- Nucléaire: lancement du débat public sur le projet d'EPR2 dans l'Ain
- Le procureur de la CPI demande des mandats d'arrêt contre des dirigeants talibans
- Indonésie: le bilan du glissement de terrain s'élève à 22 morts, recherches suspendues
- Le "maître des excréments" japonais fier de nourrir directement Dame nature
- Un salarié sur quatre se dit en mauvaise santé mentale
- Jean-Emmanuel Casalta, nouveau PDG de Public Sénat
- Japon: des "anges gardiens" pour contenir la criminalité
- Le journaliste Jean-François Kahn est mort à 86 ans
- XV de France: entre blessures et manque de rythme, les piliers tanguent
- L'extrême droite allemande progresse "le vent dans le dos" vers les législatives
- Actions visant l'OFB: la ministre Pannier-Runacher appelle à "l'apaisement"
- Des centaines de Palestiniens quittent Jénine au 3e jour d'une opération israélienne
- Alerte pour l'eau potable: un "polluant éternel" détecté dans de nombreuses villes
- De la Ddass à Necker: Céline Greco, ex-enfant battue en "mission" auprès des enfants placés
- "J'ai demandé à l'IA de ... ": de nombreux chômeurs utilisent l'outil dans leur quête d'un emploi
- Galoper à travers Mogadiscio: le "rêve" éveillé de la première cavalière somalienne
- Open d'Australie: troisième finale de rang pour Sabalenka, qui attend Swiatek ou Keys
- Le Kremlin se dit prêt à un dialogue "dans le respect mutuel" avec Trump
- Divorce pour manquement au "devoir conjugal": la France condamnée par la CEDH
- Pollution de l'air en Thaïlande: environ 200 écoles fermées à Bangkok
- Foot: l'attaquant égyptien Omar Marmoush signe à Manchester City jusqu'en 2029
- Le milliardaire Bloomberg paiera la facture américaine à l'ONU Climat si Trump arrête de payer
- Glissement de terrain en Indonésie: le bilan monte à 21 morts, cinq disparus
- La Bourse de Paris attentiste face à Trump
- Avec la bénédiction de Trump, le trublion de la tech Larry Ellison revient au centre du jeu
- Elon Musk veut en découdre avec Wikipédia à cause d'une référence à son salut polémique
- Trump attendu virtuellement par les grands patrons à Davos
- Turquie: l'incendie d'un hôtel d'altitude a fait 78 morts, selon un bilan définitif
- NBA: record pour Gilgeous-Alexander avec 54 points, Garland craque à Houston
- Martinique: Rodrigue Petitot, porte-voix controversé du combat contre la vie chère
- Vers un retour à un régime civil au Gabon: présidentielle le 12 avril
- L'aide sociale à l'enfance, toujours à bout de souffle malgré les cris d'alerte
- Electricité: l'énergie solaire supplante pour la première fois le charbon dans l'UE en 2024
- Vote sans suspense au Sénat pour le budget de Bayrou, toujours sous pression
- Il faut "des mesures de rétorsion" en cas de surtaxes douanières par Trump, estime le ministre français du Commerce extérieur
- NBA: à Bercy, Wembanyama en roi du parquet
- Alerte pour l'eau potable: un "polluant éternel" détecté dans de nombreuses villes, selon une enquête
- Royaume-Uni: l'heure du jugement pour le meurtrier de trois fillettes
- Donald Trump entre virtuellement en scène à Davos
- Hand/Mondial-2025: le nouveau registre de Luka Karabatic
- Biathlon: les Bleus vont respirer à Anterselva un air déjà olympique
- Musk critique le projet d'investissement dans l'IA présenté par Trump
- Le chef de la diplomatie américaine promet un "soutien inébranlable" à Israël
- Corée du Sud: les enquêteurs demandent l'inculpation du président Yoon
- Nouvel incendie violent près de Los Angeles, des milliers d'évacuations
- "On va s'en occuper": Trump accentue son offensive anti-immigration
- Pionnière en Asie du Sud-Est, la Thaïlande célèbre ses premiers mariages LGBT+
- Corée du Sud: la croissance a ralenti fin 2024 sur fond de crise politique
- C1: Dembélé et Barcola, les ailes du désir ont sonné la révolte
- C1: Soirée de folie pour le Paris SG, sortie ratée pour Brest
Les rebelles au Yémen chassés d'un secteur clé après une attaque contre les Emirats
Les rebelles Houthis au Yémen ont été chassés mardi d'un secteur clé dans le nord du pays en guerre par des forces progouvernementales soutenues par les Emirats arabes unis, au lendemain d'une nouvelle attaque de ces insurgés contre le territoire émirati.
