
-
Camaïeu, Go Sport, Gap: l'homme d'affaires Michel Ohayon mis en examen pour banqueroute
-
Mort du chanteur Amadou: "un être rare et un guitariste inouï", salue Matthieu Chedid
-
RN: avant le meeting à Paris, rassemblement clairsemé à Marseille
-
Tennis: "Ce que je vis est un peu injuste", estime Sinner
-
L'homme d'affaires Michel Ohayon mis en examen pour banqueroute et abus de biens sociaux
-
Gaza: une vidéo montre les dernières minutes des secouristes tués selon le Croissant-Rouge
-
Nouvelle aide de la marine indienne à la Birmanie dévastée par un séisme
-
Les alliés de la Finlande s'intéressent à ses abris anti-bombardements
-
A Monaco, la bataille du comptable, du magnat et du prince ne fait que commencer
-
Corée du Sud: manifestations pour dénoncer la destitution de l'ex-président Yoon
-
Une feuille de route pour financer le programme de Trump débattue au Sénat
-
F1: malgré son "incroyable" pole, Verstappen aura du mal à tenir tête aux McLaren dimanche
-
SNCF: un influent collectif de contrôleurs soutient la grève des 9 au 11 mai
-
Le Premier ministre indien Modi conclut des accords de défense et sur l'énergie avec le Sri Lanka
-
Les produits du monde entier visés par une surtaxe de 10% à l'entrée des Etats-Unis
-
Champions Cup: Capuozzo, état de grâce et "de plénitude"
-
F1: Verstappen tient tête aux McLaren et décroche une pole "inattendue"
-
Foot: l'Allemand Thomas Müller annonce son départ du Bayern Munich après 25 ans de présence
-
Tour des Flandres: Mads Pedersen, le troisième homme, repart en chasse
-
Tir à l'arc: Lisa Barbelin, l'arc et la fac
-
L'Ukraine endeuillée par une frappe russe, au moins 18 morts dont 9 enfants
-
NBA: Houston stoppe OKC, les Celtics rois des paniers à 3 points
-
NHL: Ovechkin égale le record du nombre de buts en NHL de Gretzky
-
Ligue 1: deuxième balle de titre pour le PSG
-
Kim Jong Un essaie un nouveau fusil de précision
-
NBA: Morant écope d'une amende pour un geste mimant une arme à feu
-
Les marchés mondiaux dégringolent face au soufflet des droits de douane
-
Ligue 1: série noire pour Nice qui se saborde contre Nantes
-
Ligue des nations: les Bleues poursuivent leur dynamique contre la Suisse
-
Trump s'arc-boute sur ses droits de douane malgré la débâcle des marchés
-
La hausse des droits de douane "frappe les vulnérables et les pauvres" dénonce l'ONU commerce et développement
-
TikTok: Trump reporte encore l'échéance, ByteDance évoque des "questions clefs" à résoudre
-
Mali: décès d'Amadou du légendaire duo de musiciens aveugles Amadou et Mariam
-
Venezuela: 16 tonnes de cocaïne saisies près de la Colombie depuis mars
-
Droits de douane: Wall Street dégringole de près de 6% à la clôture
-
Nouvelles accusations contre P. Diddy avant son procès pour trafic sexuel
-
Deuxième journée de très forte baisse du pétrole, face aux attaques douanières
-
Droits de douane: comment l'UE peut répliquer à Trump ?
-
Trump balaie la riposte douanière de Pékin et la débâcle des marchés
-
Trump seul maître à bord
-
José Garcia sanctionné pour sa promotion du "rosé Garcia"
-
Grèves et changement de PDG: un mois de mai sous tension à la SNCF
-
Droits de douane: les marchés mondiaux ont "les nerfs à vif", les indices européens s'effondrent
-
Canada: premières pertes d'emplois depuis trois ans, dans un contexte de tensions commerciales
-
Inculpé pour viols au Royaume-Uni, le comédien Russell Brand rejette les accusations
-
SNCF: SUD-Rail appelle les contrôleurs de TGV à faire grève le week-end des 9, 10 et 11 mai
-
La Bourse de Paris a perdu 4,26%, pire séance en plus de trois ans, débâcle des indices européens
-
Wall Street: la chute s'amplifie après le discours du président de la Fed
-
Chikungunya: le plan blanc déclenché à La Réunion, lancement de la vaccination lundi
-
La Réunion sous la pression du chikungunya

Zimbabwe: le coût caché de 20 ans de sanctions économiques
Dans son usine d'Harare qui tourne au ralenti, Callisto Jokonya raconte un temps glorieux où 20.000 frigos en sortaient chaque année.
