
-
Trump veut encore plus taxer les produits chinois, évoque une échappatoire pour le Royaume-Uni
-
Trump et Starmer: amabilités, détente commerciale mais rien de décisif sur l'Ukraine
-
Après Mohamed Amra, neuf complices présumés du narcotrafiquant écroués
-
Décès de Boris Spassky, le légendaire perdant du "match du siècle"
-
Boris Spassky, le récit du "match du siècle"
-
Wall Street en net repli, Nvidia déçoit et les incertitudes pèsent
-
Depuis le Portugal, Macron exhorte l'Europe à refuser la "vassalisation"
-
Bosnie: l'entité serbe rejette l'autorité de la justice et de la police centrales
-
L'Otan, meilleure garantie pour l'Ukraine, selon la cheffe de la diplomatie de l'UE
-
Meta licencie des employés pour des fuites d'informations
-
La BBC s'excuse pour de "graves erreurs" dans un documentaire sur Gaza
-
Cyril Hanouna termine son bail sur C8, avant de rebondir ailleurs
-
Fashion Week de Milan: gloire à Fendi, Gucci en transition
-
Christophe Dechavanne se met en retrait de l'émission "Quelle époque !", annonce France TV
-
Optimisme prudent à Rome sur un accord financier mondial pour sauver la nature
-
Après Mohamed Amra, la justice écroue de premiers complices présumés du narcotrafiquant
-
La santé du pape François continue de s'améliorer, selon le Vatican
-
Afghanistan: plus de 500.000 déplacés climatiques en 2024, d'après l'OIM
-
Boris Spassky, le légendaire perdant du "match du siècle"
-
Trump reçoit Starmer avec amitié mais ne promet rien sur l'Ukraine
-
Son cerveau a été vitrifié, probablement dans l'éruption du Vésuve
-
L'influenceur masculiniste Andrew Tate est arrivé en Floride, après son départ de Roumanie
-
Retraites: grand écart entre syndicat et patronat à l'issue de la première journée de négociation
-
Starmer veut arracher à Trump des garanties sur l'Ukraine
-
Turquie: appel historique du chef kurde Öcalan à dissoudre le PKK
-
Jeux vidéo: avec "Let's Sing", le studio français Voxler espère des lendemains qui chantent
-
Au Qatar, des volontaires à la rescousse des aventuriers du désert
-
La Bourse de Paris termine en baisse, entre droits de douane et résultats d'entreprises
-
A Monaco, le dossier de corruption contre le milliardaire russe Rybolovlev s'évapore
-
Après Mohamed Amra, de premiers complices présumés du narcotrafiquant mis en examen
-
Trump monte encore d'un cran la taxe sur les produits chinois
-
Peppa Pig aura bientôt un nouveau petit frère ou une petite sœur
-
Arrêt du chantier de l'A69: joie des opposants, tristesse des ouvriers
-
Une délégation israélienne au Caire pour discuter de la trêve à Gaza
-
La Poste triple son bénéfice net, son patron vante la "solidité" du groupe
-
Retraites: le gouvernement exige l'équilibre financier, FO quitte la négociation
-
Ukraine : le Kremlin dit "non négociables" ses annexions, une posture "risible" pour Kiev
-
Wall Street entre résultats de Nvidia et droits de douane
-
Darmanin annonce un "renforcement sans précédent" des moyens contre le crime organisé en Corse
-
Turquie: le chef kurde Öcalan appelle le PKK à se dissoudre
-
Injections illégales de botox: l'agence du médicament alerte sur des cas graves de botulisme
-
La Réunion en alerte avant l'arrivée du cyclone Garance
-
Dernières heures à Rome pour un accord financier sur la sauvegarde de la nature
-
La justice met un coup d'arrêt au chantier de l'A69, liesse chez les opposants
-
La Turquie suspendue à "l'appel à la paix" du chef kurde Öcalan
-
La justice met un coup d'arrêt au chantier de l'A69
-
L'influenceur masculiniste Andrew Tate a quitté la Roumanie, direction les Etats-Unis
-
Ukraine : la Russie dit "non négociable" son annexion des territoires occupés
-
Gaza: une délégation israélienne au Caire pour discuter de la trêve à Gaza
-
La Turquie attend une "déclaration historique" du chef kurde Öcalan

Optimisme prudent à Rome sur un accord financier mondial pour sauver la nature
Les pays réunis à Rome pour conclure la grande conférence sur la biodiversité des Nations unies (COP16) tentent jeudi soir d'accoucher au forceps d'un accord de dernière minute pour financer la sauvegarde de la nature, véritable test pour la crédibilité de la coopération internationale.
