
-
Ligue 1: mission gestion pour Paris avant Arsenal
-
Athlétisme: Ligue de diamant à Shanghai et Grand Slam Track à Miami, duels à distance
-
Allemagne: première balle de titre pour le Bayern de Kompany
-
Boxe: Bruno Surace, deuxième round à Ryad
-
F1: Hamilton affiche un état d'esprit "exemplaire" et "progresse", affirme Vasseur à l'AFP
-
A la frontière pakistanaise, la vie en suspens des villages indiens
-
Le projet d'Elon Musk de créer une ville en passe de devenir réalité au Texas
-
Le Gabon investit samedi l'ancien général putschiste Oligui Nguema
-
Carney promet de transformer profondément l'économie canadiennne pour affronter Trump
-
NBA: Popovich quitte le banc des Spurs, la fin d'une époque
-
Plus de 20 frappes israéliennes à travers la Syrie, "les plus violentes" cette année (ONG)
-
Apple s'ouvre aux paiements hors de sa boutique d'applications, un tournant
-
A Singapour, des élections à valeur de test pour le nouveau Premier ministre
-
Les Australiens aux urnes, préoccupés par l'inflation et les droits de douane
-
Tennis: Ruud l'éternel second contre l'étoile montante Draper en finale à Madrid
-
Attaques de prisons: 21 suspects mis en examen, la piste des narcotrafiquants confirmée
-
Ligue 1: Nice arrache une victoire précieuse contre Reims
-
Wall Street termine la semaine en hausse, optimiste après l'emploi américain
-
Ligue 2: le Paris FC au rendez-vous de ses ambitions
-
Les Chypriotes-turcs manifestent contre l'autorisation du voile au lycée
-
Débouté par la justice, le prince Harry veut se réconcilier avec sa famille
-
Le gouvernement américain demande à une juge de démanteler l'activité publicitaire de Google
-
La sortie du jeu "GTA VI" repoussée à mai 2026, le titre de l'éditeur Take-Two plonge
-
La Bourse de Paris termine en forte hausse, profitant d'un vent d'optimisme
-
Antisémitisme: Jérôme Guedj, de gré ou de force dans la mêlée
-
Le roi Charles III et Camilla en visite au Canada les 26 et 27 mai (palais)
-
Le prince Harry perd son recours en justice sur sa protection policière
-
La Syrie condamne la frappe israélienne près du palais présidentiel après des violences contre les druzes
-
Wall Street ouvre en hausse, rassurée par l'emploi américain
-
Champions Cup: Ramos nouvelle victime de l'hécatombe toulousaine avant Bordeaux-Bègles
-
Gérard Depardieu en tournage au Portugal sous la direction de Fanny Ardant
-
Protection des données européennes: TikTok lourdement sanctionné pour ses failles en Chine
-
Le Cachemire pakistanais appelle à "stocker la nourriture" après de nouveaux tirs nocturnes avec l'Inde
-
Foot: la Ligue de football professionnel et DAZN mettent fin à leur "différend" judiciaire (LFP)
-
Allemagne: le débat sur le parti AfD, classé "extrémiste de droite", est relancé
-
Frappe israélienne près du palais présidentiel de Damas après des violences contre les druzes
-
Frappes israélienne près du palais présidentiel de Damas après des violences contre les druzes
-
Foot: la blessure de Dembélé aux ischio-jambiers "évolue favorablement", selon le PSG
-
Attaques de prisons: 21 suspects présentés à la justice, la piste des narcotrafiquants confirmée
-
Rio grouille de "petits monstres" fans de Lady Gaga
-
Ouganda: l'armée arrête le chef de la sécurité de l'opposant Wine
-
Transfert de données de l'UE vers la Chine: TikTok condamné à 530 millions d'euros
-
Hong Kong: la croissance accélère mais risque de ralentir avec les droits de douane américains
-
Au Vatican, la cheminée qui annoncera l'élection du pape a été installée
-
Louer une poule, nouvelle mode contre la flambée du prix des oeufs aux Etats-Unis
-
Trump contre Toyota? Sur les routes japonaises, les voitures américaines brillent par leur absence
-
NBA: Doncic, LeBron, un nouveau pivot, les défis des décevants Lakers
-
Trump ordonne à l'Etat de cesser de financer les médias publics PBS et NPR
-
Vatican: la cheminée sur la chapelle Sixtine installée en vue du conclave
-
Dîner mortel aux champignons en Australie: l'accusée n'a jamais demandé de nouvelles des invités, selon son mari

Marine Le Pen, l'héritière qui a banalisé l'extrême droite
Marine Le Pen est parvenue dimanche pour la deuxième fois au second tour de l'élection présidentielle face à Emmanuel Macron, fruit d'une "dédiabolisation" de son image - mais pas de son programme - menée pas à pas depuis 10 ans.
