- La Bourse de Paris recule, refroidie par la Fed
- Scholz et Poutine parlent de l'Ukraine, Kiev s'indigne
- Le PNF demande un procès pour corruption contre Rachida Dati et Carlos Ghosn
- Inondations en Espagne: le président de région admet des "erreurs", mais refuse de démissionner
- Masters ATP: Zverev en patron dans le dernier carré, Alcaraz fait ses valises
- "Semaine de l'industrie": collégiens et lycéens conviés à découvrir les usines du 21e siècle
- Rugby: Smith peut illuminer un match "quand rien ne se passe", selon Kolisi
- Les Bourses européennes finissent dans le rouge, la Fed inquiète
- Vingt ans après la taxe carbone, "l'industrialisation" des fraudes aux aides publiques
- Fréquences TNT: le bras de fer engagé devant la justice par C8 et Hanouna pourrait durer
- Victoire aux prud'hommes d'anciens collaborateurs de Manu Levy (NRJ), accusé de "harcèlement moral"
- Face au surtourisme, Pompéi limite le nombre de visiteurs
- Ombrières obligatoires sur les parkings: la grande distribution proteste
- Cauet débouté en appel de ses demandes d'indemnisation auprès de NRJ
- Dérapage budgétaire: Borne concède avoir été "alertée" fin 2023 mais estime avoir pris sa part
- Gaza: 29 ONG accusent l'armée israélienne de favoriser le pillage de l'aide humanitaire
- "Pollution", "fabrique du silence": à Glomel, la carrière de la discorde
- Sous le feu des critiques, Michel Barnier démine la colère des départements
- Masters ATP: Zverev en patron en demi-finales, Alcaraz éliminé
- Climat: Al Gore juge "absurde" d'organiser les COP dans des "pétro-Etats"
- Alternative à X, le réseau social Bluesky gagne un million d'utilisateurs en 24 heures
- Le PNF requiert un procès pour corruption contre la ministre Rachida Dati et Carlos Ghosn
- Acte de vandalisme contre le monument de l'insurrection du ghetto de Varsovie
- Après une frappe au Liban, une secouriste cherche son père dans les décombres
- Manu Levy (NRJ) condamné aux prud'hommes pour harcèlement moral sur d'anciens collaborateurs
- Espagne: le principal canal de streaming illégal de foot fermé par les autorités
- Inondations en Espagne: le président de la région de Valence admet des "erreurs" mais justifie son action
- Vendée Globe : Maxime Sorel jette l'éponge, premier abandon depuis le départ
- Les bistrots et cafés français vont demander à être inscrits au patrimoine immatériel de l'humanité
- X et les journaux: hier l'amour fou, demain le divorce?
- Smog au Pakistan: les écoles des grandes villes du Pendjab fermées encore une semaine
- Rugby: Wallace Sititi, élève du maître Savea et étoile montante des All Blacks
- Carnet de bord du Vendée Globe: il y a "match", se régale l'aventurier Guirec Soudée
- Inondations en Espagne: le président de la région de Valence présente des excuses mais justifie son action
- Pour la militante écologiste Sage Lenier, "l'IA n'apporte aucun avantage à la société"
- Manifestations d'agriculteurs devant des centres des impôts des Bouches-du-Rhône
- BJK Cup: Paolini, la modestie au service de l'Italie
- Le ministre de la Santé croate arrêté, soupçonné de corruption
- Italie: Sinner ne gagne pas toujours, la Nazionale le devance dans les audiences TV
- Le Mercosur, un test pour l'influence de Macron
- Assurance chômage et emploi des seniors: le gouvernement "salue" les accords des partenaires sociaux
- Base sur la Lune: la Chine va tester des briques dans l'espace
- Foot: révélation du Mondial, l'Australienne Cortnee Vine fait une pause pour soigner sa santé mentale
- Le gouvernement "salue" les accords trouvés sur l'assurance chômage par les partenaires sociaux
- NBA: Utah enfonce Dallas dans le match des mal classés
- L’épidémie de dengue est déclarée en Guadeloupe
- Mondial-2026/qualif.: l'Argentine battue au Paraguay (2-1) mais toujours en tête
- MotoGP: le paddock à Barcelone mais avec la tête à Valence
- Sri Lanka: victoire écrasante et majorité absolue pour le camp du président aux législatives
- Vin de Bourgogne: des stars d'Hollywood pour pousser les enchères de Beaune
Au Soudan en guerre, opération sauvetage pour 15 lions
Affamés, vulnérables et marqués par plus de sept mois de conflit implacable au Soudan, 15 lions ont été évacués des abords de la capitale vers l'est du pays par l'organisation Four Paws (Quatre Pattes), lors d'une mission ultra-sensible en zone de guerre.
