
-
Musk en vedette du premier conseil des ministres de Trump 2.0
-
Le Hamas va rendre en privé dans la nuit quatre corps d'otages retenus à Gaza
-
Roumanie : inculpation du candidat d'extrême droite Georgescu
-
La Bourse de Paris finit dans le vert avant Nvidia
-
L'épidémie de grippe décline en France, y compris chez les enfants
-
La mort du rêve américain pour les migrants contraints de rebrousser chemin
-
F1: Norris domine la première journée des essais hivernaux
-
"Emouvant, drôle mais bref": 45 secondes chrono pour les discours de stars aux Oscars
-
BP enterre son ambitieuse stratégie climat et remet les gaz sur les hydrocarbures
-
Immigration: Bayrou menace de remettre en cause les accords de 1968 avec l'Algérie
-
Le CIO confie à World Boxing l'avenir de la boxe olympique
-
La Réunion sous la menace d'un cyclone, alerte rouge attendue jeudi
-
De rares fresques monumentales découvertes à Pompéi
-
Tour de France: les départs à l'étranger, une affaire qui roule
-
Le Hamas va rendre dans la nuit de mercredi à jeudi quatre corps d'otages retenus à Gaza
-
Agriculture: Wauquiez conseille à Pannier-Runacher "d'écouter" les agriculteurs sur l'OFB
-
Liban: France Médias Monde inaugure son "hub" régional à Beyrouth
-
Trump réunit son premier conseil des ministres, Musk en vedette
-
Attentat de Mulhouse: l'assaillant présenté à un juge d'instruction antiterroriste à Paris
-
Ukraine : Zelensky espère voir Trump à Washington vendredi pour finaliser l'accord sur les minerais
-
Le Hamas doit rendre dans la nuit de mercredi à jeudi quatre corps d'otages retenus à Gaza
-
Wall Street dans le vert, les résultats de Nvidia dans le viseur
-
Retour en prison pour Mohamed Amra, soumis à un régime d'isolement "extrêmement difficile"
-
Wall Street ouvre en hausse, les résultats de Nvidia dans le viseur
-
Alexis Kohler, le premier de cordée de l'Elysée sous Emmanuel Macron
-
Procès Le Scouarnec: le frère du médecin pédocriminel accuse son ex-épouse d'avoir su et "rien fait"
-
Pêche: des populations de poissons en panne de renouvellement
-
Le pape, dans un état critique mais stationnaire, poursuit ses thérapies
-
Le tir et l'effarouchement des cormorans à nouveau autorisés sur certains cours d'eau
-
L'effondrement de l'Amoc, une menace incertaine mais dévastatrice
-
Le Hamas rendra jeudi quatre corps d'otages retenus à Gaza
-
Attentat de la basilique de Nice: la perpétuité incompressible requise contre Brahim Aouissaoui
-
Panne géante: le Chili aspire à une "journée normale" après la levée de l'état d'urgence
-
Première nuit en prison pour Mohamed Amra, soumis à un régime d'isolement "extrêmement difficile"
-
Salon de l'agriculture: la grande distribution entre engagements et coup de communication
-
En 2024, seulement 59.000 logements créés en France, moitié moins que la normale
-
L'UE cherche un difficile équilibre entre compétitivité et ambitions climatiques
-
Chili: levée du couvre-feu après une panne d'électricité géante
-
BP fait volte face sur le climat et remet plein gaz sur les hydrocarbures
-
Israël: une foule le long des routes pour rendre hommage aux Bibas, ex-otages tués à Gaza
-
Assurance: Munich Re maintient ses objectifs malgré le coût record des incendies de Los Angeles
-
Altice France ouvre un "nouveau chapitre" avec un accord pour réduire sa dette
-
Fin de vie: les deux textes seront votés en même temps à l'Assemblée
-
Real Madrid: Mbappé forfait contre la Real Sociedad en Coupe du Roi
-
Au 3e jour d'audience, l'ex-épouse de Le Scouarnec très attendue par les parties civiles
-
Immigration: Bayrou réunit ses ministres en pleine crise avec Alger
-
La foi jusqu'au bout des dreads : à Oslo, la nouvelle évêque bouscule les codes
-
Dinosaures: ruée vers l'os et marché aux allures de far west
-
Des patrons de la distribution au Salon de l'agriculture, vraie avancée ou "coup de com'"?