Un compromis, fruit de six heures de tractations d'une trentaine de pays représentatifs des équilibres mondiaux, a été mis sur la table en fin de journée, faisant souffler un vent d'optimisme prudent au siège de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) à Rome, où se tiennent les discussions.
"Nous sommes assez proches de s'accorder sur ce document", a déclaré le négociateur en chef européen Hugo-Maria Schally.
Riches nations et pays en développement sont d'accord sur l'urgence de stopper la destruction de la nature qui met en péril l'alimentation, la santé, la régulation du climat par les mers et les forêts, et menace d'extinction un million d'espèces.
Ils se divisent en revanche sur la manière de mobiliser et répartir les milliards de dollars nécessaires pour y parvenir. Après une interruption brutale en novembre en Colombie, la 16e conférence de la Convention sur la diversité biologique (CBD) a entamé mardi à Rome des prolongations de la dernière chance.
Les quelques 150 pays présents ont pour mission d'éviter un nouveau fiasco pour la diplomatie environnementale, déjà fragilisé par l'enlisement des négociations sur la pollution plastique, les tensions Nord-Sud sur la finance climatique et le retard pris dans l'abandon des énergies fossiles.
Jeudi, un nouveau texte poussé par le Brésil au nom des BRICS - le bloc d'économies émergentes comprenant entre autre la Russie, l'Inde et la Chine - a fourni la base d'un ultime texte, dans une rédaction quasiment à prendre ou à laisser lors de la plénière finale annoncée pour 21H00 (20H00 GMT).
"C'est le multilatéralisme qui est en jeu", a déclaré à l'AFP un haut responsable européen, citant les contraintes économiques et le “paysage géopolitique fondamentalement changé”.
Les négociations s'inscrivent dans un contexte marqué par les tensions douanières, les crises budgétaires de pays riches comme la France et l'Allemagne, le poids de la dette des pays pauvres et, dernièrement, le gel de l'aide au développement américain par Donald Trump.
Les Etats-Unis, non signataires de la CBD mais contributeurs financier significatifs, ont renoncé à faire le déplacement à Rome.
- Bataille de fonds -
La finance internationale était un sujet brûlant bien avant les tensions internationales récentes, rappelle à l'AFP la négociatrice brésilienne Maria Angelica Ikeda.
"Si nous ne nous unissons pas ici, nous risquons de tout perdre chez nous aussi", a-t-elle déclaré. "Au lieu de nous battre, nous devons prouver que nous sommes capables d'adopter une décision multilatérale qui définira la voie à suivre".
"Ne laissez pas le silence être notre héritage", proclamaient les tracts distribués par des jeunes aux négociateurs à leur arrivée, sur fond de bruits de forêt tropicale.
Le compromis doit permettre de financer l'application de l'accord de Kunming-Montréal, scellé fin 2022. Celui-ci a fixé 23 objectifs d'ici 2030 pour stopper la destruction du vivant. Le plus emblématique prévoit de placer 30% des terres et mers dans des aires protégées (contre respectivement 17% et 8% actuellement, selon l'ONU).
Un autre objectif prévoit de porter à 200 milliards de dollars par an d'ici 2030 les dépenses de protection de la nature, dont 30 milliards d'aide des pays développés aux pays pauvres (contre environ 15 milliards en 2022).
Mais le principal point d'achoppement est la revendication des pays en développement de créer un fonds dédié et sous l'autorité de la COP, comme prévu par le texte de la CDB depuis 1992.
Les pays développés - menés par l'Union européenne, le Japon et le Canada en l'absence des États-Unis - y sont hostiles: ils craignent une fragmentation de l'aide au développement.
Pour eux, il faut avant tout "améliorer les performances" des instruments existants, le Fonds mondial pour l'environnement (GEF, en anglais) et le Fonds-cadre mondial pour la biodiversité (GBFF, en anglais), une solution provisoire adoptée en 2022 et modestement dotée (400 millions de dollars).
Le projet d'accord renvoie ensuite à la COP18, en 2028, le soin de décider s'il faut un nouveau fonds ou si des instruments existants peuvent être transformés pour correspondre aux attentes des pays en développement, qui sont nombreux, pays africains en tête, à les juger inéquitables et difficiles d'accès.
F.Schneider--AMWN