Héritière ambitieuse au tempérament orageux, la benjamine des trois filles de Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national depuis rebaptisé Rassemblement national, était déjà parvenue en 2017 - comme son père 15 ans plus tôt - au second tour de la présidentielle.
Après un débat raté, l'opposante de 53 ans, désormais députée du Pas-de-Calais (nord), avait repris espoir après la victoire du RN aux européennes en 2019.
Mais un semi-échec aux municipales de 2020 et le net recul de son parti aux régionales en 2021 avaient suscité le doute, même si elle a été adoubée candidate pour 2022 à son congrès en juillet.
La candidature radicale d'Eric Zemmour à l'automne l'a faite trembler mais l'a aussi fait apparaître, par contraste, comme recentrée, tandis qu'elle a "lissé" son image, laissant tomber toute agressivité, privilégiant le pouvoir d'achat, ce qui fait passer au second plan ses propositions, pourtant inchangées, contre l'immigration et l'islamisme.
Comme sa soeur Yann, son destin s'est d'abord inscrit dans le giron du "diable de la République". "Quoi qu'il arrive, tu es mon père", avait-elle dit à Jean-Marie Le Pen après une violente brouille en 2005.
- Ascension -
Avocate de formation, Marine Le Pen a porté les couleurs du Front national pour la première fois aux législatives en 1993. Avec le soutien de son père, elle a pris la présidence du parti début 2011, écartant progressivement les vieux barons.
Deux fois divorcée, mère de trois enfants, séparée d'une des figures du mouvement, Louis Aliot, Marine Le Pen insiste alors sur l'économie, parent pauvre du discours du RN: forte dose de protectionnisme et sortie de l'euro, avant d'y renoncer après la présidentielle de 2017, pour séduire les "perdants" de la mondialisation.
Des thèmes gagnants: à toutes les élections intermédiaires d'avant 2017, le RN progresse.
Elle "dédiabolise" le parti de son image antisémite et raciste, jusqu'à en exclure en août 2015 son père, dont elle a toléré pendant des années les propos, pour certains condamnés en justice. "J'ai adulé cet homme", confie-t-elle. "Je me suis beaucoup battue pour lui mais à un moment donné, cela devait s'arrêter".
Ses relations avec son père se sont depuis apaisées jusqu'à ce qu'elle obtienne son soutien pour 2022.
Marine Le Pen engage ensuite la "normalisation": elle renonce à sortir de l'euro, change le nom du parti pour "rassembler" et surtout lisse son image, tout sourire entourée de ses chats. Mais ces revirements lui valent d'être accusée de "banaliser" le parti.
Les Français "ne croient plus au loup-garou", assure-t-elle.
- "France tranquille" -
Ces dernières années, elle a brouillé les lignes, se proclamant "meilleur bouclier" des Français juifs, rendant hommage à Charles de Gaulle que l'extrême droite haïssait, arborant République et laïcité en étendard contre "le fondamentalisme islamiste" mais jugeant l'islam "compatible avec la République".
Elle défend désormais la "France tranquille" face au président du "chaos", et appelle droite et gauche à la rejoindre dans "un gouvernement d'union nationale".
Elle n'a pourtant pas renoncé à combattre l'immigration, en proposant d'inscrire dans la Constitution la "priorité nationale" et la primauté du droit français sur le droit international, ainsi que l'islamisme, en interdisant le port du voile.
Face à Eric Zemmour et à la guerre en Ukraine, qui a généré une hausse des prix, elle s'est concentrée sur le pouvoir d'achat, promettant de rendre entre 150 à 200 euros par mois à chaque ménage.
Elle reste poursuivie par les affaires politico-judiciaires, inculpée pour "détournements de fonds publics" dans une enquête sur des emplois fictifs du RN au Parlement européen, et des proches ont été condamnés pour escroquerie lors des campagnes en 2012.
F.Schneider--AMWN