
-
Oubliée la dynamite? Les talibans assurent vouloir préserver le patrimoine afghan
-
Basket/Euroligue: Paris à Istanbul pour viser toujours plus haut
-
Face aux menaces de Trump, les Québécois se découvrent plus Canadiens qu'ils ne le pensaient
-
Des shampoings aux aspirateurs, le petit commerce souffre des droits de douane de Trump
-
Pour se nourrir, l'Indonésie risque une déforestation massive
-
Action collective pour fédérer des hôteliers français et espagnols s'estimant lésés par Booking
-
Bluesky, rival de X, institue une icône pour les comptes certifiés
-
Concert "Solidarité Congo" à Paris: pluie de stars et discours engagés attendus
-
Macron attendu à La Réunion sur le chikungunya et les dégâts du cyclone Garance
-
Le Vatican en deuil prépare les obsèques du pape
-
A Buenos Aires, les larmes d'Argentins pour un pape pas comme les autres, le leur
-
Maduro traite le président salvadorien de "violateur en série des droits humains"
-
Nadal: "Le tennis ne me manque pas"
-
Angleterre: Ligue des champions dans le viseur pour Forest, victorieux à Tottenham
-
Wall Street termine en berne face aux tensions entre Trump et la Fed
-
Gymnastique: Biles "pas sûre" de poursuivre jusqu'aux Jeux de Los Angeles
-
Prix Laureus du sport: Duplantis, Biles et Lamine Yamal récompensés
-
Pour la recherche en ligne et l'IA, les Etats-Unis réclament le démantèlement de Google
-
La Russie reprend ses frappes en Ukraine, Zelensky attend une "réponse claire" de Moscou sur une trêve
-
Le pape est mort d'un AVC à 88 ans, suscitant une émotion planétaire
-
A Buenos Aires, larmes et prières d'Argentins pour un pape pas comme les autres, le leur
-
Trump prend la défense du chef du Pentagone, accusé d'une nouvelle faille de sécurité
-
USA: la chaîne de pharmacies Walgreens paie de nouveau pour la crise des opiacés
-
La mort du pape François déclenche une vague d'émotion à travers le monde
-
Marathon: les Kényans sans rivaux à Boston
-
"Il nous donnait de l'espoir": les chrétiens de Gaza pleurent la mort du pape
-
Accusé d'une nouvelle faille de sécurité, le ministre américain de la Défense dément
-
Le Premier ministre indien a reçu le vice-président américain pour parler de commerce
-
Wall Street: les indices S&P 500 et Dow Jones reculent de plus de 2%, le Nasdaq sous les 3%
-
Ligue 1: une pièce qui pourrait coûter cher à Saint-Etienne
-
Wall Street: les indices S&P 500 et Dow Jones reculent de plus de 2%
-
La mort du pape à 88 ans crée une vague d'émotion à travers le monde
-
Wall Street ouvre en nette baisse, sous pression face aux incertitudes économiques
-
Tennis: huit ans après Roland-Garros, Ostapenko gagne à nouveau sur terre à Stuttgart
-
Dans l'aube de Buenos Aires, larmes et prières d'Argentins "orphelins" de leur pape
-
Wall Street ouvre en baisse, sous pression face aux incertitudes économiques
-
Le pape François meurt à 88 ans au lendemain de Pâques
-
Automobile: CATL va lancer une batterie au sodium pour voitures électriques
-
Une page se tourne au Forum économique mondial avec la démission du fondateur
-
Mort du pape François à 88 ans au lendemain de Pâques
-
Sur la place Saint-Pierre, stupeur et recueillement: "Un grand pape est parti"
-
François, un pape réformiste à l'écoute des laissés-pour-compte
-
DHL suspend les envois aux Etats-Unis de certains colis d'une valeur de plus de 800 euros
-
La Russie reprend ses frappes en Ukraine après la trêve pascale
-
Le football, la passion de coeur du pape François
-
La neige au plus bas dans l'Himalaya, deux milliards de personnes menacées (rapport)
-
Le pape François est mort à 88 ans
-
Trump a levé un montant record de 239 millions de dollars pour son investiture de 2025
-
Macron à Mayotte pour donner "un coup d'accélérateur" à la reconstruction
-
Entre gags et coups de pub, le projet de stade du PSG suscite les convoitises

Face aux chocs de l'Ukraine et de l'inflation, Londres revoit ses priorités énergétiques
Il y a quelques mois, le Royaume-Uni accueillait la conférence internationale sur le climat COP26 et la stratégie énergétique de Londres visait en priorité la transition vers la neutralité carbone. Depuis, la guerre en Ukraine et l'inflation ont changé la donne.
