
-
Le meurtrier de la mosquée du Gard toujours en fuite
-
Le flag football féminin explose aux Etats-Unis, avec les JO-2028 en ligne de mire
-
NBA: OKC premier qualifié, Cleveland y est presque
-
Une explosion dévastatrice dans le principal port d'Iran fait 25 morts et 800 blessés
-
Retour de la consigne en verre: en Alsace elle n'a jamais disparu
-
Liège-Bastogne-Liège: Evenepoel, l'intrépide
-
Liège-Bastogne-Liège: Pogacar/Evenepoel un duel enfin pour la passe de trois?
-
Ligue 1: Jonathan David, le réveil du buteur providentiel
-
Trois enfants américains, dont un atteint d'un cancer, expulsés des Etats-Unis
-
Le président palestinien Mahmoud Abbas se donne un possible successeur
-
Après les funérailles du pape François, sa succession en question
-
Une explosion dans le principal port d'Iran fait au moins 14 morts et 750 blessés
-
Une explosion dans un grand port d'Iran fait au moins 14 morts et 750 blessés
-
Coupe du Roi: Koundé mate le Real en prolongation et offre un 32e sacre au Barça
-
Top 14: Toulouse se balade, jour sans pour l'UBB et Toulon
-
Un an après, le FC Lorient fait son retour en Ligue 1
-
Tennis: Djokovic fait déjà ses valises à Madrid, Swiatek poursuit sa route
-
Basket: Paris, une première Coupe pour motiver les troupes
-
Ligue 1: Montpellier, la chute libre
-
Ligue 1: Monaco fragile 2e après son nul au Havre
-
Une explosion dans un grand port d'Iran fait au moins 8 morts et des centaines de blessés
-
Tennis: "C'était peut-être mon dernier match à Madrid", admet Djokovic
-
Six nations: les Bleues frôlent l'exploit en Angleterre
-
Iran et Etats-Unis font état de discussions "positives" sur le nucléaire
-
Canada: dernière ligne droite avant le vote après une campagne à l'ombre de Trump
-
Top 14: Toulouse se balade, Toulon s'égare à Vannes
-
Au Texas, on se régale au "Trump Burger", malgré trois mois de présidence frénétiques
-
Des centaines d'anti-A69 sous la pluie contre un modèle "qui va dans le mur"
-
Iran : une explosion dans un grand port fait au moins 5 morts et 700 blessés
-
Général tué près de Moscou : un suspect arrêté, selon les services secrets russes
-
A Londres, les militants de Just Stop Oil raccrochent la veste
-
En Birmanie, un festival pour célébrer l'agriculture sur brûlis, malgré la pollution
-
Allemagne: le Bayern Munich à deux points d'un 34e titre de champion
-
Tennis/Madrid: Djokovic fait déjà ses valises, Keys et Gauff en huitièmes
-
Iran : une explosion dans un grand port fait au moins 5 morts et 500 blessés
-
Iran et Etats-Unis concluent un nouveau cycle de pourparlers sur le nucléaire
-
"Spermule 1": A Los Angeles, une course de spermatozoïdes fait le buzz
-
Iran : une explosion dans un grand port fait au moins 4 morts et 500 blessés
-
Turquie : nouveau coup contre la mairie d'Istanbul, autour du canal de la discorde
-
MotoGP/Espagne: Marc Marquez remporte le sprint, Fabio Quartararo chute
-
En Inde, un système d'alerte pour prévenir les attaques d'éléphants
-
Athlétisme: Duplantis vainqueur sans forcer à Xiamen
-
En Iran, une "puissante" explosion dans un port fait au moins quatre morts, plus de 500 blessés
-
Piste islamophobe dans le meurtre d'un fidèle dans une mosquée du Gard
-
En Iran, une "puissante" explosion dans un port fait plus de 500 blessés
-
Homicide dans une mosquée du Gard: sur ses images, le meurtrier insulte "Allah"
-
L1: du pape François à Poséidon, l'art du tifo des supporters marseillais
-
Le pape François a rejoint sa dernière demeure à Rome
-
L'Ouganda déclare la fin de sa sixième épidémie d'Ebola
-
L'auteur de l'homicide dans une mosquée du Gard a filmé son agression

Dans les COP, pas de consensus sur le "consensus"
Les négociateurs de la COP28 à Dubaï ont passé des nuits blanches en quête d'un improbable consensus sur les énergies fossiles. Mais il n'y a même pas consensus sur ce que signifie précisément le consensus selon les règles de l'ONU Climat.
