre New York à une disette de 17 ans
-
La Bourse de Paris recule, attentive aux tensions entre Trump et la Fed
-
En pleine guerre commerciale, le suisse Roche va investir massivement aux Etats-Unis
-
La reine Sonja de Norvège hospitalisée à cause de difficultés respiratoires
-
Macron à La Réunion pour faire le point sur le chikungunya et les dégâts du cyclone Garance
-
Le Vatican prépare les obsèques du pape, où sont attendus Trump et Macron
-
Les migrants pleurent un pape qui les défendait face à Donald Trump
-
Oubliée la dynamite? Les talibans assurent vouloir préserver le patrimoine afghan
-
Basket/Euroligue: Paris à Istanbul pour viser toujours plus haut
-
Face aux menaces de Trump, les Québécois se découvrent plus Canadiens qu'ils ne le pensaient
-
Des shampoings aux aspirateurs, le petit commerce souffre des droits de douane de Trump
-
Pour se nourrir, l'Indonésie risque une déforestation massive
-
Action collective pour fédérer des hôteliers français et espagnols s'estimant lésés par Booking
-
Bluesky, rival de X, institue une icône pour les comptes certifiés
-
Concert "Solidarité Congo" à Paris: pluie de stars et discours engagés attendus
-
Macron attendu à La Réunion sur le chikungunya et les dégâts du cyclone Garance
-
Le Vatican en deuil prépare les obsèques du pape

L'Ukraine se prépare à la chute de Marioupol et à un assaut russe dans l'est
Les forces ukrainiennes ont dit lundi se préparer à la chute de Marioupol, port stratégique du sud-est assiégé depuis plus de 40 jours par l'armée russe et largement détruit, et fortifient leurs positions dans l'est dans l'attente d'une offensive imminente de Moscou.
"Selon nos informations, l'ennemi a presque terminé sa préparation pour un assaut sur l'est. L'attaque aura lieu très prochainement", a averti le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense, Oleksandre Motouzianik.
Sur le plan diplomatique, le chancelier autrichien Karl Nehammer, premier responsable européen à se rendre à Moscou depuis l'invasion de l'Ukraine, devait y tenter dans la journée d'obtenir des corridors humanitaires, alors que de nouvelles sanctions européennes étaient discutées à Luxembourg.
"Aujourd'hui sera probablement l'ultime bataille" à Marioupol "car nos munitions s'épuisent", a écrit lundi sur Facebook la 36e brigade de la marine nationale des forces armées ukrainiennes, qui combat dans cette ville.
Les Russes font depuis des semaines le siège de Marioupol, dont la prise leur permettrait de consolider leurs gains territoriaux sur la bande côtière le long de la mer d'Azov en reliant les régions du Donbass à la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014.
"Ce sera la mort pour certains d'entre nous et la captivité pour les autres. Nous ne savons pas ce qu'il va se passer, mais nous vous demandons vraiment de vous souvenir (de nous) avec un mot gentil", a demandé la 36e brigade aux Ukrainiens.
"Pendant plus d'un mois, nous avons combattu sans réapprovisionnement en munitions, sans nourriture, sans eau", faisant "le possible et l'impossible", a ajouté cette unité, précisant que "la moitié" de ses membres sont blessés.
S'adressant lundi à l'Assemblée nationale de Corée du Sud par visioconférence, M. Zelensky a affirmé que la Russie avait "complètement détruit" Marioupol, et dit redouter que des "dizaines de milliers de personnes" y aient péri.
"C'était une ville d'un demi-million d'habitants. Les occupants l'ont assiégée et n'ont même pas permis d'y acheminer l'eau et les vivres. Les Russes (...) l'ont réduite en cendres".
Il a accusé la Russie de vouloir faire de cette ville martyre "un exemple", appelant la Corée du Sud à aider son pays en lui fournissant des équipements militaires, "des avions aux tanks".
Les forces ukrainiennes ont par ailleurs continué ce weekend à fortifier leurs positions dans l'est, autour du Donbass et dans cette région, dont une partie est contrôlée depuis 2014 par des séparatistes prorusses.
Après avoir revu ses plans à la baisse et retiré ses troupes de la région de Kiev et du nord de l'Ukraine, Moscou a fait de la conquête totale du Donbass son objectif prioritaire.
- "Enfer humanitaire" -
Des analystes estiment que le président russe Vladimir Poutine, embourbé face à la résistance acharnée des Ukrainiens, veut obtenir une victoire dans cette région avant le défilé militaire du 9 mai marquant sur la Place Rouge la victoire soviétique sur les nazis.
