
-
Trump promet d'être "gentil" avant de déclencher une nouvelle vague protectionniste
-
Trump promet un accord de vente de TikTok, mais ByteDance devrait rester impliquée
-
Wall Street termine en ordre dispersé avant les droits de douane américains
-
L'Iran "n'aura d'autre choix" que de se doter de l'arme nucléaire en cas d'attaque, prévient Téhéran
-
Le gouvernement promet une feuille de route pour lutter contre le chemsex
-
Des Gazaouis fuient Rafah après de nouveaux appels à évacuer
-
Hugo Roellinger, le chef marin digne héritier de son père
-
Michelin: le retour en grâce de Christopher Coutanceau, le sacre de Hugo Roellinger
-
Christopher Coutanceau, le cuisinier-pêcheur de retour au sommet
-
Zimbabwe: de petits groupes de manifestants anti Mnangagwa bravent les autorités
-
A un mois du vote au Canada, les candidats promettent de réduire la dépendance aux États-Unis
-
Pour l'Aïd, des habitants du sud du Liban prient sur les tombes de leurs proches
-
La crainte des droits de douane américains enfonce la Bourse de Paris
-
Espagne: cinq morts et quatre blessés après une explosion dans une mine
-
Wall Street à la peine avant l'offensive douanière de Trump
-
Procès RN: inéligibilité immédiate pour Le Pen, un séisme à deux ans de la présidentielle
-
Séisme: une semaine de deuil national en Birmanie, le bilan dépasse 2.000 morts
-
A Taïwan, les larmes de la diaspora birmane après le séisme meurtrier
-
A l'académie Hagi, le Maradona des Carpates forme les champions roumains
-
Marine Le Pen ou les ambitions contrariées d'une héritière
-
Procès du RN: inéligibilité immédiate pour Marine Le Pen, condamnée à deux ans de prison ferme
-
Tennis: qui est Jakub Mensik, le tombeur de Novak Djokovic en finale du Masters 1000 de Miami?
-
Le TGV Paris-Milan fait son retour avec des rames quasiment pleines
-
Démission du patron de Primark après un signalement sur son "comportement"
-
Israël: Netanyahu choisit un nouveau chef du Shin Bet en dépit d'un recours en justice
-
Procès du RN: inéligibilité immédiate pour Marine Le Pen
-
Aux Mondiaux de Boston, une production new look pour moderniser le patinage
-
Séisme: à Bangkok, l'angoisse des proches des disparus de la tour effondrée
-
Apple lourdement condamné en France pour son dispositif de ciblage publicitaire
-
Yves Boisset, le cinéma comme un combat
-
Starmer appelle la communauté internationale à s'unir pour "éliminer les réseaux de passeurs"
-
Jusqu'à huit ans de prison au procès de vastes arnaques "Carton rouge"
-
Attention aux faux capteurs de glycémie, préviennent les autorités
-
Téléthon: près de 97 millions d'euros collectés, davantage qu'en 2023
-
"Je ne peux pas produire à ce prix-là": le plus gros maraîcher du Grand Est cesse sa production
-
Le régulateur britannique du rail ouvre la voie à plus de concurrence à l'Eurostar
-
Japon: des doutes écologiques et financiers menacent un projet d'acheminement d'hydrogène australien
-
Séisme en Thaïlande: les autorités enquêtent après l'effondrement d'une tour
-
Trump affirme qu'un accord va être trouvé pour la vente de TikTok aux Etats-Unis
-
Le train Paris-Milan reprend du service 19 mois après son interruption
-
Procès du RN et de Marine Le Pen: le tribunal commence à rendre son jugement
-
Ciblage publicitaire: Apple condamné en France à 150 millions d'euros d'amende pour abus de position dominante
-
Séisme: une semaine de deuil national en Birmanie, dernière chance pour retrouver des survivants
-
Iran: le guide suprême promet une "riposte ferme" en cas d'attaque contre son pays
-
La Bourse de Paris plombée par l'incertitude douanière
-
Birmanie: pour les musulmans de Mandalay, une fête de l'Aïd sous le signe du deuil
-
Guerre commerciale: Lagarde appelle à "une marche vers l'indépendance" de l'Europe
-
Le cinéaste Yves Boisset est mort à 86 ans
-
Lettre de l'ambassade américaine: le ministre français du Commerce extérieur "profondément choqué", ne veut "pas transiger" sur les valeurs
-
Venezuela: des licences de pétroliers révoquées par Washington

Syrie: les Kurdes progressent face à l'EI dans une prison, appellent à l'aide
Les forces kurdes progressent mercredi au sein d'une prison à Hassaké, en Syrie, où des combattants du groupe Etat islamique (EI) sont retranchés depuis six jours, les autorités locales appelant à l'aide de la communauté internationale pour empêcher un retour en force des jihadistes.
