
-
Jeu vidéo: Nintendo va en dire davantage sur la console Switch 2, la date de sortie espérée
-
L'entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti jugé pour fraude fiscale
-
Du Wisconsin à la Floride, premiers tests électoraux pour Trump et Musk
-
Pékin lance de grandes manoeuvres militaires dans le détroit de Taïwan
-
Guinée: la junte fixe le référendum sur la Constitution au 21 septembre
-
Au Niger, la junte libère d'anciens ministres du régime renversé
-
L'Assemblée nationale adopte un texte intégrant le non-consentement à la définition pénale du viol
-
Trump veut lancer la mère de toutes les batailles commerciales
-
Coupe de France: le PSG se fait peur avant de renverser Dunkerque
-
Angleterre: le joyau Saka brille pour son retour avec Arsenal
-
Réforme de l'audiovisuel public: examen par les députés suspendu après un accrochage avec Dati
-
Wall Street finit en ordre dispersé dans l'attente de nouveaux droits de douane américains
-
Condamnation Le Pen: le RN attaque les juges, décision en appel envisagée à "l'été 2026"
-
Trump affûte ses nouveaux droits de douane
-
Venezuela: l'opposition réaffirme la souveraineté du pays sur la région disputée de l'Essequibo
-
Le texte intégrant le non-consentement à la définition pénale du viol bien engagé à l'Assemblée
-
Jugement Le Pen: le RN attaque les juges, décision en appel envisagée pour "l'été 2026"
-
L'Assemblée nationale approuve largement un texte pour lutter contre le narcotrafic
-
Le monde cherche la parade face aux nouveaux droits de douane de Trump
-
La Bourse de Paris prend de la hauteur avant les annonces commerciales de Trump
-
Jugée pour meurtre, une ex-employée de crèche reconnaît avoir donné du Destop à un bébé
-
Un responsable du Hezbollah tué dans un raid israélien près de Beyrouth
-
Basket: le projet de la NBA en Europe en questions
-
Jugement Le Pen: le RN attaque les juges et "le système", Bayrou fait part de ses "interrogations"
-
Séisme en Birmanie: nouveau bilan de 2.700 morts, une survivante secourue à Naypyidaw
-
Afrique du Sud: manifestations après le viol d'une fillette
-
Foot: Gaëtane Thiney prendra sa retraite à la fin de la saison
-
Le monde se prépare à encaisser les nouveaux droits de douane de Trump
-
Wall Street crispée avant les nouveaux droits de douane américains
-
Les députés commencent à se pencher sur la réforme contestée de l'audiovisuel public
-
Rugby: Bielle-Biarrey élu meilleur joueur du Tournoi des six nations
-
Angleterre: Haaland absent entre "5 et 7 semaines" avec Manchester City (Guardiola)
-
Zone euro: l'inflation ralentit encore en mars, à 2,2% sur un an
-
Birmanie: minute de silence pour les victimes du séisme, une survivante secourue à Naypyidaw
-
Crédits auto: un scandale à plusieurs milliards devant la Cour suprême britannique
-
Bébé tué avec du Destop: l'ex-employée de crèche, jugée à Lyon, reconnaît les faits
-
Un chef du Hezbollah tué dans une frappe israélienne au sud de Beyrouth
-
Le monde fourbit ses armes avant les nouveaux droits de douane de Trump
-
Jugement Le Pen: le RN riposte en attaquant violemment les juges et "le système"
-
Bayrou favorable à une "régulation" de l'installation des médecins
-
Trump signe un décret contre les revendeurs qui font exploser les prix des billets de concert
-
Europa Park, une entreprise familiale allemande devenue géant des loisirs
-
Coupe de France: à Dunkerque, la patte Luis Castro
-
Trump, Milei: les dirigeants s'emparent des cryptos... pour le pire
-
Le Pen: le RN lance sa contre-offensive en ciblant violemment les juges
-
Quand industriels canadiens et européens se serrent les coudes face à Donald Trump
-
Plus de cinq millions de travailleurs exposés à un niveau de bruit nocif
-
La Bourse de Paris en petite hausse, avant les annonces douanières de Trump
-
Au Bangladesh, les inquiétants ravages de la pollution au plomb
-
Une frappe israélienne au sud de Beyrouth fait trois morts dont un chef du Hezbollah

Des climatologues très sceptiques sur l'accord conclu à la COP28
Si l'adoption mercredi à la COP28 de Dubaï d'un compromis ouvrant la voie à l'abandon progressif des énergies fossiles, principales responsables du réchauffement climatique, a été salué par de nombreux dirigeants, des climatologues se montrent eux bien plus sceptiques.