-
Femmes et hommes ne sont pas égaux face à l'alcool, avertissent les autorités de santé

Droits TV de la L1: LFP, Canal+, beIN... La valse judiciaire reprend
Le litige judiciaire opposant le football français à Canal+ et beIN Sports sur les droits TV de la Ligue 1 reprend mercredi après plusieurs mois d'accalmie. Attaquée de toutes parts, la Ligue de football professionnel (LFP) a jusque-là toujours été confortée par les tribunaux.
Mercredi, Canal+ demande à la cour d'appel de Versailles de l'autoriser à résilier son contrat de sous-licence signé avec beIN Sports, une issue qui obligerait le diffuseur qatarien à diffuser et payer, en plein coeur de saison, deux matches de Ligue 1 par semaine. Un arrêt qui irait à rebours d'une décision du tribunal de commerce en août.
Embourbés depuis près de 18 mois dans cette crise sans précédent de leurs droits audiovisuels, les clubs français vivent sous l'épée de Damoclès des décisions de justice, sans assurances sur le montant des droits, leur première source de revenus, à l'heure où leurs finances ont été durement ébranlées par la pandémie de Covid-19.
Le cauchemar dure depuis l'automne 2020, et la défaillance de Mediapro, qui promettait plus de 800 millions d'euros par an pour la majorité des matches des championnats de France. Le groupe sino-espagnol a stoppé ses paiements en pleine saison avant de négocier son retrait du marché, plongeant le secteur dans l'inconnu durant plusieurs mois.
Pour le téléspectateur, le brouillard a été dissipé au coeur de l'été 2021 après plusieurs décisions de justice. Pour regarder la Ligue 1 cette saison, un supporter a ainsi besoin de deux abonnements, à Amazon Prime Video, détenteur de 80% des matches dont les 10 meilleures affiches, et à Canal+, contraint par les tribunaux à diffuser et payer les 20% restants.
Mais en coulisses, la chaîne cryptée continue de contester une situation qu'elle juge "anti-concurrentielle" et active toutes les procédures légales à sa disposition pour tenter de résilier son contrat... Elle estime payer trop cher, à un prix fixé dès 2018, à l'époque des promesses de Mediapro, qui auraient gonflé artificiellement la valeur du football français. Un prix désormais rendu caduc, selon Canal, par l'incapacité de celui-ci à les respecter.
- "Inéquitable" -
La chaîne du groupe Vivendi s'estime victime d'un "traitement inéquitable" de la LFP: elle ne supporte pas qu'Amazon ait récupéré, en juin dernier, la diffusion des huit matches par journée de Ligue 1 laissés vacants par Mediapro à prix cassé (250 M EUR annuels), là où Canal doit toujours débourser 332 millions d'euros par an pour ses deux rencontres, ce fameux "lot N.3" attribué dès 2018 à beIN Sports puis sous-licencié à Canal.
C'est le coeur de l'audience de mercredi à Versailles, dont la décision est attendue d'ici un mois. Si la chaîne cryptée obtenait gain de cause dans ce rare dossier où beIN et Canal+ sont opposés, la L1 connaîtrait un revirement totalement fou en plein coeur de la saison, car beIN Sports devrait alors diffuser deux matches par week-end, et surtout en supporter le coût.
Mais "objectivement, je ne vois pas très bien comment Canal+ pourrait se carapater du contrat de sous-licence", tempère un connaisseur du dossier, pour qui la chaîne cryptée essaie simplement "de décourager la Ligue en multipliant les recours".
- Canal et beIN main dans la main -
Cette audience ouvre un semestre judiciaire agité: près d'une dizaine de procédures ont été lancées en tout, beIN Sports et Canal+ agissant main dans la main sur la plupart d'entre elles, sans succès pour le moment. La cour d'appel de Paris, le tribunal judiciaire de Paris et l'Autorité de la concurrence sont notamment saisis de différents pans de l'affaire.
Ces recours à répétition, "c'est la stratégie de Vivendi, qui en fait une question de principe. Mais c'est un énorme gâchis", regrette un acteur du football français.
Le gâchis est d'autant plus limpide au regard des chiffres: alors qu'il espérait recevoir 1,153 milliard d'euros par an pour la Ligue 1 sur la période 2020-2024 à l'issue de son appel d'offres de 2018, le foot pro tricolore doit désormais vivre avec 624 millions. Et gérer un conflit ouvert avec ses deux diffuseurs historiques.
L.Davis--AMWN