
-
Balenciaga nomme le créateur Pierpaolo Piccioli pour succéder à Demna
-
Appel à Poutine: Trump annonce des négociations mais pas de cessez-le-feu en Ukraine
-
La voie est libre pour l'adoption de l'accord sur les pandémies
-
Trump suggère que le cancer de Biden était connu bien avant
-
Trump promulgue une loi contre le "revenge porn" et les faux nus créés par l'IA
-
Procès P. Diddy: les procureurs s'intéressent aux témoins des violences présumées du rappeur
-
Hockey sur glace: battue par la Slovénie, la France reléguée
-
Au procès Le Scouarnec, les "conséquences gigantesques" des "loupés" des instances médicales
-
Appel à Poutine: Trump annonce des négociations russo-ukrainiennes mais pas de cessez-le-feu
-
Fortnite poursuivi pour avoir créé un Dark Vador parlant grâce à l'IA
-
Wall Street termine en petite hausse et tente d'ignorer la perte du triple A américain
-
Au procès Le Scouarnec, les instances médicales se renvoient la balle
-
Trump dit que la Russie et l'Ukraine vont "démarrer immédiatement des négociations en vue d'un cessez-le-feu"
-
Cannes: thriller choc égyptien et Palme d'or d'honneur pour Denzel Washington
-
Le dissident iranien Jafar Panahi est à Cannes pour la première fois en 15 ans
-
Au procès Le Scouarnec, les instances médicales se défaussent
-
Le créateur Pierpaolo Piccioli nommé directeur artistique de Balenciaga
-
La Bourse de Paris termine sans entrain après la perte du triple A américain
-
Dans le Nord, les agriculteurs bloquent à nouveau des autoroutes
-
Foot: Longoria vise la continuité à l'OM, avec la Ligue des champions et De Zerbi
-
Tour d'Italie: David Gaudu prolonge de deux ans avec Groupama-FDJ
-
Les Bourses européennes terminent sans entrain, sauf Francfort
-
Transport sanitaire, VTC: des milliers de taxis manifestent en France
-
Trump parle à Poutine pour pousser à un cessez-le-feu en Ukraine
-
Patate douce, pois chiches et IA au célèbre Chelsea Flower Show de Londres
-
Tour d'Italie: Del Toro en rose, aubaine ou problème pour UAE ?
-
MeToo: l'acteur Kevin Spacey recevra un prix en marge du Festival de Cannes
-
Israël veut prendre le contrôle de toute la bande de Gaza
-
A69: avis favorable à la reprise des travaux du rapporteur public de la cour administrative d'appel de Toulouse
-
Au procès Kardashian, le "cerveau" très fatigué du braquage
-
Le pape a reçu le vice-président américain JD Vance
-
Tennis: en conservant ses juges de ligne, Roland-Garros cultive sa différence
-
Wall Street ouvre en baisse après la perte du triple A de la dette américaine
-
Viktor Orban, victime collatérale des élections en Roumanie
-
Au procès Le Scouarnec, les "loupés" des instances médicales scrutés de près
-
Première Ligue: OL Féminin devient OL Lyonnes et s'installe à plein temps au Groupama Stadium
-
Le gouvernement espagnol demande à Airbnb de retirer 65.000 annonces illégales
-
Airbags Takata: BMW, Mercedes, Toyota et Volkswagen ciblés par une plainte d'UFC-Que choisir
-
Joe Biden remercie ses soutiens pour leur "amour" après l'annonce de son cancer
-
Vérification de l'âge des ados: Snapchat renvoie la balle aux magasins d'applications
-
Ukraine: appel Trump-Poutine à venir, nouvelle tentative pour pousser à un cessez-le-feu
-
Indonésie: nouvelle éruption du volcan Lewotobi Laki-Laki
-
Le maire pro-européen de Varsovie remporte de justesse le premier tour de la présidentielle polonaise
-
Roumanie: soulagement du camp pro-européen mais pas d'état de grâce
-
Plusieurs milliers de taxis manifestent en France
-
Ukraine: appel Trump-Poutine lundi, nouvelle tentative pour "mettre fin au bain de sang"
-
Le comédien Vincent Dedienne prépare un premier album et une tournée
-
Le nombre de films à succès réalisés par des femmes reste "incroyablement bas", déplore Nicole Kidman
-
Israël va "prendre le contrôle de toute" la bande de Gaza, annonce Benjamin Netanyahu
-
Orages: onze départements du sud-ouest placés en vigilance orange lundi après-midi

Le monde au bord du "suicide collectif" climatique, avertit le patron de l'ONU
L'inaction face à la crise climatique qui s'accélère s'apparente à un "suicide collectif", a lancé lundi le patron de l'ONU aux grands de ce monde réunis à la COP27 en Egypte, les exhortant à renforcer la lutte avant qu'il ne soit trop tard.