Lions, hyènes, chats sauvages, oiseaux: au total, "près de 50 animaux" ont été évacués la semaine dernière par Four Paws depuis une réserve proche de Khartoum gérée par le "Sudan animal rescue center", a indiqué l'association autrichienne dans un communiqué.
A une heure de route au sud-est de Khartoum, la réserve d'Al-Baguir se trouve "à proximité immédiate d'une base militaire en proie aux combats", explique à l'AFP Osman Salih, le fondateur du "Sudan animal rescue center".
"Beaucoup d'obus et de bombes sont tombés dans le refuge, endommageant les infrastructures et blessant certains animaux", poursuit cet ingénieur de 39 ans.
La guerre entre militaires et paramilitaires qui fait rage au Soudan depuis le 15 avril a déjà fait plus de 10.000 morts, selon l'ONG Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled), une estimation considérée comme largement sous-évaluée.
Les animaux d'Al-Baguir n'ont pas été épargnés. En sept mois, "on a perdu sept lions, la plupart à cause de maladies", relate M. Salih, évoquant le cas d'une lionne "touchée mortellement par une balle perdue puis dévorée par ses congénères".
"Un comportement inhabituel", souligne à l'AFP Amir Khalil, vétérinaire de Four Paws en charge de la mission d'évacuation.
- "Affaiblis et traumatisés" -
"Les animaux sont très affaiblis physiquement et souffrent de graves problèmes de santé. Psychologiquement ils sont tous traumatisés", assure le vétérinaire égypto-autrichien, qui s'est rendu au Soudan pour négocier le transfert.
Aujourd'hui toutefois, il a des raisons de se réjouir. Ses protégés ––15 lions, quatre hyènes, six chats sauvages et de nombreux oiseaux et reptiles-- sont arrivés à bon port dans l'est du pays, où ils sont soignés par les autorités.
Cette mission, explique M. Khalil, figure "parmi les plus importantes et les plus dangereuses" menée par son organisation, qui n'en est pas à sa première intervention en zone de conflit.
Pour partir, il a fallu injecter aux animaux des sédatifs afin de les transférer de leurs enclos vers les cages de transport. Une fois les fauves, volatiles et autres vertébrés à bord du camion, le convoi a foncé à toute allure, direction le parc national d'Oum Barona, à 140 kilomètres au sud-est d'al-Baguir, où les animaux sont temporairement pris en charge.
Une "mission de sauvetage hautement planifiée", assortie de nombreuses "mesures de sécurité" et surtout "de communications avec les deux parties au conflit", précise le Dr Khalil.
Four Paws avait déjà mené des missions en Libye pendant le Printemps arabe et dans le territoire palestinien de Gaza après la guerre de 2014. En 2017, l'organisation a sauvé un lion et un ours d'un zoo à Mossoul, ancien fief de l'organisation Etat islamique (EI) en Irak.
- "Petits lionceaux" -
L'opération au Soudan s'est avérée périlleuse et "extrêmement coûteuse", souligne M. Salih. Mais elle était devenue indispensable.
"On a travaillé très dur pour fournir de la nourriture et de l'eau pendant la guerre mais c'était très compliqué", explique l'ingénieur, depuis un pays où l'eau courante et l'électricité manquent et où la nourriture se fait de plus en plus rare.
Ses fauves n'en sont pas à leur première évacuation. En 2020 M. Salih les avait découverts affamés au zoo de Khartoum. Il avait alors lancé une campagne pour les sauver, ouvrant dans la foulée le refuge d'Al-Baguir pour les accueillir.
"J'ai même personnellement pris soin de Moody et de Mina lorsqu'ils étaient encore de petits lionceaux", se remémore-t-il.
L'année dernière, des bénévoles d'Al-Baguir faisaient visiter à l'AFP leur réserve, racontant comment ils se relayaient chaque jour pour nourrir chacun des félins.
Un engagement d'autant plus important que le nombre de lions africains dans le monde a chuté de 40% en trois générations, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF). Ils ne sont plus qu'un peu plus de 20.000 à l'état sauvage, dont une poignée au Soudan.
Au parc d'Oum Barona, "les animaux ont besoin de quelques jours pour se rétablir", indique Amir Khalil.
Ils seront ensuite transférés vers un autre parc soudanais, le parc national de Dinder, près de la frontière avec l'Ethiopie. Et ceux qui ont besoin de soins supplémentaires pourraient entamer un nouveau périple.
"Sûrement en Jordanie", avance le vétérinaire.
T.Ward--AMWN