
-
France: le taux de chômage stable malgré la hausse des licenciements économiques
-
La Bourse de Paris en hausse à l'issue d'une semaine marquée par la trêve sino-américaine
-
Medinski, historien nationaliste et négociateur en chef de Poutine à Istanbul
-
Fifa: colère des Européens contre le retard d'Infantino au Congrès
-
Première rencontre attendue entre Ukrainiens et Russes à Istanbul
-
Championnats du monde de triathlon: Cassandre Beaugrand "encore affamée de victoires"
-
Ressortissants détenus: la France dépose plainte contre l'Iran devant la CIJ, annonce Barrot
-
Le récit de persécution divise les fermiers afrikaners à la plus grande foire du pays
-
Tour d'Europe des stades: Naples à portée du scudetto, l'Europe et la Cup en Angleterre
-
Russes et Ukrainiens à Istanbul pour de possibles pourparlers sous médiation turque
-
Nucléaire: pourparlers à Istanbul entre l'Iran et trois pays européens
-
Donald Trump achève à Abou Dhabi une tournée régionale riche en promesses d'investissements
-
L'assaillant de Salman Rushdie connaîtra sa peine vendredi
-
Russes et Ukrainiens à Istanbul pour des pourparlers, sans assurance d'une rencontre directe
-
Mexique: enquête et spéculations après l'assassinat en direct d'une influenceuse
-
Enquête ouverte contre le chanteur soul Smokey Robinson, accusé de viols et d'agressions sexuelles
-
Japon: l'économie se contracte au 1er trimestre, l'horizon s'assombrit
-
Arrestation en Colombie du principal suspect du massacre de 13 employés d'une mine au Pérou
-
Venezuela: la cheffe de l'opposition promet "bureaux de vote vides" lors des élections
-
Le chanteur Chris Brown inculpé de coups et blessures volontaires au Royaume-Uni
-
Les Uruguayens ont dit un dernier adieu à leur ex-président "Pepe" Mujica
-
L'Assemblée approuve un moratoire sur les fermetures de maternité
-
Espagne: les promesses d'un Barça champion pour la 28e fois
-
Wall Street mitigée après des indicateurs économiques américains
-
Derrière le droit du sol, la Cour suprême américaine soupèse les pouvoirs des juges
-
Eurovision: deux heures de spectacle avant de connaître les finalistes
-
Les adieux à "Pepe Mujica se poursuivent en présence des présidents Lula et Boric
-
Pesticides, eau: le patron de la FNSEA appelle à de "nouvelles actions" à partir du 26 mai
-
Pourparlers russo-ukrainiens en Turquie : Zelensky et les Etats-Unis sceptiques
-
Au procès de P. Diddy, la défense lance l'assaut contre Cassie
-
Tennis: Sinner en démonstration, Paolini en finale, l'Italie en fête à Rome
-
Sanofi: l'investissement massif aux Etats-Unis passe mal en France
-
"Violeur de la Sambre": Dino Scala mis en examen pour 13 nouveaux cas de violences sexuelles
-
Dengue et chikungunya: autour de 2.000 cas importés depuis début 2025 en France métropolitaine
-
La Bourse de Paris grappille du terrain après des indicateurs économiques américains
-
Tour d'Italie: Groves émerge au milieu du chaos
-
Tennis: Paolini en finale à Rome, l'Italie au zénith
-
La délégation ukrainienne en route, sans Zelensky, pour les pourparlers avec la Russie
-
Cannes: la compétition de nouveau en vedette, hommage à la photographe gazaouie tuée
-
Au procès de P. Diddy, la défense lance ses premières piques contre Cassie
-
Tennis: Paolini en finale à Rome, première pour l'Italie depuis 2014
-
Eurovision: les dix derniers finalistes dévoilés ce soir
-
Le président du Soudan du Sud "est vivant", affirme son gouvernement face aux rumeurs
-
ArcelorMittal veut rassurer sur sa présence à Dunkerque, mais maintient son plan social
-
Le Royaume-Uni envisage des "centres de retour" pour migrants hors de ses frontières
-
La statue de Melania Trump disparaît mystérieusement en Slovénie
-
Plus de 100 morts dans de nouveaux bombardements israéliens à Gaza
-
Le secteur des cryptomonnaies fait l'éloge de Trump et réclame une clarté réglementaire
-
Libye: l'ONU très inquiète après trois jours de violents combats
-
Le cognac reste une pomme de discorde entre Paris et Pékin après une rencontre

Nouvelles sanctions occidentales contre la Russie, l'Ukraine poursuit les évacuations de civils dans l'est
La Russie, accusée de "crimes de guerre" en Ukraine, a fait l'objet jeudi d'un embargo de l'UE sur son charbon et de nouvelles sanctions du G7 et de Washington, tandis que Kiev exhortait les civils à fuir les régions de l'Est, menacées par une offensive russe.