Aujourd'hui, la mauvaise herbe a remplacé les 350 ouvriers: "Voilà le résultat des sanctions", lâche le chef d'entreprise à l'AFP.
Le Zimbabwe est sous le coup de sanctions américaines et de l'Union européenne depuis vingt ans, imposées après la violente répression d'opposants au régime de Robert Mugabe lors de la présidentielle en 2002.
Une centaine de personnes et entités juridiques se voient interdites d'entrer dans ces pays, leurs avoirs gelés.
Les sanctions ont depuis été levées pour certaines personnes visées, mais elles sont toujours assorties d'une suspension de l'aide budgétaire du Fonds monétaire international (FMI).
Il y a deux mois, l'institution financière a réitéré son refus de soutien en raison d'une dette insoutenable.
Le pays d'Afrique australe accuse 9,3 milliards d'euros d'emprunts dont près de six milliards d'arriérés.
Selon certains hommes d'affaires et responsables politiques, les sanctions entraînent dans un cercle vicieux de pauvreté le pays englué dans une grave crise économique depuis le début des années 2000.
Tout manque : l'essence, les soins de santé, la nourriture, ce qui a parfois provoqué des émeutes.
Le président Emmerson Mnangagwa a réclamé à plusieurs reprises la levée de sanctions occidentales qui empêchent selon lui son pays d'atteindre les objectifs de développement durable.
Le Zimbabwe est dirigé depuis fin 2017 par Emmerson Mnangagwa, qui a succédé à l'autoritaire Robert Mugabe, poussé vers la sortie par l'armée.
Mais malgré ses promesses d'ouverture, le nouveau régime reste accusé de réprimer les voix dissonantes.
- Ventes de dollars aux enchères -
A la fin des années 1990, l'usine de Callisto Jokonya tourne à plein régime et il songe bientôt à s'agrandir.
Il lui faut un prêt, en dollars américains car la plupart des équipements doivent être importés: impossible.
Le pays a longtemps interdit l'usage de devises étrangères pour soutenir sa monnaie locale plombée par une inflation galopante.
Pour gérer les réserves de change limitées, la banque centrale organise des ventes aux enchères hebdomadaires de dollars américains.
Ils sont alloués en fonction des demandes estimées les plus urgentes.
"Ils vous en donnent mais ce n'est pas assez", lâche le propriétaire d'usine.
Les sanctions américaines interdisent aussi aux banques de prêter de l'argent au Zimbabwe. Selon un expert de l'ONU en mission en novembre, 87 établissements financiers ont cessé de faire des affaires avec le Zimbabwe en raison des sanctions.
"Sans capital, pas d'emploi. Et aucun investisseur ne s'aventure dans un pays sous le coup de sanctions", explique l'économiste zimbabwéen Gift Mugano.
Les plus riches profitent de voyages en Asie et au Moyen-Orient pour leurs opérations financières, contournant ainsi les sanctions, explique le politologue Eldred Masunungure, de l'Université du Zimbabwe.
Ces dernières années, l'appel du Zimbabwe à la levée des sanctions a été soutenu par ses voisins africains, dont l'Afrique du Sud. Mais aux Etats-Unis, celles-ci ont pris la forme d'une loi.
Il faudra donc passer par un vote devant le Congrès avant toute modification.
Le texte exige un meilleur bilan en termes de droits de l'Homme et d'élections démocratiques, mais aussi le paiement de quelque 8 milliards d'euros aux propriétaires fonciers blancs expropriés lors des réformes agraires sous Mugabe.
A ce jour, le pays, dont le PIB plafonne à peine à 15 milliards, n'a versé qu'une infime partie de la somme exigée, soit 46 millions.
Selon le porte-parole du département d'Etat américain à l'AFP, Ned Price, "blâmer les sanctions américaines pour les problèmes du Zimbabwe ne fait que détourner l'attention des questions fondamentales sur une meilleure gouvernance".
"Les maux dont souffre l'économie zimbabwéenne, nous le savons, sont causés par des dirigeants (...) qui abusent du pouvoir", insiste-t-il.
T.Ward--AMWN