- La détresse de personnes LGBT+ après l'élection de Donald Trump
- Le Canada face à la montée du sentiment anti-immigration
- Dans le nord d'Israël, la nature paie un lourd tribut à la guerre
- Georges Abdallah, emprisonné plus de la moitié de sa vie
- Fréquences TNT: C8 et Hanouna engagent le bras de fer devant la justice
- La Chine se dote d'un mégaport en Amérique latine et assoit son influence dans la région
- Boxe: Tyson gifle Paul lors de leur ultime face-à-face avant de monter sur le ring
- TikTok lance à son tour un outil d'IA pour créer des publicités à la demande
- Sommet Asie-Pacifique : Xi et Biden à Lima pour une rencontre clé avant le retour de Trump
- Los Angeles 2028: les organisateurs jugent les Jeux "apolitiques" après l'élection de Trump
- Pérou: Biden et Xi à Lima pour le sommet des pays de l'Asie-Pacifique
- USA: la Fed monte au créneau pour protéger son indépendance face à Trump
- Robert Kennedy Jr., le vaccinosceptique qui veut "rendre à l'Amérique sa santé"
- Wall Street termine en baisse, inquiète de la trajectoire de la Fed
- Ligue des nations: la France en quarts malgré un nul triste et sans saveur
- Trump continue ses nominations fracassantes avec le vaccinosceptique "RFK Jr" à la Santé
- Masters ATP: Sinner dans le dernier carré sans trembler et avec un bilan parfait
- Soupçons d'"acte terroriste" après l'attaque manquée à Brasilia
- USA: les décisions de la Fed sont irrévocables, martèle son président Jerome Powell
- Masters ATP: Fritz deuxième qualifié pour les demi-finales
- Budget 2025: les départements de droite menacent de suspendre le versement du RSA
- Syrie: 20 morts dans les raids israéliens sur Damas et sa banlieue
- L'économie américaine est "de loin" la plus performante, salue le président de la Fed
- La loyauté avant tout: Trump s'entoure de fidèles pour son gouvernement
- Boxe: à 58 ans, Mike Tyson remonte sur un ring contre le YouTuber Jake Paul
- Sommet de l'Asie-Pacifique : Xi arrive à Lima où il rencontrera Biden
- Guerre d'Israël à Gaza: un comité de l'ONU voit les "caractéristiques d'un génocide"
- Flambée des cas de rougeole dans le monde en 2023
- Ski: l'Américaine Lindsey Vonn va tenter un retour en Coupe du monde
- Automobile: la prime à la conversion mise à la casse dans le budget 2025
- Barnier utilisera "probablement" le 49.3 pour l'adoption du budget (entretien à Ouest-France)
- Soupçons d'"acte terroriste" après la tentative d'attaque à Brasilia
- Conflit Hezbollah-Israël: au moins 5 mds USD de pertes économiques au Liban selon la BM
- La Bourse de Paris termine en hausse, dopée par de bons résultats d'entreprises
- Fonction publique: les syndicats appellent à une journée d'action et de grève le 5 décembre
- "Le pire est passé": en Espagne, les zones dévastées le 29 octobre relativement épargnées après une nouvelle alerte
- Qualité de l'eau: des mesures insuffisantes sur les pesticides, selon un rapport interministériel
- France-Israël, un match à haut risque et ultra-sécurisé
- Boxe/attaques racistes: "abîmée", Sarah Ourahmoune veut "rebondir" après avoir renoncé à l'élection
- Les Bourses européennes terminent en hausse, portées par des résultats d'entreprises
- Pollution de l'air : fermeture de toutes les écoles primaires à New Delhi
- Trump monte son équipe, avec la loyauté pour principale boussole
- Droits voisins: les journaux déclenchent une pluie de procédures en justice
- Budget: les départements appellent le gouvernement à revoir sa copie
- La Banque alimentaire lancera le 22 novembre sa 40e collecte
- Assurance chômage: de nouvelles règles encore suspendues à un accord sur les seniors
- Nouvelle taxe sur l'aérien: pilotes en grève et syndicats manifestent à Paris
- Wall Street ouvre en hausse, entre indicateurs économiques et résultats d'entreprises
- Nucléaire: l'Iran veut lever "doutes et ambiguïtés" sur son programme
- Le Brésil enquête sur l'attentat manqué contre la Cour suprême
Présidentielle J-5: Macron tacle Le Pen, Mélenchon en embuscade
Emmanuel Macron s'est défendu mardi de toute "complaisance" avec son homologue russe Vladimir Poutine, taclant sans la nommer sa rivale d'extrême droite Marine Le Pen avec qui l'écart se resserre à cinq jours du premier tour, Jean-Luc Mélenchon restant en embuscade.
