
-
"2045": le jeu de société qui simule une invasion chinoise de Taïwan
-
Elections en Allemagne sous pression de l'extrême droite et de Trump
-
Musk dit que les fonctionnaires devront rendre compte de leur activité récente ou démissionner
-
Trump insiste pour "récupérer" le montant de l'aide à l'Ukraine
-
Top 14: le Stade français dernier, Jaminet retrouve les terrains, Toulouse assure
-
Ligue 1 : Marseille balayé à Auxerre
-
Trump accueilli en rock star à la grand-messe des conservateurs
-
Le pape François dans un "état critique", son "pronostic est actuellement réservé"
-
Les menaces de Donald Trump rebattent les cartes politiques au Canada
-
L'amour au féminin et une performance de l'actrice Rose Byrne en mère à bout primés à Berlin
-
WTA 1000 de Dubai: à 17 ans, le triomphe précoce d'Andreeva
-
Six nations: l'Angleterre bat l'Écosse (16-15) dans un match à suspense
-
Top 14: le Stade français dernier, Jaminet retrouve les terrains
-
Le pape François dans un état critique entame sa deuxième semaine d'hospitalisation
-
Plusieurs milliers de manifestants à Londres en soutien à l'Ukraine
-
Ligue 1: Lille enfonce Monaco (2-1) et s'invite sur le podium
-
Angleterre: Arsenal chute avant le choc City-Liverpool
-
Israël retarde la libération de Palestiniens, après le retour de six otages
-
ATP 500 de Doha: victoire de Rublev, premier titre depuis mai 2024
-
Mohamed Amra arrêté en Roumanie après neuf mois de cavale
-
Attaque au couteau à Mulhouse: un mort, deux policiers gravement blessés
-
Six nations: dans la douleur, l'Irlande passe l'obstacle gallois vers le Grand chelem
-
Larmes de joie en Israël après la libération de nouveaux otages à Gaza
-
Mondiaux de biathlon: les Françaises en représentation dorée sur le relais, les Bleus en argent
-
Le narcotrafiquant Mohamed Amra, en fuite depuis son évasion en mai, arrêté en Roumanie
-
L'Allemagne entre rejet de l'immigration et besoin criant de main d'oeuvre
-
Ski alpin: après son doublé à Sestrières, Brignone s'envole
-
Des centaines de manifestants à Londres en soutien à l'Ukraine, trois ans après le début de la guerre
-
Mondiaux de biathlon: les Françaises restent au sommet en relais
-
Le suspect syrien de l'attaque au couteau à Berlin voulait "tuer des juifs"
-
T18 et Ouest-France TV, deux chaînes sur la rampe de lancement
-
Ligue 1: les raisons de la forme étincelante du PSG
-
UAE Tour: Merlier signe un doublé et égalise face à Milan
-
Le Hamas libère six nouveaux otages israéliens à Gaza
-
Le RN lance une campagne nationale contre l'accord UE-Mercosur
-
A Mayotte, la fin de l'hôpital de campagne réveille les craintes autour du système de santé
-
À La Réunion, l'épidémie de chikungunya prend de l'ampleur
-
Morts sur la mire: avant C8 et NRJ12, les précédents TV6 et La Cinq
-
Mondiaux de biathlon: en démonstration, les Françaises en or sur le relais
-
Gisèle Pelicot parmi les femmes de l'année 2025 pour le magazine Time
-
Au Salon de l'agriculture, Macron tente de rassurer sur les accords commerciaux internationaux
-
A Istanbul, les irréductibles du Bosphore sous la neige
-
Le pape François entame sa deuxième semaine d'hospitalisation pour pneumonie
-
Ski: Von Allmen emmène un triplé suisse dans la descente de Crans-Montana
-
Manuel Valls chahuté au début de sa visite en Nouvelle-Calédonie
-
Ski alpin: Robinson en tête à Sestrières, pas de deuxième manche pour Shiffrin
-
L'Allemagne sous tension à la veille d'un scrutin crucial pour l'Europe
-
Le Hamas libère cinq otages israéliens, 7e échange contre des détenus palestiniens
-
Au Salon de l'agriculture, Macron tente de rassurer sur la concurrence des produits étrangers
-
Ukraine : les Etats-Unis proposent à l'ONU une résolution pour "une fin rapide" du conflit

La police israélienne détruit la maison d'une famille palestinienne à Jérusalem
La police israélienne a détruit mercredi avant l'aube la maison d'une famille palestinienne dans le quartier sensible de Cheikh Jarrah, devenu le symbole de la lutte contre la colonisation israélienne à Jérusalem-Est.
