- Une minute de silence pour "entourer les Mahorais" après le cyclone dévastateur à Mayotte
- Câbles rompus en Baltique: le parquet suédois n'a pas été autorisé à mener son enquête à bord du Yi Peng 3
- Une minute de silence nationale pour "entourer les Mahorais" après un cyclone dévastateur à Mayotte
- Royaume-Uni: croissance nulle au troisième trimestre, inquiétude pour la suite
- Le Japon accuse Google d'infraction à la législation antitrust
- Rétrospective 2024: l'éclatant retour au sommet de la gymnaste Simone Biles
- Rétrospective 2024: l'or olympique au rugby à VII pour la star française Antoine Dupont
- Ski alpin: Haugan en tête du slalom d'Alta Badia, Noël 3e
- Automobile: Nissan et Honda ouvrent des négociations pour fusionner
- La Bourse de Paris, rassurée, évolue proche de l'équilibre
- Trump dit vouloir "stopper le délire transgenre" dès son premier jour
- Câbles sabotés dans la Baltique : Pékin promet de poursuivre la "coopération"
- Mayotte: dix jours après le cyclone, journée de "deuil national" et minute de silence
- Jour de validation des élections au Mozambique, risque d'embrasement
- Reportée, l'annonce du gouvernement au plus tôt lundi soir
- Guatemala : des membres d'une secte juive tentent de reprendre 160 enfants secourus par les autorités
- La Corée du Sud évalue à 1.100 les soldats nord-coréens tués ou blessés face aux Ukrainiens
- NBA: Jokic et les Nuggets arrachent la victoire aux Pelicans
- Vendée Globe: Richomme et Dalin dans un mouchoir de poche à l'approche du Horn
- Bassin d'Arcachon: un an après la pollution, la filière ostréicole peine à se relever
- Guatemala: des membres d'une secte tentent de reprendre 160 enfants secourus par les autorités
- Automobile: Nissan et Honda sur le point d'ouvrir les discussions pour fusionner
- Dans le ciel balte, les chasseurs ultramodernes de l'Otan pour dissuader la Russie
- Mayotte: dix jours après le cyclone, journée de "deuil national" en France
- Reportée, l'annonce du gouvernement au plus tôt lundi
- Jour de validation des élections au Mozambique, menacé de "chaos"
- Guatemala: des familles d'une secte réclament le retour de 160 enfants secourus par les autorités
- Coupe de France: le PSG écarte difficilement Lens aux tirs au but
- Coupe de France: le PSG s'en sort aux tirs au but, Auxerre éliminé par Dunkerque
- Italie: l'Atalanta arrache une onzième victoire de suite
- Le nouveau dirigeant de la Syrie annonce que toutes les armes seront placées sous le contrôle de l'Etat
- Vendée Globe: Dalin reste au contact de Richomme à l'approche du cap Horn
- Foot: Liverpool surclasse Tottenham (6-3) et conforte sa première place
- Coupe de France: Auxerre sorti par Dunkerque, Marseille et Monaco déroulent
- Le nouvel homme fort de la Syrie annonce que toutes les armes seront placées sous le contrôle de l'Etat
- "Derniers réglages" en cours, mais l'annonce d'un nouveau gouvernement reportée
- Espagne: vainqueur du FC Séville, le Real chippe la deuxième place au Barça
- Poutine reçoit le Premier ministre slovaque, en visite surprise à Moscou
- Angleterre : fin de série pour Chelsea, United sombre
- Coupe de France: Marseille élimine Saint-Etienne sans trembler
- "Derniers réglages" en cours pour la composition du gouvernement Bayrou
- Le gouvernement Scholz veut faire toute la lumière sur l'attaque de Magdebourg
- Le nouvel homme fort de la Syrie reçoit le chef de la diplomatie turque
- Poutine promet encore plus de "destructions" à l'Ukraine après une attaque en Russie samedi
- Malgré l'espoir d'un cessez-le-feu, la violence se poursuit à Gaza
- Ski alpin: Odermatt remporte le géant d'Alta Badia, devant le surprenant Léo Anguenot
- Neige dans les Alpes: vigilance sur les routes mais "cadeau de Noël" en stations
- Le pape François persiste et condamne encore "la cruauté" des frappes contre Gaza
- Biathlon: le Norvégien Tarjei Boe remporte la mass start du Grand-Bornand
- Le gouvernement Scholz promet des explications après l'attaque de Magdebourg
Ukraine: Washington s'inquiète des "risques mondiaux", la Chine soutient la Russie
Les Etats-Unis ont mis en garde contre les "risques mondiaux" d'une invasion russe de l'Ukraine et assuré avoir proposé une "voie diplomatique sérieuse" pour éviter une nouvelle guerre, après avoir rejeté l'une des principales demandes de Moscou en refusant de fermer la porte de l'Otan à Kiev.