Le gouvernement conservateur a dévoilé jeudi une nouvelle stratégie sur la sécurité énergétique qui veut accélérer sur le nucléaire, l'éolien, le solaire, mais aussi les énergies fossiles en mer du Nord, ce qui lui attire des critiques des ONG et de l'opposition.
Il n'est pourtant "pas du tout" question de réduire la priorité des engagements climatiques du Royaume-Uni, a assuré jeudi matin le ministre de l'Energie, Kwasi Kwarteng sur SkyNews.
Mais "compte tenu de ce qui se passe dans le monde (...) nous agissons aussi pour rendre son indépendance énergétique au Royaume-Uni", a-t-il justifié.
Le pays ne sera "plus jamais soumis au chantage de personnes comme (le président russe) Vladimir Poutine", a abondé le Premier ministre Boris Johnson, qui vise "près de la moitié de la capacité énergétique du pays provenant de l'éolien offshore d'ici 2030".
M. Johnson compte aussi "relancer complètement l'industrie nucléaire, qui je le crains était plus ou moins moribonde dans ce pays", a-t-il ajouté en visitant jeudi le chantier de la centrale nucléaire de Hinkley Point, seule en construction dans le pays.
Les critiques visaient jeudi le choix de produire davantage d'hydrocarbures mais aussi une stratégie qui mettra des années à porter ses fruits, sans rien faire à court terme pour réduire les factures énergétiques des Britanniques, qui flambent.
- Folie -
Malgré "quelques améliorations sur les objectifs d'énergie renouvelable" le gouvernement a "donné la priorité à des solutions lentes", déplore Greenpeace UK.
Le nouveau plan "soutient de nouvelles licences pétrolières et gazières" en contradiction avec les objectifs climatiques du pays tacle l'ONG, soulignant que ces nouveaux forages "mettent en moyenne 28 ans pour démarrer".
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a qualifié lundi les nouveaux investissements dans les carburants fossiles de "folie économique et morale" au vu de l'urgence climatique.
Mais Kwasi Kwarteng n'hésite plus à affirmer à l'inverse qu'il serait "complètement fou" pour le Royaume-Uni "de fermer le robinet sur (sa) source nationale de gaz dans un monde aussi incertain".
En réponse à l'invasion de l'Ukraine, Londres a annoncé la fin de ses importations de pétrole russe d'ici à la fin de l'année, et si le pays est moins dépendant des hydrocarbures russes que d'autres pays européens, comme l'Allemagne, le pétrole et le gaz pèsent encore 75% de son mix énergétique.
Accusé d'inaction face à des Britanniques forcés de choisir entre chauffage ou nourriture, Downing Street est sous pression, surtout à l'approche d'élections locales en mai.
Kwasi Kwarteng admet que forer plus localement ne va pas faire retomber les prix du gaz, qui suivent les prix des marchés internationaux. "Nous devons donc générer plus d'électricité en Grande-Bretagne" avec les renouvelables et le nucléaire, insiste-t-il.
- Parc nucléaire vieillissant -
Mais si le Royaume-Uni prévoit d'accélérer le développement de l'atome et de construire huit nouvelles centrales grâce notamment à de petits réacteurs modulaires construits par Rolls Royce, il faudra être patient car ils nécessiteront encore des années de développement.
La Grande-Bretagne compte actuellement 15 réacteurs sur huit sites, mais beaucoup sont en fin de vie et Hinkley point, projet porté par EDF et le chinois CGN, a vu ses coûts s'envoler et n'ouvrira pas avant 2026.
Ambitionnant une part de 95% d'électricité bas carbone d'ici à 2030, Londres regarde aussi, à plus long terme, du côté de la technologie prometteuse de l'hydrogène "vert" et de l'énergie marémotrice.
À l'inverse, la fracturation hydraulique et l'éolien terrestre n'auront pas un rôle central en raison de "la forte opposition locale", a indiqué récemment le ministre de l'Énergie.
L'éolien terrestre est pourtant "la source d'énergie la moins chère et la plus rapide" à mettre en oeuvre, a critiqué jeudi Ed Miliband, responsable du changement climatique pour l'opposition travailliste.
Mais cette énergie "est bloquée depuis 2015" non pas à cause de l'opinion publique mais de "quelques députés conservateurs qui tiennent en otage la politique énergétiques du gouvernement", selon lui.
M.Fischer--AMWN