
-
Les étapes de l'affaire Epstein, scandale d'exploitation sexuelle de mineures
-
Equateur: une trentaine de blessés et des dégâts matériels après un séisme de magnitude 6,3
-
Iran et Etats-unis se retrouvent à Oman pour de nouveaux pourparlers sur le nucléaire
-
Des funérailles grandioses pour le "pape des pauvres"
-
Brésil : l'ex-président Collor de Mello en prison pour corruption
-
Trump affirme que la Russie et l'Ukraine sont "très proches d'un accord"
-
Coupe du Roi: le Real Madrid importe sa guerre contre l'arbitrage à Séville
-
Ligue 1: avant Arsenal, Paris perd son invincibilité face à Nice
-
Les Bourses mondiales terminent dans le vert à l'issue d'une semaine agitée
-
Wall Street termine en hausse après une semaine agitée
-
Est de la RDC: une semaine pour ébaucher la paix
-
Brésil : l'ex-président Collor de Mello envoyé en prison pour corruption
-
WRC: Rovanperä aux commandes du Rallye des îles Canaries devant quatre autres Toyota
-
Des stations-relais pour camions électriques, une solution pour décarboner le transport routier
-
Le FBI arrête une juge pour "entrave" à l'arrestation d'un migrant
-
Damas demande au Conseil de sécurité de l'ONU de "faire pression" sur Israël
-
Nucléaire: le chef de la diplomatie iranienne à Oman pour de nouvelles discussions avec Washington
-
Droits de douane: échanges "constructifs" malgré les tensions selon la patronne du FMI
-
Emmanuel Macron s'est recueilli devant la dépouille du pape
-
Nantes: la lycéenne tuée de 57 coups de couteau, le suspect ne donne "aucun mobile"
-
La place Saint-Pierre sous cloche avant les funérailles du pape
-
Un séisme en Equateur fait au moins 20 blessés
-
Trump dans l'avion pour Rome, premier voyage à l'étranger de son mandat
-
La Suède appelle l'Iran à "immédiatement" libérer un détenu suédo-iranien
-
Un tribunal nigérian confirme l'amende de 220 millions de dollars infligée à Meta
-
La Bourse de Paris finit en hausse
-
Afflux de colis chinois: des "mesures concrètes" attendues mardi, selon Bercy
-
Maltraitance animale: appel à une inspection généralisée des abattoirs
-
Poutine parle à l'émissaire américain de possibles "négociations directes" avec Kiev
-
La lutte contre la pollution de l'air progresse, l'Etat évite une nouvelle condamnation
-
Un général russe tué dans l'explosion d'une voiture, Moscou accuse l'Ukraine
-
Top 14: l'Usap ou la culture du maintien à la sauce catalane
-
Le journaliste de l'AFP Jacques Moalic, déporté au camp de Buchenwald, est mort à 102 ans
-
WTA 1000 de Madrid: Sabalenka et Zverev passent en deux sets, Medvedev qualifié sans jouer
-
Tour de France: Evenepoel contre un passage par Montmartre
-
Un général russe tué dans l'explosion d'une voiture près de Moscou
-
Droits de douane: le FMI appelle l'UE et les Etats-Unis à trouver un terrain d'entente
-
Un blessé, des bâtiments endommagés dans un séisme de magnitude 6,3 en Equateur
-
Bayer doute de l'avenir de son herbicide au glyphosate face aux poursuites judiciaires
-
Bayrou prescrit deux jours par mois imposés aux médecins dans les déserts médicaux
-
Poutine reçoit au Kremlin l'émissaire de Trump Steve Witkoff
-
Lycéenne tuée à Nantes: les élèves, fleurs blanches à la main, rendent hommage aux victimes
-
Les efforts de l'État contre la pollution de l'air ont "porté leurs fruits", estime le Conseil d'État
-
Six nations: "On a envie de marquer" les Anglaises, déclare la centre des Bleues Gabrielle Vernier
-
La place Saint-Pierre en effervescence avant les funérailles du pape
-
Réseaux d'eau: le Royaume-Uni face à une facture colossale de 290 milliards de livres
-
Le PAM annonce avoir "épuisé" ses stocks de nourriture à Gaza
-
WTA 1000 de Madrid: Sabalenka et Paolini passent en deux sets, Medvedev qualifié sans jouer
-
BYD double son bénéfice au premier trimestre, à plus d'un milliard d'euros
-
Elève tuée à Nantes: émotion et incompréhension au lycée au lendemain du drame

Des climatologues très sceptiques sur l'accord conclu à la COP28
Si l'adoption mercredi à la COP28 de Dubaï d'un compromis ouvrant la voie à l'abandon progressif des énergies fossiles, principales responsables du réchauffement climatique, a été salué par de nombreux dirigeants, des climatologues se montrent eux bien plus sceptiques.