Les représentants des Vingt-Sept ont décidé également la fermeture des ports européens aux navires russes, dans le cadre d'une cinquième salve de sanctions contre Moscou, a annoncé la présidence française du Conseil de l'UE.
L'UE est prête parallèlement à débloquer 500 millions d'euros de plus pour financer des armes pour l'Ukraine, a annoncé le président du Conseil européen Charles Michel.
C'est la première fois que les Européens frappent le secteur énergétique russe, dont ils sont très dépendants.
Ce paquet "très substantiel" prévoit l'interdiction d'exportations vers la Russie, notamment de biens de haut technologie, à hauteur de 10 milliards d'euros, de nouvelles sanctions contre des banques russes, selon la même source.
De leur côté les pays du G7 ont annoncé de nouvelles sanctions économiques à l'encontre de la Russie, dont une interdiction de tout nouvel investissement dans des secteurs clefs en réaction à "la poursuite de l'escalade de la guerre" en Ukraine.
Et par un vote au Congrès, les Etats-Unis ont officiellement révoqué jeudi le statut commercial de la Russie et du Belarus, ouvrant la voie à des droits de douane punitifs.
Ces nouvelles sanctions interviennent alors que l'assemblée générale des Nations unies, qui rassemble tous les pays membres et au sein de laquelle il n'y a pas de droit de veto, a adopté dans la journée la suspension de la Russie du Conseil des droits de l'Homme, la deuxième dans l'histoire de l'ONU après l'éviction de la Libye en 2011.
Le président américain Joe Biden a, dans un communiqué, "applaudi" ce vote, estimant que "les mensonges de la Russie ne tiennent pas face aux preuves incontestables de ce qui se passe en Ukraine."
Les indications de viols, de tortures, d'exécutions - avec dans certains cas des corps profanés - sont une insulte à l'humanité", a-t-il ajouté.
Ces initiatives font suite à la vague d'indignation après la découverte de dizaines de morts, portant des vêtements civils et pour certains les mains attachées dans le dos, dans les zones dont s'est retirée l'armée russe et notamment dans la localité de Boutcha, près de Kiev.
L'Ukraine et ses soutiens accusent les troupes russes qui ont quitté le nord du territoire ukrainien et ainsi cessé de chercher à prendre la capitale, d'être responsables de ces "crimes de guerre".
La Russie dément toute exaction, dénonçant une "provocation" ukrainienne. Elle a qualifié le vote d'"illégal".
- vingt-six corps extraits des décombres -
Vingt-six corps ont été extraits par les secouristes ukrainiens des décombres de deux immeubles d'habitation bombardés à Borodianka, au nord-ouest de Kiev, a annoncé jeudi la procureure générale d'Ukraine Iryna Venediktova.
C'est "la ville la plus détruite de la région" de la capitale, a-t-elle souligné sur Facebook. "Seule la population civile a été visée".
Dans un message vidéo jeudi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré que la situation à Borodianka est "bien plus horrible" qu'à Boutcha. "Il y a plus de victimes".
Mais "chaque crime sera élucidé et chaque bourreau sera retrouvé", a-t-il dit. "Je le souligne encore une fois : il faut plus de sanctions, des sanctions plus courageuses".
- Dernière chance -
A Marioupol (sud-est), cité portuaire assiégée et dévastée par l'armée russe depuis fin février et où se terrent toujours quelque 100.000 habitants, le "nouveau maire" proclamé par les forces pro-russes a annoncé jeudi qu'"environ 5.000 personnes" étaient mortes parmi la population civile de cette ville ukrainienne.
