- Rugby: Smith peut illuminer un match "quand rien ne se passe", selon Kolisi
- Les Bourses européennes finissent dans le rouge, la Fed inquiète
- Vingt ans après la taxe carbone, "l'industrialisation" des fraudes aux aides publiques
- Fréquences TNT: le bras de fer engagé devant la justice par C8 et Hanouna pourrait durer
- Victoire aux prud'hommes d'anciens collaborateurs de Manu Levy (NRJ), accusé de "harcèlement moral"
- Face au surtourisme, Pompéi limite le nombre de visiteurs
- Ombrières obligatoires sur les parkings: la grande distribution proteste
- Cauet débouté en appel de ses demandes d'indemnisation auprès de NRJ
- Dérapage budgétaire: Borne concède avoir été "alertée" fin 2023 mais estime avoir pris sa part
- Gaza: 29 ONG accusent l'armée israélienne de favoriser le pillage de l'aide humanitaire
- "Pollution", "fabrique du silence": à Glomel, la carrière de la discorde
- Sous le feu des critiques, Michel Barnier démine la colère des départements
- Masters ATP: Zverev en patron en demi-finales, Alcaraz éliminé
- Climat: Al Gore juge "absurde" d'organiser les COP dans des "pétro-Etats"
- Alternative à X, le réseau social Bluesky gagne un million d'utilisateurs en 24 heures
- Le PNF requiert un procès pour corruption contre la ministre Rachida Dati et Carlos Ghosn
- Acte de vandalisme contre le monument de l'insurrection du ghetto de Varsovie
- Après une frappe au Liban, une secouriste cherche son père dans les décombres
- Manu Levy (NRJ) condamné aux prud'hommes pour harcèlement moral sur d'anciens collaborateurs
- Espagne: le principal canal de streaming illégal de foot fermé par les autorités
- Inondations en Espagne: le président de la région de Valence admet des "erreurs" mais justifie son action
- Vendée Globe : Maxime Sorel jette l'éponge, premier abandon depuis le départ
- Les bistrots et cafés français vont demander à être inscrits au patrimoine immatériel de l'humanité
- X et les journaux: hier l'amour fou, demain le divorce?
- Smog au Pakistan: les écoles des grandes villes du Pendjab fermées encore une semaine
- Rugby: Wallace Sititi, élève du maître Savea et étoile montante des All Blacks
- Carnet de bord du Vendée Globe: il y a "match", se régale l'aventurier Guirec Soudée
- Inondations en Espagne: le président de la région de Valence présente des excuses mais justifie son action
- Pour la militante écologiste Sage Lenier, "l'IA n'apporte aucun avantage à la société"
- Manifestations d'agriculteurs devant des centres des impôts des Bouches-du-Rhône
- BJK Cup: Paolini, la modestie au service de l'Italie
- Le ministre de la Santé croate arrêté, soupçonné de corruption
- Italie: Sinner ne gagne pas toujours, la Nazionale le devance dans les audiences TV
- Le Mercosur, un test pour l'influence de Macron
- Assurance chômage et emploi des seniors: le gouvernement "salue" les accords des partenaires sociaux
- Base sur la Lune: la Chine va tester des briques dans l'espace
- Foot: révélation du Mondial, l'Australienne Cortnee Vine fait une pause pour soigner sa santé mentale
- Le gouvernement "salue" les accords trouvés sur l'assurance chômage par les partenaires sociaux
- NBA: Utah enfonce Dallas dans le match des mal classés
- L’épidémie de dengue est déclarée en Guadeloupe
- Mondial-2026/qualif.: l'Argentine battue au Paraguay (2-1) mais toujours en tête
- MotoGP: le paddock à Barcelone mais avec la tête à Valence
- Sri Lanka: victoire écrasante et majorité absolue pour le camp du président aux législatives
- Vin de Bourgogne: des stars d'Hollywood pour pousser les enchères de Beaune
- Avec le retour de Trump, l'UE lèvera-t-elle le pied face à Musk?
- Face aux inondations, les limites de l'aménagement du territoire
- Japon: la croissance s'essouffle, le gouvernement sous pression pour relancer l'économie
- Coupures d'électricité: les Equatoriens au bord de la crise de nerfs
- Indonésie: à Aceh, 20 ans après le tsunami, un exercice pour anticiper le pire
- La détresse de personnes LGBT+ après l'élection de Donald Trump
Avec l'invasion russe de l'Ukraine, le spectre d'une multiplication des cyberattaques
Au cœur des tensions opposant Moscou à Kiev, les cyberattaques risquent de se multiplier et de s'intensifier après l'invasion militaire russe de l'Ukraine. Aux États-Unis comme en Europe, responsables politiques et experts prennent la menace au sérieux.