"L'humanité a un choix : coopérer ou périr. C'est soit un Pacte de solidarité climatique soit un Pacte de suicide collectif", a tonné Antonio Guterres devant près de 100 chefs d'Etat et de gouvernement réunis à Charm el-Cheikh.
Le climat est "la question déterminante de notre temps", et il serait "inacceptable, scandaleux et autodestructeur" de la reléguer "au second plan", a martelé M. Guterres.
- "Terre de souffrance" -
"Le monde est devenu une terre de souffrance", a lancé l'hôte du sommet, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, en référence à la multiplication des impacts catastrophiques du réchauffement : inondations dévastatrices, canicules, sécheresses mettant à mal les récoltes. "N'est-il pas temps d'y mettre fin ?"
Mais les engagements actuels des pays sont loin d'être à la hauteur des objectifs de l'accord de Paris de 2015, pierre angulaire de la diplomatie climatique. A savoir contenir le réchauffement de la planète "nettement" sous 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, et si possible à 1,5°C.
Les dernières "contributions nationales", si elles étaient pour une fois pleinement respectées, laisseraient au mieux le monde sur une trajectoire de +2,4°C d'ici à la fin du siècle, selon l'ONU.
Et avec les politiques menées actuellement, c'est même un catastrophique +2,8°C qui se profile.
Simon Stiell, patron de l'ONU-Climat a lui aussi clairement mis les responsables politiques en première ligne, les appelant à mettre en adéquation déclarations publiques et actes. "La responsabilité est entre vos mains".
Une des hypothèques pesant sur la lutte climatique est le regain de tensions entre les deux plus grands pollueurs mondiaux, la Chine et les Etats-Unis. Leurs présidents ne se croiseront pas à Charm el-Cheikh, mais devraient se voir la semaine prochaine à Bali, au G20.
Le patron de l'ONU les a appelés à assumer leur "responsabilité particulière".
"Il faut qu'on ait les Etats-Unis et la Chine qui soient vraiment au rendez-vous", en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de solidarité financière, a abondé le président français Emmanuel Macron, en marge de la conférence.
- Dégâts infligés -
Ce volet des finances, notamment l'aide des pays riches aux plus pauvres, les moins responsables des émissions de gaz à effet de serre à l'origine du réchauffement mais souvent très exposés à leurs effets dévastateurs, est un des dossiers les plus épineux.
Pour la première fois, la question du financement des dommages déjà causés par le réchauffement sera ainsi à l'agenda officiel d'une COP.
Ils se chiffrent déjà à des dizaines de milliards de dollars - plus de 30 par exemple pour les récentes inondations qui ont mis sous l'eau un tiers du Pakistan - et devraient croître fortement.
Les pays vulnérables réclament un mécanisme de financement spécifique, mais les plus riches rechignent, craignant de voir leur responsabilité mise en cause et arguent que le financement climat est déjà suffisamment complexe.
"Nous devons être aidés pour réparer les dégâts que vous nous avez infligés", a résumé le président des Seychelles Wavel Ramkalawan, rappelant la vulnérabilité de son petit pays insulaire.
M. Guterres a qualifié de "test décisif" l'obtention de résultats concrets sur ce dossier, mais la COP27 ne devrait pas déboucher sur une décision. Un horizon à 2024 a en effet été fixé pour les discussions, ce qui exaspère certains militants, qui réclamaient une décision dès la COP27.
Car la confiance sur ces dossiers est au plus bas entre pays du Nord et du Sud, les riches n'ayant toujours pas tenu leur engagement de fournir en 2020 aux plus pauvres 100 milliards de dollars par an d'aide pour la réduction des émissions et l'adaptation aux effets du changement climatique.
Le sommet se déroule entouré d'importantes mesures de sécurité et selon l'ONG Human Rights Watch, les autorités égyptiennes ont interpellé des dizaines de personnes appelant à manifester en marge de la COP. Les possibilités pour les militants climatiques de s'exprimer ou manifester, tradition bien établie des conférences sur le climat, ont également été limitées.
L'égérie du mouvement mondial des jeunes pour le climat, Greta Thunberg, a d'ailleurs renoncé à y venir, qualifiant ces grand-messes de "greenwashing". "Certaines déclarations des leaders mondiaux et chefs d'Etats lorsque les microphones sont éteints sont difficiles à croire lorsqu'on les raconte", a-t-elle assuré lundi à l'agence suédoise TT.
O.Norris--AMWN