
-
Le SOS d'un fabricant allemand de machines au futur gouvernement Merz
-
Moteurs PureTech : Stellantis rappelle 68.000 voitures pour un défaut pouvant provoquer des incendies
-
Au Pakistan éliminé du Trophée des Champions, deuil et lamentations pour "la mort du cricket"
-
Mohamed Amra a fait appel de sa détention en vue de sa remise à la France
-
MotoGP: Bagnaia-Marquez, la guerre des chefs attendue chez Ducati
-
Un juge rejette le référé de l'agence AP contre l'administration Trump, sans statuer sur le fond
-
Tesla déploie des fonctions de conduite autonome avancées en Chine
-
Dans un Grand Nord convoité, le Canada se renforce pour ne pas perdre du terrain
-
Le pape François, dans un état critique, "s'est bien reposé", selon le Vatican
-
Toujours plus de femmes aux postes de direction du CAC 40 en 2024
-
L'interdiction des "puffs", en vogue chez les ados, entre en vigueur
-
Aux Etats-Unis, la crainte d'une catastrophe sanitaire sur fond d'hésitation vaccinale
-
Les voitures hybrides dépassent à nouveau les modèles à essence en Europe
-
L'UFC-Que Choisir craint une "hausse massive" des tarifs de l'électricité à partir de 2026
-
En Corée du Sud, dernière audience dans le procès en destitution du président
-
Procès Le Scouarnec: sa personnalité et ses proches au coeur du deuxième jour d'audience
-
Les alliés de l'Ukraine espèrent un tournant mais veulent éviter une "capitulation"
-
Poutine affirme que les Européens "peuvent participer" au règlement du conflit en Ukraine
-
Macron met en garde Trump contre une "capitulation" forcée de l'Ukraine
-
Rebond raté pour Wall Street, minée par la tech
-
A l'ONU, les Etats-Unis votent avec la Russie, refusant de soutenir l'Ukraine
-
A Berlin, des milliers de manifestants pour le maintien du soutien à l'Ukraine
-
RDC: le conflit dans l'est a coûté la vie "à plus de 7.000 personnes" depuis janvier (Première ministre)
-
Le Jihad islamique accuse Israël de vouloir annexer la Cisjordanie occupée
-
La filière viticole française présente les grandes lignes de son plan de relance
-
Les banques françaises vent debout contre une norme européenne sur leur devoir de vigilance
-
Macron et Trump assurent vouloir travailler ensemble à la paix en Ukraine
-
Provocation au "terrorisme": l'influenceur algérien Zazou Youssef condamné à 18 mois de prison
-
Allemagne: les conservateurs proposent un mariage de raison aux sociaux-démocates
-
Une "organisation criminelle déterminée" au service de l'évasion de Mohamed Amra
-
Après l'attentat de Mulhouse, le gouvernement français met la pression sur Alger
-
Macron plaide la cause de l'Ukraine face à Trump, qui campe sur sa ligne
-
Allemagne : l'extrême droite veut devenir la première force politique
-
Transports en Ile-de-France: les Franciliens appelés à donner leur avis dès vendredi
-
L'ONU affirme son soutien à l'intégrité territoriale de l'Ukraine, contre l'avis de Washington
-
La Bourse de Paris termine dans le rouge après des prises de bénéfices
-
Grippe aviaire: la stratégie de vaccination française inspire à l'étranger
-
Les Bourses européennes terminent sans direction claire, Francfort en hausse
-
Foot: Pour Longoria, l'heure du mea culpa et de la sanction
-
Macron plaide la cause de l'Ukraine face à Trump
-
Allemagne: le conservateur Merz propose aux sociaux-démocrates un mariage de raison
-
Après les accusations de violences sexuelles, Gérard Depardieu visé par une enquête pour fraude fiscale aggravée
-
Gérard Depardieu visé par une enquête pour fraude fiscale aggravée
-
Merz garantit à Netanyahu qu'il peut venir en Allemagne
-
La Bourse de Paris tournée vers le résultat des élections législatives allemandes
-
Evasion du narcotrafiquant Mohamed Amra: nouvelle vague d'interpellations
-
Six nations: de Rome à Dublin, l'heure des choix pour Galthié
-
Le consulat de Russie à Marseille pris pour cible, Moscou dénonce une "attaque terroriste"
-
Pédocriminalité: début du procès de l'ex-chirurgien Joël Le Scouarnec face à 299 victimes à Vannes
-
L1: Longoria "regrette" et admet qu'il n'y a "pas de corruption dans le foot français"

Toujours plus de femmes aux postes de direction du CAC 40 en 2024
Trois ans après l'adoption en France d'une loi sur les quotas, les femmes sont de plus en nombreuses dans les directions des grands groupes, selon une étude publiée mardi par l'observatoire Skema de la féminisation des entreprises.