Mercredi après-midi, peu avant l'entrée des forces russes dans la région du Donbass, les sites de plusieurs banques et ministères ukrainiens, dont celui des Affaires étrangères, ont été visés par une attaque dite Ddos (par déni de service) les rendant inaccessibles. Des interruptions se poursuivaient jeudi.
Dans la soirée de mercredi, des chercheurs de l'entreprise de cybersécurité ESET ont également indiqué avoir découvert qu'un logiciel malveillant capable d'effacer des données avait été installé sur des centaines d'ordinateurs en Ukraine, l'attaque ayant vraisemblablement été planifiée depuis deux mois.
Ces incidents rappellent ceux de fin janvier où des dizaines de sites gouvernementaux ukrainiens avaient été piratés, une attaque que Kiev avait imputé à la Russie. Moscou avait nié toute implication.
– Les pays occidentaux sur le qui-vive –
Au-delà des cibles ukrainiennes, les alliés occidentaux de Kiev craignent que les attaques informatiques ne visent d'autres pays, notamment les États ayant voté des sanctions contre la Russie.
"Si 190.000 soldats attaquent soudainement l'Ukraine (...), il y a de fortes chances pour qu'une cyberattaque ne se limite pas à un seul logiciel malveillant", a indiqué mercredi au site Axios le sénateur démocrate Mark Warner, président de la commission du Sénat américain sur le renseignement.
"Si 5, 10, 50 ou 1.000 de ces logiciels sont déployés en Ukraine, il est assez improbable qu'ils restent confinés aux frontières géographiques de l'Ukraine", a ajouté l'élu. "Cela pourrait se répandre aux États-Unis ou au Royaume-Uni, mais l'effet le plus probable est qu'ils se répandent à des territoires adjacents comme la Pologne."
Dès mardi, l'Union européenne s'est dit sur le point d'activer son équipe de cyberdéfense pour aider l'Ukraine. Le système de supervision bancaire européen a pour sa part appelé les banques européennes à redoubler de vigilance face aux risques de cyberattaques.
La gouverneure de l'État de New York Katy Hochul avait, elle, annoncé le week-end dernier un renforcement du budget consacré à la cybersécurité, évoquant des menaces pour les secteurs de la finance, de la santé, de l'énergie et des transports.
Avant la récente escalade des tensions avec l'Ukraine, la Russie était fréquemment pointée du doigt par les États-Unis et d'autres pays pour son rôle soupçonné dans des piratages informatiques de grande ampleur.
Washington a notamment accusé des groupes de cybercriminels russes proches du gouvernement d'être derrière de vastes attaques au rançongiciel, comme celle contre le réseau d'oléoducs de produits raffinés Colonial Pipeline ou les filiales australiennes, canadiennes et américaines du géant brésilien de la viande JBS, en mai 2021.
– Climat de peur –
Si les autorités russes se gardent d'endosser la responsabilité directe des cyberattaques, elles n'hésitent pas à entretenir la confusion.
"La Russie est particulièrement habile pour mélanger les opérateurs privés et les acteurs étatiques", résume Serge Droz, chef de la sécurité du service de messagerie électronique Protonmail, qui rappelle que le président russe Vladimir Poutine a par le passé reconnu l'existence de pirates informatiques "patriotes" sans pour autant affirmer qu'ils agissaient sur ordre du gouvernement.
Selon M. Droz, l'objectif de Moscou avec ces opérations est d'installer une atmosphère de peur et d'insécurité, à l'image de l'attaque contre le réseau électrique ukrainien en décembre 2015, qui avait plongé dans le noir des centaines de milliers d'habitants pendant plusieurs heures.
"Cela n'avait pas créé de dégâts physiques majeurs, mais les dommages psychologiques avaient été importants", indique l'expert. "C'est la même logique qu'avec la désinformation et la manipulation de l'opinion publique."
Les gouvernements et les entreprises ciblés disposent toutefois de moyens pour se prémunir de ces attaques, assurent les professionnels du secteur.
"Nous avons une expérience de longue date avec ces acteurs", explique John Hultquist, vice-président de l'analyse du renseignement de l'entreprise de cybersécurité Mandiant. "On sait beaucoup de choses sur eux, ce qui veut dire qu'on est capable de développer des mécanismes de défense pour contrer leurs méthodes."
M. Hultquist évoque une série de "mesures de bon sens", détaillées dans un guide récemment publié par Mandiant. Les recommandations incluent le renforcement des systèmes d'authentification à distance, la protection d'infrastructures clef ou la sauvegarde d'informations sensibles.
D.Sawyer--AMWN