
-
NBA: Gilgeous-Alexander, Jokic et Antetokounmpo finalistes pour le trophée MVP
-
Sur le Rhône, à la recherche de microplastiques qui se fondent dans le vivant
-
Play-offs NBA: OKC, Boston, Cleveland et Golden State démarrent parfaitement
-
Emmanuel Macron à Mayotte, toujours meurtri par le cyclone Chido
-
Guerre commerciale: Pékin s'agace des pays négociant avec Washington
-
USA: le ministre de la Défense impliqué dans une autre faille de sécurité
-
Macron attendu lundi à Mayotte toujours meurtrie par le cyclone Chido
-
"A l'instinct": les 100 jours d'un Trump sans garde-fou
-
Au Canada, le Premier ministre Mark Carney toujours en tête, à une semaine d'un vote décisif
-
Immigration: le président du Salvador propose un échange de prisonniers au Venezuela
-
L1: Lors d'un derby houleux, Saint-Etienne s'offre Lyon et de l'oxygène
-
Espagne: Federico Valverde maintient le Real en vie en Liga
-
L1: un arbitre touché par un projectile, Saint-Etienne - OL interrompu 45 minutes
-
L'Ukraine et la Russie s'accusent de violer la trêve, Trump espère un accord
-
Allemagne: Leverkusen dit presque adieu au titre
-
F1: coup double pour Piastri en Arabie saoudite
-
Italie: l'Inter craque à Bologne et relance Naples dans la course au titre
-
Angleterre: Arsenal à fond, le sacre de Liverpool retardé
-
Les soldats ukrainiens sur le front célèbrent Pâques malgré les explosions qui ponctuent la trêve
-
ATP 500 de Barcelone: Alcaraz, diminué, battu par Rune à un mois de Roland-Garros
-
Coupes américaines: l'OMS alerte sur les conséquences dans les zones de conflit
-
La guerre high-tech d'Israël à Gaza
-
Amstel: Skjelmose vainqueur "irréel" d'un combat titanesque avec Pogacar et Evenepoel
-
Angleterre: Arsenal à fond, Chelsea à réaction
-
En Afrique du Sud, fouler les grottes du "berceau de l'humanité"
-
Yémen: les médias houthis font état d'au moins deux morts dans des bombardements américains
-
Amstel: Skjelmose émerge d'un combat de titans face à Pogacar et Evenepoel
-
Les Ukrainiens sceptiques quant à la trêve de Pâques promise par Poutine
-
24 Heures motos: la Yamaha N.7 victorieuse au Mans au bout du suspens et du chaos
-
Droits de douane: les prix d'Airbus et Boeing en zone de turbulences
-
Clap de fin pour "Andor", la série Star Wars préférée des critiques
-
Tennis: Zverev s'offre un 24e titre sur le circuit à Munich pour son anniversaire
-
Israël: l'ecstasy, amortisseur des traumatismes du 7-Octobre?
-
Les États-Unis risquent de céder le marché des puces à la Chine, selon des analystes
-
Malgré la fatigue, le pape s'offre un bain de foule pour Pâques
-
Cambodge: à Sihanoukville, l'afflux de capitaux chinois encourage l'apprentissage du mandarin
-
Le négociateur en chef qatari se dit "frustré" par le cours de la médiation pour une trêve à Gaza
-
L'Ukraine et la Russie s'accusent de poursuivre les attaques malgré la trêve de Pâques
-
Yémen: les médias houthis font état d'au moins deux morts dans des bombardements américains sur Sanaa
-
24 Heures motos: un duel entre Kawasaki et Yamaha pour animer les trois dernières heures
-
Le réacteur nucléaire EPR de Flamanville reconnecté au réseau électrique
-
Russie: un centre de rééducation pour soldats blessés fait le plein
-
Basket/Euroligue: TJ Shorts toujours plus haut
-
Dans la ville soudanaise d'El-Facher, soigner les blessés avec les moyens du bord
-
Le jour de ses 70 ans, un astronaute américain de retour sur Terre avec deux cosmonautes russes
-
Chikungunya à La Réunion: le directeur du CHU veut des renforts
-
L'influence française disputée dans l'océan Indien
-
Ukraine: Zelensky dénonce la poursuite des attaques malgré la trêve de Poutine
-
24 Heures motos: Kawasaki conforte sa première place au Mans
-
Le pape attendu pour Pâques malgré l'incertitude autour de sa santé

Présidentielle: Pécresse et Zemmour, un match dans le match pour l'après
En repli dans les sondages, Valérie Pécresse et Eric Zemmour se battent aussi pour se devancer mutuellement sur la ligne d'arrivée à la présidentielle, dans la perspective des législatives et d'une "recomposition" encore très incertaine.