Pékin a pour sa part apporté jeudi son soutien à Moscou, alors que l'heure de vérité approche, menaces, bruits de bottes, mais aussi lueurs d'espoir alternant à un rythme effréné.
Mercredi, Washington a dit s'attendre à une possible attaque des forces russes d'ici "mi-février", tandis qu'à Paris, une réunion des émissaires russe et ukrainien sur le conflit en cours dans l'est de l'Ukraine a abouti à un rare engagement commun à préserver le cessez-le-feu.
"Tout indique" que le président russe Vladimir Poutine "va faire usage de la force militaire à un moment donné, peut-être entre maintenant et mi-février", a lancé la vice-secrétaire d'Etat américaine Wendy Sherman.
Elle a souligné que l'ouverture des Jeux olympiques de Pékin le 4 février pourrait influer "sur son calendrier", pour éviter d'offenser le président Xi Jinping au cours de cet événement majeur pour la Chine.
Mais à huit jours de l'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de Pékin, qui s'accompagnent traditionnellement d'une "trêve" dans les conflits mondiaux, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, s'est entretenu par téléphone avec son homologue américain Antony Blinken au sujet de l'Ukraine.
"Les préoccupations raisonnables de la Russie en matière de sécurité doivent être prises au sérieux et recevoir une solution", lui a lancé M. Wang, appelant selon Pékin "toutes les parties à s'abstenir d'accroître les tensions et monter la crise en épingle".
Selon le département d'Etat, M. Blinken a souligné de son côté à son homologue chinois "les risques mondiaux pour la sécurité et l'économie que poserait une nouvelle agression russe contre l'Ukraine".
- "Porte ouverte" -
Les Américains et l'Alliance atlantique avaient remis mercredi deux lettres distinctes aux Russes, qui exigeaient une réponse écrite aux projets de traités qu'ils avaient adressés mi-décembre aux Occidentaux.
Les Etats-Unis ont "clairement fait savoir" qu'ils défendaient "le principe de la porte ouverte à l'Otan", a martelé Antony Blinken. Autrement dit, pas question de s'engager formellement à ne jamais laisser l'Ukraine entrer dans l'Alliance.
Tout en réitérant les avertissements occidentaux d'une riposte sans précédent contre la Russie en cas d'invasion du pays voisin, il a assuré que cette missive américaine offrait "une voie diplomatique sérieuse si la Russie le souhaite", et s'est dit prêt à parler à nouveau "dans les prochains jours" avec son homologue russe Sergueï Lavrov.
"Nous tendons à nouveau la main à la Russie pour essayer de poursuivre une voie de dialogue (...) mais nous nous sommes également préparés pour le pire", a résumé pour sa part le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.
La Russie va-t-elle saisir cette main tendue, ou jugera-t-elle le rejet de ses exigences-clés comme un casus belli?
"C'est un arbitrage qui sera fait par Poutine lui-même", a estimé Marie Dumoulin, du cercle de réflexion European Council on Foreign Relations. "Personne, même au sein du système russe, ne sait dans quel sens ira la décision."
Parallèlement, des négociateurs russe et ukrainien, réunis à Paris avec les médiateurs français et allemand, ont affirmé dans un communiqué commun leur "respect inconditionnel du cessez-le-feu" entre forces ukrainiennes et séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine, promettant de se revoir "à Berlin dans deux semaines".
La France a salué "un bon signal" de "réengagement" des Russes malgré des "conditions difficiles", avant l'entretien prévu vendredi entre le président français Emmanuel Macron et Vladimir Poutine.
Mais le principal représentant des séparatistes prorusses de l'Est de l'Ukraine, Denis Pouchiline, à la tête du bastion rebelle de Donestk, a réclamé jeudi que Moscou leur fournisse des armes pour faire face aux forces de Kiev.
- "Voie belliqueuse" -
Renforçant le sentiment d'une possible déflagration imminente, Washington a "exhorté" mercredi ses ressortissants en Ukraine à "envisager de partir maintenant" pour éviter d'être piégés "dans une zone de conflit.
En face, Sergueï Lavrov a promis des "mesures de riposte nécessaires" si l'Occident poursuit sur cette "voie belliqueuse", dénonçant une "hystérie" occidentale quant à l'imminence supposée d'une intervention militaire russe en Ukraine.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a aussi minimisé l'impact d'éventuelle sanctions personnelles de Washington contre Vladimir Poutine, envisagées mardi par le président américain Joe Biden. Elles ne seraient "pas douloureuses politiquement" pour le chef de l'Etat russe, bien que "destructrices" pour les relations entre Moscou et les Occidentaux, a-t-il prévenu.
Y.Kobayashi--AMWN