Bien que "l'absence d'accord sur l'élimination progressive des énergies fossiles" ait été "jusqu'ici dévastatrice", le texte approuvé mercredi "n'est pas vraiment convaincant", juge Michael Mann, climatologue et géophysicien à l'Université de Pennsylvanie.
"C'est comme promettre à son médecin d'abandonner les beignets alors qu'on est diagnostiqué diabétique", résume l'expert auprès de l'AFP, notant que l'accord ne comporte aucune date de sortie des énergies fossiles précise, ni indication sur l'ampleur des mesures à prendre par les pays.
Adopté mercredi par consensus, le texte constitue un compromis imparfait pour de nombreux délégués et ONG. Il n'appelle pas directement à la sortie des énergies fossiles, décevant la centaine de pays qui l'exigeaient, et comporte des failles pour les pays souhaitant poursuivre l'exploitation de leurs réserves d'hydrocarbures.
- "Beaucoup mourront" -
L'accord de la 28e conférence sur le climat de l'ONU "est salué comme compromis, mais nous devons être très clairs sur ce qui a été compromis", insiste Friederike Otto, climatologue spécialiste de l'analyse du rôle du changement climatique sur certains phénomènes météorologiques extrêmes.
"Les intérêts financiers à court terme de quelques-uns l'ont à nouveau emporté sur la santé, la vie et les moyens de subsistance de la plupart des habitants de cette planète", fustige-t-elle.
Et de poursuivre: "avec tous ces verbes vagues, ces promesses vides dans le texte final, des millions de personnes de plus se retrouveront en première ligne du changement climatique et beaucoup d'entre elles mourront."
Un constat accablant partagé par Kevin Anderson, qui enseigne le changement climatique à l'Université de Manchester.
"La physique se moque" des applaudissements des dirigeants, renchérit-il, estimant que le compromis de la COP28 "sonne le glas" de l'objectif +1,5°C.
L'humanité n'a plus qu'entre cinq et huit années, si les émissions restent au niveau actuel, avant de dépasser le "budget carbone" fixé pour maintenir le réchauffement climatique à 1,5°C depuis le début de l'ère industrielle, l'objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris.
Et même si les émissions commencent à diminuer en 2024, il faudrait abandonner toutes les énergies fossiles d'ici 2040, pointe M. Anderson, et non d'ici 2050, comme évoqué dans l'accord au sujet de la neutralité carbone, un "élément de langage frauduleux" selon lui.
L'objectif moins ambitieux de +2°C, avec des impacts bien plus graves, s'éloigne lui de plus en plus.
- "Seul cadre" -
Ainsi, "l'incapacité de la COP28 à réaliser des progrès significatifs, alors que la fenêtre de tir pour réduire le réchauffement devient de plus en plus petite, est source d'une grande inquiétude", estime le climatologue Michael Mann.
Mais pour autant, "il ne faut pas y mettre un terme", plaide-t-il. "Nous devons continuer à organiser des COP. Elles constituent le seul cadre multilatéral de négociation des politiques climatiques mondiales".
Selon Johan Rockstrom, professeur en sciences de l'environnement et directeur de l'Institut de Potsdam en Allemagne, le texte adopté lors de la COP 28 "montre clairement à toutes les institutions financières, entreprises et sociétés que c'est (...) le +début de la fin+ de l'économie mondiale basée sur les énergies fossiles".
Pour aller plus loin, Michael Mann appelle à une réforme du fonctionnement des COP, pour permettre par exemple à ce que des décisions puissent être approuvées par une grande majorité de pays, malgré l'objection de nations productrices d'énergies fossiles, ou encore interdire à des dirigeants de pays pétroliers comme le président de la COP28, Sultan Al Jaber, de présider les sommets à venir.
A.Mahlangu--AMWN