- Ligue des nations: la France en quarts malgré un nul triste et sans saveur
- Trump continue ses nominations fracassantes avec le vaccinosceptique "RFK Jr" à la Santé
- Masters ATP: Sinner dans le dernier carré sans trembler et avec un bilan parfait
- Soupçons d'"acte terroriste" après l'attaque manquée à Brasilia
- USA: les décisions de la Fed sont irrévocables, martèle son président Jerome Powell
- Masters ATP: Fritz deuxième qualifié pour les demi-finales
- Budget 2025: les départements de droite menacent de suspendre le versement du RSA
- Syrie: 20 morts dans les raids israéliens sur Damas et sa banlieue
- L'économie américaine est "de loin" la plus performante, salue le président de la Fed
- La loyauté avant tout: Trump s'entoure de fidèles pour son gouvernement
- Boxe: à 58 ans, Mike Tyson remonte sur un ring contre le YouTuber Jake Paul
- Sommet de l'Asie-Pacifique : Xi arrive à Lima où il rencontrera Biden
- Guerre d'Israël à Gaza: un comité de l'ONU voit les "caractéristiques d'un génocide"
- Flambée des cas de rougeole dans le monde en 2023
- Ski: l'Américaine Lindsey Vonn va tenter un retour en Coupe du monde
- Automobile: la prime à la conversion mise à la casse dans le budget 2025
- Barnier utilisera "probablement" le 49.3 pour l'adoption du budget (entretien à Ouest-France)
- Soupçons d'"acte terroriste" après la tentative d'attaque à Brasilia
- Conflit Hezbollah-Israël: au moins 5 mds USD de pertes économiques au Liban selon la BM
- La Bourse de Paris termine en hausse, dopée par de bons résultats d'entreprises
- Fonction publique: les syndicats appellent à une journée d'action et de grève le 5 décembre
- "Le pire est passé": en Espagne, les zones dévastées le 29 octobre relativement épargnées après une nouvelle alerte
- Qualité de l'eau: des mesures insuffisantes sur les pesticides, selon un rapport interministériel
- France-Israël, un match à haut risque et ultra-sécurisé
- Boxe/attaques racistes: "abîmée", Sarah Ourahmoune veut "rebondir" après avoir renoncé à l'élection
- Les Bourses européennes terminent en hausse, portées par des résultats d'entreprises
- Pollution de l'air : fermeture de toutes les écoles primaires à New Delhi
- Trump monte son équipe, avec la loyauté pour principale boussole
- Droits voisins: les journaux déclenchent une pluie de procédures en justice
- Budget: les départements appellent le gouvernement à revoir sa copie
- La Banque alimentaire lancera le 22 novembre sa 40e collecte
- Assurance chômage: de nouvelles règles encore suspendues à un accord sur les seniors
- Nouvelle taxe sur l'aérien: pilotes en grève et syndicats manifestent à Paris
- Wall Street ouvre en hausse, entre indicateurs économiques et résultats d'entreprises
- Nucléaire: l'Iran veut lever "doutes et ambiguïtés" sur son programme
- Le Brésil enquête sur l'attentat manqué contre la Cour suprême
- Ski alpin: la star américaine Lindsey Vonn annonce vouloir revenir à la compétition
- Journal d'un agriculteur: "Nous, on veut profiter de nos enfants"
- Concurrence: l'UE inflige une amende de 798 millions d'euros à Meta (Facebook)
- Tennis: "notre intersaison est trop courte", reconnaît le patron de l'ATP
- La Banque alimentaire lance sa 40e collecte annuelle
- Droits voisins: sommé par la justice, Google renonce à une expérimentation en France
- Les droits des chômeurs et des salariés seniors objets d'ultimes négociations
- Inéligibilité de Marine Le Pen: le RN attaque la justice, Darmanin aussi
- RSF porte plainte en France contre le réseau social X pour fausses informations
- La présidence de la COP29 tente de calmer le jeu avec la France
- Les flux migratoires atteignent un nouveau record en 2023, l'emploi des immigrés aussi
- Sri Lanka: le président confiant dans la victoire de son camp aux législatives
- Le Doliprane reste de loin le médicament le plus prescrit en France
- Mystère, scandales et spéculation: le bitcoin, cryptomonnaie de tous les records
Dernière ligne droite pour éviter un naufrage du traité sur la haute mer
Les Etats membres de l'ONU tentaient vendredi de surmonter leurs divergences pour arracher enfin un accord sur le traité pour protéger la haute mer, trésor fragile et vital qui couvre près de la moitié de la planète.