Mettant à exécution un ordre controversé d'expulsion, des policiers ont évacué de leur maison les membres de la famille Salhiya, menacée d'expulsion depuis 2017 et objet d'une campagne de soutien dans les Territoires palestiniens et à l'étranger, a indiqué la police en faisant état de 18 arrestations.
Un photographe de l'AFP a ensuite constaté la démolition de la maison à Cheikh Jarrah, quartier palestinien situé à Jérusalem-Est, partie de la Ville Sainte occupée depuis 1967 puis annexée par Israël. Elle a été détruite par une pelleteuse, selon des témoins.
"La police a mis en oeuvre l'ordre d'expulsion" d'une famille occupant "des bâtiments construits illégalement sur un terrain prévu pour une école destinée à des enfants demandant des soins particuliers à Jérusalem-Est", a indiqué la police dans un communiqué, ajoutant que la famille Salhiya avait refusé à plusieurs reprises de "rendre ce terrain".
La maire-adjointe de Jérusalem, Fleur Hassan-Nahoum, a affirmé mercredi à l'AFP qu'il s'agissait d'une "affaire municipale et pas politique".
"Si des gens construisent illégalement n'importe où et que le terrain sur lequel ils ont construit est destiné au bénéfice des gens du quartier, ce sont eux les responsables des préjudices au quartier", a expliqué l'édile.
Lundi, à l'arrivée des policiers pour tenter de les expulser, des membres de la famille Salhiya s'étaient retranchés avec un bidon d'essence sur le toit de leur maison, menaçant de s'immoler. Des négociations avaient suivi pour éviter des violences.
En mai dernier, des manifestations de soutien à des familles palestiniennes menacées d'expulsion à Cheikh Jarrah avaient dégénéré en heurts avec la police israélienne, des protestations qui avaient provoqué des violences meurtrières entre Israël et le mouvement palestinien Hamas au pouvoir à Gaza, enclave palestinienne sous blocus israélien.
- "Deux fois réfugiés" -
Selon l'avocat de la famille palestinienne, Walid Abou Tayeh, 20 personnes ont été arrêtées durant l'opération, notamment le père de famille Mahmoud Salhiya, d'autres membres de sa famille et six Israéliens venus les soutenir. Les Israéliens ont ensuite été libérés.
L'avocat a confirmé que la femme de Mahmoud Salhiya, Meital, était une juive israélienne, et annoncé une audience de la Cour suprême sur cette affaire le 23 janvier.
Une vingtaine de personnes vivaient dans la maison: Mahmoud Salhiya, son épouse et leurs enfants ainsi que sa mère et sa soeur et ses enfants, selon l'avocat.
Dans un enregistrement audio diffusé par des médias palestiniens, une femme présentée comme Meital et s'exprimant en arabe avec un accent, raconte avoir été réveillée en pleine nuit avec sa famille par de gros boums et que la police avait coupé l'électricité.
"Ils (les policiers) m'ont emmenée hors de la maison avec ma fille et les autres enfants qui pleuraient et ils ont arrêté mon mari et tous les jeunes hommes", a-t-elle ajouté.
Omar Shakir, responsable de Human Rights Watch pour Israël et les Territoires palestiniens, a qualifié l'éviction de "cruelle", affirmant que la famille Salhiya avait été déjà expulsée de sa maison à Jérusalem-Ouest en 1948, à la création de l'Etat d'Israël. Ils sont désormais "deux fois réfugiés", a-t-il déploré.
Des centaines de familles palestiniennes présentes depuis des décennies à Jérusalem-Est sont confrontées à des ordres d'expulsion au profit de colons juifs.
Quelque 210.000 Israéliens sont installés à Jérusalem-Est dans des colonies illégales au regard du droit international.
Israël considère toute la ville de Jérusalem comme sa capitale, alors que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.
D'après la législation israélienne, si des juifs peuvent prouver que leur famille vivait à Jérusalem-Est avant 1948, ils peuvent demander à ce que leur soit rendu leur "droit de propriété".
Une telle loi n'existe toutefois pas pour les Palestiniens ayant perdu leurs biens. Et les familles palestiniennes assurent avoir légalement acheté leurs propriétés aux autorités jordaniennes, qui ont contrôlé Jérusalem-Est de 1948 à 1967.
Le statut de Jérusalem est l'une des questions les plus épineuses du conflit israélo-palestinien qui dure depuis plus d'un demi-siècle, alors que les négociations de paix sont au point mort depuis 2014.
H.E.Young--AMWN