En déplacement dans le Finistère, le président sortant a renvoyé à "d'autres candidats" leur "complaisance vis-à-vis de Vladimir Poutine" et leurs "financements du côté de la Russie".
M. Macron faisait allusion à Marine Le Pen reçue par le président russe en 2017 et dont le parti continue de rembourser un prêt d'environ neuf millions d'euros à un créancier russe.
Le chef de l'Etat était interrogé lors d'un point de presse sur son dialogue avec M. Poutine avec qui il a échangé à de multiples reprises depuis le début de la guerre en Ukraine, sans succès notable.
Le président-candidat, qui à 27% est en tête des intentions de vote selon les sondages, a encore défendu son bilan et sa vision d'une France forte dans "une Europe forte", affirmant avoir "tenu" ses engagements pris au début de son quinquennat.
Dans le petit village de Spézet, où il est allé à la rencontre d'habitants, il a lancé un plaidoyer pour l'Europe y compris en matière d'indépendance énergétique.
Une divergence d'approche profonde avec ses concurrents directs, Mme Le Pen et le chef de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon.
Ce dernier, en troisième position dans les sondages à 15% environ, tient mardi soir à Lille le dernier grand meeting de sa campagne présidentielle ressuscitant ses hologrammes de 2017.
Comme en 2017, il compte déployer ceux-ci dans 11 villes: pendant qu'il parlera en chair et en os dans la capitale nordiste, son image sera projetée en trois dimensions sur des scènes au Havre, à Vannes, Poitiers, Pau, Narbonne, Albertville, Montluçon, Besançon, Metz, Trappes et Nice.
Le leader LFI ne veut pas croire au duel entre le président-candidat et sa concurrente d'extrême droite: "Ca n'aura pas lieu, ça, Macron/Le Pen", a-t-il estimé sur Sud Radio mardi matin.
"Je pense que j'ai une très sérieuse probabilité d'y arriver et que M. Macron ferait bien de se demander s'il est réellement certain qu'il va s'y trouver. Regardez les courbes", a-t-il ajouté.
Pour les Insoumis, l'objectif est de s'imposer comme la seule campagne à gauche capable de qualifier son candidat au second tour, et incarner le "vote utile".
- "Dérobade" -
Entretemps, M. Macron a été critiqué par ses adversaires, étant le seul des 12 candidats à la présidentielle à décliner l'invitation à l'émission "Elysée 2022" sur France 2, officiellement pour "raison d'agenda".
La socialiste Anne Hidalgo, l'écologiste Yannick Jadot, la LR Valérie Pécresse, le polémiste d'extrême droite Eric Zemmour et le NPA Philippe Poutou y participent mardi soir.
De retour de la Guadeloupe, Valérie Pécresse a fustigé une absence "scandaleuse", parlant d'une "dérobade absolument inacceptable" aussi proche du scrutin de dimanche.
"Ca fait 5 ans, qu'on est dans une dépolitisation complète, 5 ans qu'on nous explique que les jeux sont fait, qu'on nous explique que la démocratie s'organise entre un homme et des extrêmes", a dénoncé de son côté Anne Hidalgo.
- "Manipulations" -
L'attention des candidats se porte aussi depuis lundi après-midi sur l'affaire d'un jeune homme juif percuté par un tram mi-février à Bobigny à la suite de violences, mise en avant par l'extrême droite.
Son impact sur la campagne reste à mesurer mais plusieurs candidats ont réclamé toute la lumière sur les circonstances de cette affaire qui, à quelques jours du premier tour, est remontée jusqu'à l'Elysée.
Eric Zemmour a multiplié les tweets sur le sujet et est en lien avec la famille du jeune homme. "Est-il mort parce que juif ?" s'est-il interrogé.
Marine Le Pen (RN) a évoqué mardi sur France Inter un "acte criminel" qui aurait été "caché" en accident.
La candidate d'extrême gauche Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière) a elle dénoncé "une instrumentalisation qui est faite par Éric Zemmour de ce drame" pour mettre "toute la violence de la société sur le dos de l'immigration".
A sa demande, le cabinet d'Emmanuel Macron a eu au téléphone la mère puis le père de la victime, Jeremy Cohen, pour "faire toute la lumière sur cette affaire" qu'il compte "suivre de près", selon l'Elysée.
Interrogé mardi en Bretagne, Emmanuel Macron a demandé "la clarté complète" sur la mort du jeune homme, un drame qui ne doit pas donner lieu, selon lui, à des "manipulations politiques".
P.Martin--AMWN