Après plus de 15 ans de discussions informelles puis formelles, les négociateurs arrivent au terme de deux nouvelles semaines de pourparlers à New York, troisième "dernière" session en moins d'un an.
Lors d'une courte session plénière vendredi matin, la présidence de la conférence a appelé les délégués "à être aussi flexibles que possible" dans "cet effort final" qui pourrait se prolonger jusqu'à tard dans la nuit de vendredi à samedi.
"Même si le début a été lent, nous sommes contents de voir la montée en puissance de l'élan politique ces derniers jours", a salué le représentant de Palau, au nom des Etats du Pacifique, soulignant garder espoir d'amener le traité "à bon port".
Mais plusieurs contentieux sont toujours sur la table: procédure de création des aires marines protégées, modalité de mise en oeuvre des études d'impact sur l'environnement des activités envisagées en haute mer, ou encore partage des potentiels bénéfices issus des ressources marines génétiques.
- Dernière ligne droite -
Alors "il y a de l'optimisme, mais aussi de la nervosité", a déclaré vendredi à l'AFP Minna Epps, de l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). "Au moins, constructif ou non, il y a un engagement de toutes les parties, ce qui n'était pas le cas avant".
Dans cette dernière ligne droite, les observateurs espèrent un coup de pouce politique de la conférence "Notre océan" qui a lieu en parallèle au Panama en présence de nombreux ministres qui se penchent sur la protection et l'exploitation durable des océans.
"La vie sur Terre dépend d'un océan en bonne santé. Le nouveau traité sur la haute mer sera crucial pour notre objectif commun de protéger 30% des océans d'ici 2030", a plaidé Monica Medina, responsable océans au département d'Etat américain.
En décembre, l'ensemble des gouvernements du monde se sont engagés à protéger 30% des terres et des océans de la planète d'ici 2030. Un défi quasi impossible sans inclure la haute mer, dont environ 1% seulement est protégé aujourd'hui.
La haute mer commence où s'arrêtent les zones économiques exclusives (ZEE) des Etats, à maximum 200 milles nautiques (370 km) des côtes, et elle n'est donc sous la juridiction d'aucun pays.
Même si elle représente plus de 60% des océans et près de la moitié de la planète, elle a longtemps été ignorée, au profit des zones côtières et d'espèces emblématiques.
- Equité Nord-Sud -
Les écosystèmes océaniques fabriquent pourtant la moitié de l'oxygène que nous respirons, limitent le réchauffement en absorbant une part importante du CO2 émis par les activités humaines, et nourrissent une partie de l'humanité. Mais ils sont menacés par le changement climatique, les pollutions en tous genres et la surpêche.
"Malgré les différents problèmes en suspens -- et la liste est longue -- mon impression est qu'il y aura un accord à la fin de cette session", a assuré à l'AFP Li Shuo, de Greenpeace.
Pour lui, comme pour nombre d'observateurs interrogés par l'AFP, tout se résume "au Nord contre le Sud, à la question de la justice et de l'équité".
Les pays en développement sont en effet inquiets de ne pas être pleinement partie au traité faute de ressources financières; et craignent d'être privés de leur part du gâteau de la commercialisation de potentielles molécules miraculeuses découvertes dans ces eaux internationales.
Avec une annonce vue comme un geste pour renforcer la confiance Nord-Sud, l'Union européenne a promis à New York 40 millions d'euros pour faciliter la ratification du traité et sa mise en oeuvre initiale.
Au-delà, elle a annoncé plus de 800 millions d'euros consacrés à la protection des océans en général pour 2023 lors de la conférence à Panama où les Etats-Unis ont eux mis sur la table 77 projets pour les océans évalués à près de 6 milliards de dollars.
Selon plusieurs observateurs interrogés par l'AFP, résoudre ces questions financières, politiquement très sensibles, pourrait débloquer le reste et permettre enfin de soumettre le texte à l'approbation de la conférence.
En cas d'accord, restera à savoir si avec les compromis consentis, le texte sera suffisamment solide pour permettre de protéger efficacement les océans.
M.Thompson--AMWN