Bien que "l'absence d'accord sur l'élimination progressive des énergies fossiles" ait été "jusqu'ici dévastatrice", le texte approuvé mercredi "n'est pas vraiment convaincant", juge Michael Mann, climatologue et géophysicien à l'Université de Pennsylvanie.
"C'est comme promettre à son médecin d'abandonner les beignets alors qu'on est diagnostiqué diabétique", résume l'expert auprès de l'AFP, notant que l'accord ne comporte aucune date de sortie des énergies fossiles précise, ni indication sur l'ampleur des mesures à prendre par les pays.
Adopté mercredi par consensus, le texte constitue un compromis imparfait pour de nombreux délégués et ONG. Il n'appelle pas directement à la sortie des énergies fossiles, décevant la centaine de pays qui l'exigeaient, et comporte des failles pour les pays souhaitant poursuivre l'exploitation de leurs réserves d'hydrocarbures.
- "Beaucoup mourront" -
L'accord de la 28e conférence sur le climat de l'ONU "est salué comme compromis, mais nous devons être très clairs sur ce qui a été compromis", insiste Friederike Otto, climatologue spécialiste de l'analyse du rôle du changement climatique sur certains phénomènes météorologiques extrêmes.
"Les intérêts financiers à court terme de quelques-uns l'ont à nouveau emporté sur la santé, la vie et les moyens de subsistance de la plupart des habitants de cette planète", fustige-t-elle.
Et de poursuivre: "avec tous ces verbes vagues, ces promesses vides dans le texte final, des millions de personnes de plus se retrouveront en première ligne du changement climatique et beaucoup d'entre elles mourront."
Un constat accablant partagé par Kevin Anderson, qui enseigne le changement climatique à l'Université de Manchester.
"La physique se moque" des applaudissements des dirigeants, renchérit-il, estimant que le compromis de la COP28 "sonne le glas" de l'objectif +1,5°C.
L'humanité n'a plus qu'entre cinq et huit années, si les émissions restent au niveau actuel, avant de dépasser le "budget carbone" fixé pour maintenir le réchauffement climatique à 1,5°C depuis le début de l'ère industrielle, l'objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris.
Et même si les émissions commencent à diminuer en 2024, il faudrait abandonner toutes les énergies fossiles d'ici 2040, pointe M. Anderson, et non d'ici 2050, comme évoqué dans l'accord au sujet de la neutralité carbone, un "élément de langage frauduleux" selon lui.
L'objectif moins ambitieux de +2°C, avec des impacts bien plus graves, s'éloigne lui de plus en plus.
- "Seul cadre" -
Ainsi, "l'incapacité de la COP28 à réaliser des progrès significatifs, alors que la fenêtre de tir pour réduire le réchauffement devient de plus en plus petite, est source d'une grande inquiétude", estime le climatologue Michael Mann.
Mais pour autant, "il ne faut pas y mettre un terme", plaide-t-il. "Nous devons continuer à organiser des COP. Elles constituent le seul cadre multilatéral de négociation des politiques climatiques mondiales".
Selon Johan Rockstrom, professeur en sciences de l'environnement et directeur de l'Institut de Potsdam en Allemagne, le texte adopté lors de la COP 28 "montre clairement à toutes les institutions financières, entreprises et sociétés que c'est (...) le +début de la fin+ de l'économie mondiale basée sur les énergies fossiles".
Pour aller plus loin, Michael Mann appelle à une réforme du fonctionnement des COP, pour permettre par exemple à ce que des décisions puissent être approuvées par une grande majorité de pays, malgré l'objection de nations productrices d'énergies fossiles, ou encore interdire à des dirigeants de pays pétroliers comme le président de la COP28, Sultan Al Jaber, de présider les sommets à venir.
A.Mahlangu--AMWN