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Le SOS d'un fabricant allemand de machines au futur gouvernement Merz
Délocaliser ses imposantes presses à injection loin de la Forêt-noire allemande ? L'entreprise Arburg s'y refuse. Mais la menace des tarifs douaniers américains et la morosité économique mettent ses engagements à rude épreuve.
Alors que l'Allemagne en crise attend de son futur gouvernement, suite aux élections, une relance urgente, ce fabricant centenaire de presses grises et vertes traverse une mauvaise passe.
Le chiffre d'affaires a chuté "d'environ 15% en 2024", explique Armin Schmiedeberg, président de l'organe de supervision de cette PME familiale dont les machines utilisées pour le moulage par injection de pièces en plastique servent l'automobile, la médecine ou l'électronique.
Pour les 3.000 salariés employés au siège à Lossburg, une commune lovée dans les collines du sud de l'Allemagne, ce ralentissement se traduit par des mesures de chômage partiel depuis l'an dernier.
Les malheurs d'Arburg mettent en lumière la crise qui touche les petites et moyennes entreprises du "Mittelstand", colonne vertébrale de l'industrie dans la première économie européenne et défi majeur pour le conservateur Friedrich Merz, futur chancelier.
"En ce moment, les entreprises industrielles ne voient que peu d'avantage à faire des affaires en Allemagne en raison d'un manque de réelle stratégie politique", estime M. Schmiedeberg.
Les performances du pays ne sont pas au niveau "de notre statut de troisième économie mondiale", se désole-t-il.
- 40 tonnes -
Dans la première économie européenne, c'est tout le secteur industriel qui lance un SOS aux politiques.
Le parti CDU de droite de Friedrich Merz est déterminé à former rapidement une coalition avec les sociaux-démocrates (SPD), malgré des visions économiques opposées.
Ces deux formations rompues à l'exercice du pouvoir ont un défi commun à relever : sortir l'économie allemande de l'ornière après deux années de récession et sans espoir de rebond fort cette année.
Car le modèle exportateur, moteur de la prospérité du pays, fondé sur une énergie bon marché et un commerce mondial sans entraves, vacille.
L'industrie manufacturière en souffre, notamment l'automobile, et depuis la guerre en Ukraine, la flambée des coûts énergétiques fragilise en outre la compétitivité du pays.
Les investissements, trop faibles, laissent des infrastructures vieillissantes et une innovation numérique insuffisante.
Depuis son fief non loin de Stuttgart, Arburg exporte deux tiers de sa production, surtout sur les marchés américains et d'Asie où la demande "progresse", explique M. Schmiedeberg.
Au point que le société envisage d'y délocaliser une partie de l'assemblage de ses imposantes machines.
La menace de droits de douane supplémentaires, brandie par Donald Trump, n'est pas, selon le responsable, le facteur déclencheur, mais "un argument pour consolider notre stratégie - voire l'accélérer".
Il est trop tôt pour savoir si ces surtaxes affecteront les machines d'Arburg, composées de fonte, d'acier et de milliers de pièces, pour un poids final qui peut atteindre 40 tonnes.
Si c'est le cas, cela pénaliserait in fine le consommateur américain, "ce qui limiterait nos ventes", reconnaît le dirigeant.
- Feuille de route -
A peine annoncés les résultats des législatives, les milieux économiques ont pressé le futur gouvernement de prendre rapidement des mesures de relance.
Il s'agit de "lever le blocage décisionnel sur des questions essentielles - réduction de la bureaucratie, investissements publics, énergie, sécurité -", a plaidé Peter Leibinger, président de la fédération industrielle BDI.
Il faut "gérer plus de 40 obligations légales qui ne créent aucune valeur et que les clients ne nous paient pas", fait écho M. Schmiedeberg, appelant à une simplification administrative.
"Les bons jours, 15 à 20 machines quittent l'usine sur de lourds camions empruntant une route où passent aussi des écoliers. Il y a donc des améliorations d'infrastructure à envisager", ajoute-t-il.
Autre priorité : la baisse des prix de l'électricité, actuellement parmi les plus élevés dans l'UE.
Les conservateurs veulent alléger la réglementation, la fiscalité comme les prix de l'énergie, tandis que les sociaux-démocrates misent sur les aides et l'investissement.
Malgré les défis, Arburg affirme que sa principale base restera en Forêt-Noire, car l'entreprise "a résisté à d'autres récessions", assure M. Schmiedeberg.
L.Durand--AMWN