En 2024, 28% des postes des instances dirigeantes des entreprises du CAC 40 étaient occupées par des femmes, 2 points de plus en un an.
Cette augmentation de la mixité est un effet direct de la loi Rixain, qui va bientôt imposer des quotas de femmes aux postes de direction des entreprises de plus de 1.000 salariés: 30% en mars 2026 et 40% en mars 2029.
"Cette loi n'a pas d'équivalent dans les pays occidentaux", relève auprès de l'AFP Michel Ferrary, chercheur affilié à l'école de commerce Skema et directeur de l'observatoire.
Les entreprises s'y préparent: en 3 ans seulement, depuis la promulgation de la loi Rixain en 2021, la proportion de femmes dans les comités exécutifs ou les comités de direction des entreprises du CAC 40 a gagné plus de 8 points de pourcentage.
Pour ce faire, les entreprises n'ont pas nécessairement remplacé un homme par une femme. "Elles rajoutent plutôt une chaise autour de la table", explique Michel Ferrary.
Pour preuve, le nombre de postes dans les instances dirigeantes des entreprises du CAC 40 a augmenté de 15 en 2024, ceux occupés par les femmes de 16, et ceux par les hommes n'a reculé que de 1.
"Il faut regarder dans le détail si les femmes nommées occupent des postes aussi importants que les hommes; une directrice de la communication ou de la RSE, ce n'est pas pareil que directeur financier," estime Michel Ferrary.
- Plus de rentabilité -
En 2022, le chercheur et son collègue Stéphane Déo avaient épluché les données de 159 entreprises cotées et scruté leurs résultats selon le degré de mixité de leur management intermédiaire.
Des travaux qui avaient permis de "confirmer des relations statistiquement significatives entre la diversité de genre au niveau du management intermédiaire et des employés, et la rentabilité".
Ils suggéraient que la marge nette et l'Ebitda (le résultat brut d'exploitation, l'indicateur de rentabilité principal des entreprises) grimpaient lorsque le taux de femmes approche des 50%, et retombent au-delà.
Une mixité faible - trop d'hommes et peu de femmes, ou l'inverse - pèse sur la rentabilité, toutes choses égales par ailleurs.
Pour l'édition 2025 du rapport de son observatoire, Michel Ferrary s'est cette fois-ci intéressé au lien entre féminisation des entreprises et bonne gestion de leur responsabilité sociétale et environnementale (RSE), en s'appuyant sur un indicateur mesuré par le cabinet Morningstar Sustainalytics.
Il a constaté que plus les instances dirigeantes d'une entreprise étaient féminisées, meilleure était la gestion du risque sur les questions environnementales, sociales, sociétales et de gouvernance.
Sans pouvoir cette fois établir avec certitude un lien de causalité: "est-ce qu'avoir plus de femmes dans une entreprise améliore la responsabilité environnementale, ou est-ce que les femmes sont plutôt attirées par les entreprises responsables d'un point de vue environnemental ?", s'interroge Michel Ferrary.
- Le Medef pessimiste -
En janvier, le patron du Medef Patrick Martin s'inquiétait de l'échéance des premiers quotas de la loi Rixain.
"Nous ne serons pas prêts", se désolait-il. "Il y a des métiers qui sont genrés. Dans mon entreprise", dans le bâtiment et l'industrie, "je m'arrache les cheveux pour féminiser mon comité de direction".
Un précédent existe, celui de la loi Copé-Zimmerman, qui instaurait en 2011 des quotas dans les organes de contrôle, comme les conseils d'administration, très largement respectés aujourd'hui.
"Autant dans un conseil d'administration, il y a des mandats: vous nommez une femme à la place d'un homme, ce n'est pas dramatique", estimait Patrick Martin.
"Dans l'entreprise, c'est un peu différent: quand vous avez un homme qui n'a pas démérité dans un comité de direction, et qu'on" le sort "parce qu'il faut féminiser l'instance, c'est autrement plus sensible", avait-il ajouté.
M. Ferrary dit constater depuis l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis, "un revirement des entreprises" sur la mixité. "Certaines, comme Accenture, McDonald's, ou Walmart sont en train de remettre en cause leur politique de diversité".
"Mais d'autres, comme JPMorgan refusent de revenir dessus, car elles estiment que c'est un facteur de performance", note-t-il.
O.Johnson--AMWN