"La semaine prochaine", "les troupes russes passeront à des opérations encore plus importantes dans l'est", a averti dimanche soir M. Zelensky.
"La bataille pour le Donbass durera plusieurs jours, et pendant ces jours nos villes pourraient être complètement détruites", a prédit pour sa part sur Facebook Serguiï Gaïdaï, le gouverneur de la région de Lougansk, dans le Donbass, en appelant de nouveau les civils à quitter la région. Selon lui, "le scénario de Marioupol peut se répéter dans la région de Lougansk".
Le ministère de la Défense russe a accusé dimanche les Ukrainiens et les Occidentaux de provocations "monstrueuses et sans pitié" et de meurtres de civils à Lougansk.
Vendredi, toujours dans l'est, une frappe de missile russe devant la gare de Kramatorsk avait fait 57 morts dont au moins 5 enfants.
Alors que la population tente de fuir la région, les frappes aériennes et les bombardements continuent: dimanche à Kharkiv (est), la deuxième ville du pays, et dans sa banlieue, ils ont fait au moins 11 morts, dont un enfant de 7 ans, et 14 blessés, selon les autorités régionales.
Côté diplomatie, après s'être rendu en Ukraine samedi, Karl Nehammer doit rencontrer à Moscou dans l'après-midi et à huis clos Vladimir Poutine.
"Nous devons saisir toutes les occasions de mettre fin à l'enfer humanitaire en Ukraine", a déclaré dans la matinée son ministre des Affaires étrangères Alexander Schallenberg, avant une réunion avec ses homologues de l'UE à Luxembourg.
M. Nehammer, qui "n'a pas de mandat européen" et vient à Moscou de son "initiative personnelle", va notamment plaider auprès de M. Poutine pour la mise en place de "corridors humanitaires", a expliqué M. Schallenberg, ajoutant: "Nous voulons que les organisations humanitaires internationales puissent faire leur travail".
"Toute voix qui fait comprendre au président Poutine comment est la réalité en dehors des murs du Kremlin n'est pas une voix perdue", a-t-il conclu, tout en reconnaissant que "personne n'attend un miracle".
M. Nehammer avait dimanche indiqué qu'il comptait évoquer au Kremlin les "crimes de guerre" à Boutcha, au nord-ouest de Kiev, devenue un symbole des atrocités de la guerre en Ukraine. Près de 300 personnes y ont été enterrées dans des fosses communes, selon les autorités ukrainiennes, qui accusent les Russes de massacres, ce que Moscou dément en bloc, dénonçant une "manipulation".
A Luxembourg, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne étudiaient lundi un sixième paquet de sanctions contre Moscou, qui ne touchera toutefois pas les achats de pétrole et de gaz. Le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell avait annoncé son intention de lancer lundi la discussion sur un embargo pétrolier, "mais une proposition formelle n'est pas sur la table", avait reconnu vendredi un haut fonctionnaire européen.
- 5.600 enquêtes -
Volodymyr Zelensky a appelé les Occidentaux à "suivre l'exemple du Royaume-Uni", dont le Premier ministre Boris Johnson a effectué une visite surprise en Ukraine samedi, en imposant "un embargo total sur les hydrocarbures russes".
Lundi, la banque française Société Générale, très impliquée jusqu'ici en Russie, s'est ajoutée à la liste des entreprises occidentales qui ont annoncé cesser leurs activités dans le pays depuis l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes le 24 février.
Quelques heures plus tard, le fabricant suédois d'équipements télécoms Ericsson a indiqué suspendre ses activités en Russie, où il fournit deux des principaux opérateurs de téléphonie mobile. La Russie et l'Ukraine représentent moins de 2% de son chiffre d'affaires.
Dans les environs de Kiev, occupés plusieurs semaines durant par l'armée russe, la recherche des corps se poursuit.
"A ce jour, nous avons 1.222 personnes tuées, pour la seule région de Kiev", a déclaré dimanche Mme Venediktova à la chaîne britannique Sky News.
Elle n'a pas précisé si les corps découverts étaient exclusivement ceux de civils, mais elle a également fait état de 5.600 enquêtes ouvertes pour crimes de guerre présumés depuis le début de l'invasion russe, dont ceux de Boutcha.
Tout en dénonçant les exactions russes, le ministre des Affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kouleba, s'est toutefois dit dimanche sur la chaîne américaine NBC ouvert à la négociation avec Moscou pour éviter de nouveaux "massacres".
burx-emd/uh/sg
L.Mason--AMWN