Plus d'une centaine de jihadistes au sein et en dehors de la prison ont participé à un assaut coordonné contre la prison de Ghwayran --supervisée par l'administration semi-autonome kurde-- qui a débuté le 20 janvier à Hassaké, dans le nord-est de la Syrie.
Dominées par les Kurdes, les Forces démocratiques syriennes (FDS), avec l'appui de la coalition internationale dirigée par Washington, s'emploient depuis à reprendre le contrôle total de la zone.
Elles "continuent mercredi le ratissage dans les dortoirs de la prison" et de ses environs, selon l'OSDH, au vaste réseau de sources en Syrie.
Des combats ont également lieu par intermittence la nuit aux alentours de la prison, a précisé cette ONG pour qui il s'agit de la "plus grande et violente" attaque de l'EI depuis l'annonce de sa défaite en mars 2019.
Au total, les affrontements depuis le 20 janvier ont fait 181 morts, dont 124 jihadistes, 50 soldats kurdes et sept civils, selon le dernier bilan établi par l'OSDH.
Au moins "mille terroristes ont été forcés de se rendre" depuis le début de l'offensive, ont déclaré mercredi dans un communiqué les FDS, ajoutant qu'elles tentaient toujours de reprendre l'intégralité de la prison.
Elles ont appelé les membres de l'EI à se rendre "en toute sécurité", tout en rejetant le terme de "pourparlers", a indiqué Farhad Shami, porte-parole des FDS.
La prison abrite au moins 3.500 membres présumés de l'EI, y compris des Occidentaux, d'après l'OSDH.
Selon l'ONU et des organisations de défense des droits humains, des centaines de mineurs sont détenus dans cette ancienne école reconvertie en centre de détention.
- Négociations -
Sur Twitter, Letta Tayler, chercheuse au sein de Human Rights Watch, a cité trois détenus occidentaux --dont un mineur-- décrivant leurs difficiles conditions de vie depuis l'assaut.
"Ils disent qu'ils ont peur d'être abattus s'ils essaient de sortir. Ils mendient nourriture, eau et médicaments" et demandent "aux Nations unies ou à toute instance internationale de leur négocier une sortie en sécurité", écrit-elle.
Un dirigeant syrien de l'EI négocie avec les Kurdes pour la fin des affrontements en échange de soins médicaux pour les jihadistes blessés, a affirmé à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Des combattants étrangers de l'EI s'opposeraient à cette stratégie, d'après lui.
L'OSDH affirme que les forces kurdes ont libéré 32 employés du centre pénitentiaire depuis lundi.
"Militairement, l'affaire est presque réglée", a assuré sous le couvert de l'anonymat un haut responsable kurde, avant de préciser que les forces kurdes avaient dû "reporter (leur attaque de la prison) en raison de la présence de mineurs et pour éviter un maximum de pertes humaines."
Nicholas Heras, chercheur à l'Institut Newlines, ne voit pas d'autre issue qu'"une défaite totale des jihadistes en prison".
"Le scénario catastrophe" pour les FDS et la coalition dirigée par Washington "serait un affrontement de longue haleine qui ferait des centaines de morts, dont de nombreux enfants emprisonnés."
- Appel à l'aide -
Mercredi, l'administration semi-autonome kurde a renouvelé auprès de la communauté internationale son appel à l'aide, craignant que l'EI ne se renforce en recrutant de nouveaux combattants.
"C'est un problème international que nous ne pouvons régler seuls", a souligné auprès de l'AFP Abdel Karim Omar, haut responsable local.
Malgré les exhortations répétées des Kurdes, la plupart des pays occidentaux refusent de rapatrier leurs citoyens qui se trouvent dans les prisons et camps, se contentant de rapatriements au compte-goutte.
"Nous avons vaincu l'EI territorialement, sans éliminer l'idéologie terroriste", a estimé M. Omar.
Des experts voient dans cette attaque contre la prison une nouvelle étape vers la résurgence de l'EI, qui s'est repliée dans le désert syrien après avoir perdu son "califat".
"A moins que la communauté internationale ne fournisse une aide suffisante, y compris économique (...) un nouveau contrôle de l'EI sur cette zone n'est pas à exclure", a-t-il averti.
F.Dubois--AMWN