Le texte central de la COP28 devra être adopté par les 195 signataires de l'accord de Paris (194 pays et l'Union européenne) par consensus, mais il n'y aura pas de vote, et le concept est vague juridiquement, et différent de l'unanimité.
En théorie, un seul pays peut objecter à l'adoption de l'accord final.
"C'est une question d'interprétation", avance Alden Meyer, observateur vétéran des négociations climatiques au sein du groupe de réflexion E3G.
Il rappelle que l'Arabie saoudite et le Koweït, très hostiles à Dubaï à un accord visant les énergies fossiles, avaient fait part de leur opposition à la déclaration finale lors du vote en 1992 établissant la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), mais que le président de la session avait tout simplement donné le coup de maillet validant la décision.
Depuis, l'Arabie saoudite a bloqué l'adoption du règlement au sein de la CCNUCC qui prévoyait de prendre des décisions à la majorité des deux tiers en l'absence de consensus.
En 2012 à Doha, le Qatar, pays hôte, a ignoré une demande de la Russie de prendre la parole pour faire part de ses préoccupations liées au protocole de Kyoto, ce qui a incité Moscou, en retour, à retarder les négociations de l'année suivante, note M. Meyer.
Un responsable de la CCNUCC précise à l'AFP que toute objection doit être "explicite" pour entraver un consensus. Un pays qui ne ferait que "protester" contre un texte, sans "objecter", ne stopperait donc pas l'adoption - ce qui lui permet de manifester son mécontentement sans tout bloquer.
La COP21 de Paris en 2015 fut un succès, avec l'adoption de l'accord visant à limiter l'élévation de la température moyenne à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
Mais le délégué du Nicaragua avait d'abord refusé de soutenir le texte, ce qui avait déclenché une immense campagne de pression sur le petit pays d'Amérique centrale, qui aurait même inclus l'intervention du pape François.
- Paume ensanglantée -
Laurent Fabius, alors ministre français des Affaires étrangères et président de la COP21, s'en souvient. "J'avais l'impression que c'était plutôt ses idées que celles de son pays qu'il exprimait", a-t-il dit vendredi dernier lors d'un passage à Dubaï.
"Je ne sais plus si c'est par moi-même ou par l'intermédiaire du pape que nous nous sommes enquis de savoir s'il était vraiment représentatif. La réponse a été non, cela nous a donné plus de liberté", assure-t-il aussi.
"Est-ce que le consensus cela veut dire l'unanimité? Dans le cas précis qui nous occupe, à partir du moment où il a été acquis, il faut être honnête intellectuellement, que le président de son pays ne partageait pas l'idée de son mandataire, à ce moment-là c'était plus facile d'avancer", explique M. Fabius.
Les oppositions de représentants de la gauche latino-américaine ont eu plus de succès à la désastreuse COP de 2009 à Copenhague.
Dans une scène stupéfiante pour les délégués épuisés, la représentante vénézuélienne, Claudia Salerno, avait levé une main ensanglantée, affirmait parler au nom de pays dans le dos desquels s'était ficelé un accord négocié par le président américain Barack Obama avec d'autres grands puissances, dont la Chine.
Le Premier ministre danois, Lars Lokke Rasmussen, était prêt à abandonner et à déclarer l'échec du sommet, quand les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont demandé une pause, à la suite de laquelle M. Rasmussen a déclaré l'accord "noté" plutôt qu'approuvé ou rejeté.
Dans le cadre d'un processus parallèle de la COP, les négociations sur la biodiversité à Montréal l'année dernière ont abouti à un accord majeur sur la protection des espèces. Le président chinois de la réunion a tout bonnement ignoré les objections de la République démocratique du Congo, qui réclamait une plus grande aide des pays riches.
A Dubaï, il reste à voir si le président désigné par les Emirats arabes unis serait prêt à écarter les intérêts de l'Arabie saoudite, par exemple.
"Cela dépendra du jugement de la présidence", observe M. Meyer. "En fin de compte, c'est plus une question politique".
Th.Berger--AMWN