Le 10 avril, "être devant Zemmour est quand même important pour la suite. Finir dernier des droites, ça peut être dur", souligne un cadre LR.
"Et si on est sur un score à un chiffre, ca va tanguer fort", s'inquiète-t-il, alors que le parti aura une centaine de sièges de députés sortants à défendre aux législatives de juin.
Dans les dernières enquêtes d'opinion, Valérie Pécresse et Eric Zemmour sont au coude-à-coude autour de 10% des intentions de vote au premier tour de la présidentielle, derrière Emmanuel Macron, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.
Valérie Pécresse, "on va la tuer avec Emmanuel Macron, je pense qu'elle est fragile", claironnait un pilier de Reconquête! dès janvier devant la presse. Eric Zemmour estime souvent qu'elle n'a "pas d'espace politique", la qualifiant de "clone" du président-candidat.
Dimanche au Trocadéro, devant des dizaines de milliers de partisans, il a lancé un nouvel appel du pied à l'aile droitière de LR en faisant applaudir Eric Ciotti, François-Xavier Bellamy, Laurent Wauquiez, Nadine Morano, ainsi que le RN Jordan Bardella.
Les quatre premiers "n'ont pas réagi" explicitement pour protester, "ce n'est pas anodin", estime un élu LR.
Quelques jours auparavant, Eric Ciotti s'était dit "fier d'être engagé derrière Valérie Pécresse" et "bien aux Républicains", lors d'un débat organisé par l'hebdomadaire conservateur Valeurs actuelles le 22 mars.
Mais lui comme M. Bellamy ont déjà dit qu'ils préfèreraient voter Zemmour que Macron au deuxième tour -- la question avait embarrassé Valérie Pécresse, qui avait affirmé la semaine dernière en interview avoir "des alliés qui pensent pas forcément tous comme moi".
- Trocadéro -
Et le Trocadéro, lieu du meeting de François Fillon en 2017, était une énième oeillade à la droite: le matin même, sept élus LR (dont son président Christian Jacob) publiaient une tribune pour assurer que "Zemmour, ce n'est pas notre Trocadéro" car il "n'incarne pas la droite patriote, gaulliste, républicaine et attachée aux racines judéo-chrétiennes de la France".
Dans la dernière ligne droite, Valérie Pécresse a décidé d'aller plus que jamais sur le terrain du régalien, après avoir affronté Eric Zemmour dans un débat télévisé très vif.
"Je ne crois pas qu'il soit en mesure de gagner", a-t-elle lancé sous les huées au débat de Valeurs actuelles.
Pour l'instant, les promesses de "recomposition" d'Eric Zemmour se heurtent à l'absence de rallié LR de poids depuis l'ex-numéro 2 du parti Guillaume Peltier, et à l'avenir très incertain de Reconquête! aux législatives.
Les prises de position radicales de l'ancien polémiste sur les réfugiés ukrainiens ou la création d'un ministère de la "remigration" ont aussi pu rebuter: pour M. Ciotti, c'est un "slogan" qui ne "veut rien dire".
Côté Zemmour, certains voient plus loin. "La présidentielle est l'étape fondamentale, déterminante, mais c'est une construction sur le long terme bien sûr", affirmait récemment Marion Maréchal, qui a obtenu auprès de Reconquête cinquante investitures pour ses proches aux législatives.
Et chez LR, certains s'inquiètent.
"La transgression, à droite c'est Zemmour qui l'a préemptée. Il ne nous reste pas grand chose", soupire un membre de l'équipe de Valérie Pécresse.
Si elle échoue le 10 avril, "je vois bien une décomposition/recomposition, ca va être très très dur", pronostique un soutien.
Alors que certains LR assument déjà un penchant pour Emmanuel Macron, "ça va être compliqué pour ceux qui sont un peu hésitants sur une droite très dure et ses accointances avec Zemmour", ajoute un élu.
Pendant ce temps, le Rassemblement national regarde de loin ces atermoiements. "La recomposition, 2027, je m'en fous complètement. Mon sujet c'est de faire en sorte qu'on puisse sauver la France dans trois semaines", avait lancé le 22 mars on président par intérim Jordan Bardella.
O.Norris--AMWN