Les Emirats font partie d'une coalition sous commandement saoudien qui intervient depuis 2015 au Yémen pour appuyer militairement le pouvoir face aux Houthis, soutenus par l'Iran, grand rival régional du royaume saoudien.
Lundi, les Houthis ont à nouveau tiré des missiles contre les Emirats qui les ont interceptés et contre l'Arabie saoudite où deux personnes ont été blessées, dans une escalade des violences dans la péninsule arabique. Les Emirats ont promis une "réponse forte" aux tirs.
Après deux semaines de combats sanglants, "la Brigade des Géants", une force yéménite progouvernementale, a chassé les rebelles de Harib, une localité située au sud de la ville de Marib, dans le nord du pays.
Depuis près d'un an les Houthis tentent de s'emparer de la province de Marib riche en pétrole, surtout la ville éponyme, le dernier fief du pouvoir yéménite dans le nord du pays contrôlé par les rebelles.
Mais les forces progouvernementales ont enregistré des succès ces dernières semaines.
"La Brigade des Géants a libéré la localité de Harib avec l'aide des raids aériens de la coalition", a annoncé dans un communiqué cette force. Les combats à Harib ont fait "des centaines de morts et de blessés dans les deux camps" en deux semaines, selon elle.
- L'ONU "alarmée" -
Située dans le sud de la province de Marib, Harib fait la jonction avec la province de Chabwa qui a été entièrement reprise le 10 janvier aux rebelles par la "Brigade des Géants".
Les Houthis, qui contrôlent également la capitale Sanaa et des régions dans l'ouest du pays, n'ont pas réagi à ce revers dans l'immédiat.
L'ONU tente en vain depuis des années de mettre fin à la guerre au Yémen qui a fait 377.000 morts et poussé une population de 30 millions d'habitants au bord d'une famine à grande échelle selon l'organisation internationale.
L'ONU s'est dite "alarmée" par la spirale de la violence au Yémen "qui continue d'affecter les civils et déborde au-delà de ses frontières".
"Ces dernières semaines, les frappes aériennes et les attaques de missiles ont touché des hôpitaux, des infrastructures de télécommunications, des aéroports, une installation hydraulique et une école", a regretté l'envoyé spécial de l'ONU pour le Yémen, Hans Grundberg, dans un communiqué.
Il a souligné la "recrudescence alarmante" des attaques contre les Emirats et l'Arabie saoudite revendiquées par les Houthis.
- Retour en force -
Le 17 janvier, les Houthis ont mené une attaque contre des installations à Abou Dhabi faisant trois morts, la première à faire des morts sur le sol émirati.
L'attaque, condamnée à l'étranger, a été suivie par une série de frappes aériennes de la coalition au Yémen et par des offensives au sol des forces progouvernementales.
Un raid aérien a fait 14 morts à Sanaa. Dans un autre raid, au moins trois enfants ont été tués dans une attaque contre Hodeida (ouest). Cette dernière frappe a provoqué au niveau national une coupure d'internet, rétabli mardi.
La coalition a en revanche nié toute responsabilité dans une frappe contre une prison lancée vendredi à Saada, fief des rebelles dans le nord du Yémen. Cette attaque a fait au moins 70 morts et plus de 100 blessés, selon Médecins Sans Frontières (MSF), les Houthis donnant un bilan de 91 morts.
Des funérailles collectives ont été organisées à Saada pour des dizaines de victimes.
Dans son communiqué, M. Grundberg a réitéré sa condamnation de ces "frappes aériennes menées par la coalition" et qui "auraient tué 91 détenus et blessé 226". "Il s'agit du pire incident ayant fait des victimes civiles au Yémen depuis trois ans."
Les Emirats ont retiré la plupart de leurs troupes du Yémen en 2019 mais continuent de soutenir et d'entraîner les forces progouvernementales.
Les attaques des rebelles contre les Emirats sont intervenues après un retour en force de ce pays dans les offensives anti-Houthis au Yémen.
Le Yémen est frontalier de l'Arabie saoudite et Abou Dhabi est située à quelque 1.500 kilomètres de Sanaa.
X.Karnes--AMWN