"Environ 60 à 70% du parc de logements a été détruit ou partiellement détruit", a ajouté Konstantin Ivachtchenko, nommé à la tête de la ville mercredi par Denis Pouchiline, dirigeant des séparatistes de Donetsk.
Les autorités ukrainiennes ont avancé des bilans beaucoup plus lourds.
Mais c'est l'Est de l'Ukraine qui fait désormais figure de principal objectif des forces russes, qui ont subi "des pertes militaires importantes", a reconnu jeudi le porte-parole du Kremlin, évoquant "une immense tragédie"
Craignant une offensive contre ces régions orientales, les autorités ukrainiennes ont à nouveau appelé la population civile à les quitter.
"Les prochains jours sont peut-être la dernière chance pour partir. Toutes les villes libres de la région de Lougansk sont sous le feu ennemi" et les forces russes sont" en train de couper toutes les voies possibles de sortie", a averti sur Facebook son gouverneur, Serguiï Gaïdaï.
Un nouvel appel concernant notamment la ville de Severodonetsk, la plus à l'est tenue par les forces ukrainiennes, pilonnée par les troupes russes et où des journalistes de l'AFP ont vu jeudi des civils évacués par cars, pendant que des explosions retentissaient régulièrement à sa périphérie.
"Ça tombe de partout. Ce n'est plus possible", raconte Denis, un quadragénaire pâle comme un linge, le visage émacié, à qui on donnerait la soixantaine. "On trouve encore un peu de pain le matin à la boutique. Des volontaires et l'armée nous donnent des vivres".
"Regardez les impacts de roquettes, les appartements détruits autour de vous", montre du menton une grand-mère, serrant son sac à main contre la poitrine. "Cela fait plus d'un mois que l'on vit dans la cave. Je n'ai plus de gaz, d'électricité ni d'eau".
Un "grand nombre" d'évacués sont déjà arrivés à Dnipro, a annoncé jeudi le maire de cette ville industrielle d'un million d'habitants sur le Dniepr, le fleuve qui marque la limite des régions orientales du pays. Il les a d'ailleurs exhortés à "partir, pour (ceux) qui le peuvent", dans les régions encore plus à l'ouest "car c'est plus sûr là-bas".
- Des armes "maintenant" -
Et pour se préparer à contrer l'offensive attendue dans le Donbass, Kiev réclame l'aide des Occidentaux.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères s'est rendu à Bruxelles pour demander des livraisons immédiates d'armes à ses homologues de l'Alliance atlantique.
"Soit vous nous aidez maintenant, et je parle de jours, pas de semaines, soit votre aide arrivera trop tard. Et beaucoup de gens vont mourir", a martelé Dmytro Kouleba à l'issue de la réunion.
Et de mettre en garde : "au moment où nous parlons, la bataille pour le Donbass est en cours". Elle "vous rappellera" la "Deuxième Guerre mondiale", avec "des milliers de chars, de véhicules blindés, des avions, de l'artillerie".
Le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg, a assuré que "les alliés étaient conscients de l'urgence de fournir plus de soutien à l'Ukraine". Il a évoqué un "soutien significatif", estimant "préférable de ne pas se montrer trop précis sur les armements qui seront fournis".
Le volet diplomatique de la crise ne laisse transparaître aucun signe de progrès. La Russie a affirmé jeudi que l'Ukraine était revenue sur certaines des propositions qu'elle avait faites au cours de pourparlers fin mars à Istanbul et que la Russie avait dit accueillir positivement.
Kiev a immédiatement répliqué, en appelant Moscou à "réduire son degré d'hostilité" dans les négociations. Et M. Kouleba a accusé son homologue russe Sergueï Lavrov de se rendre "complice des crimes" commis par l'armée russe en les justifiant.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé qu'elle se rendrait vendredi à Kiev pour exprimer son "soutien indéfectible" à l'Ukraine dans son "combat courageux" contre l'invasion russe.
burx-so/bds/ial/mm
F.Bennett--AMWN