- La Bourse de Paris salue la baisse des taux de la BCE
- Huit otages libérés à Gaza en échange de 110 prisonniers palestiniens
- Inondations dans l'Ouest: l'eau monte moins que prévu, trois départements restent en vigilance rouge
- Les choix contestés de Trump pour le FBI et le renseignement auditionnés au Sénat
- Les Bourses européennes terminent dans le vert après la BCE
- Espagne: Richard Gere va recevoir un Goya pour sa contribution au cinéma
- A Angoulême, les "1001 vies" de Superman, au-delà du super-héros patriote
- Crise automobile: l'UE promet des mesures d'urgence
- Après une croissance solide en 2024, 2025 teinté d'inconnues aux Etats-Unis
- Le parquet britannique défend l'emprisonnement de militants écologistes
- Zone euro: la croissance cale en fin d'année, plombée par l'Allemagne et la France
- Wall Street en petite hausse, digère les résultats des géants de la "tech"
- Pas de survivants après la collision aérienne au-dessus de Washington
- IA DeepSeek: le Français Mistral salue l'arrivée d'un "élément important et complémentaire"
- Est de la RDC: le M23 veut "rester" à Goma et "continuer" jusqu'à Kinshasa
- Le Sénat veut renforcer la protection des haies
- Budget de l'Etat: une commission de parlementaires en bonne voie d'aboutir à un compromis
- Décès de la fille de Lino Ventura, inspiratrice des Maisons Perce-Neige
- Wall Street ouvre en hausse, accueille les résultats des géants de la tech
- Après une croissance solide en 2024, 2025 s'ouvre sur des inconnues aux Etats-Unis
- Un gynécologue sanctionné pour avoir refusé une patiente transgenre
- Huit otages à Gaza de retour en Israël, la libération de Palestiniens retardée
- Nestlé Waters n'échappe pas à un procès pour ses décharges sauvages
- Un car scolaire se renverse en Eure-et-Loir: une lycéenne tuée, le conducteur positif aux stupéfiants
- Accusations de viol: le non-lieu pour Ary Abittan confirmé en appel
- Dans la bande de Gaza, mise en scène et chaos pour la libération de huit otages
- Collision aérienne à Washington: pas de survivants, selon le chef des pompiers
- Olympisme: grand oral pour les sept candidats à la présidence du CIO
- Japon: un conducteur tombé dans un trou de la chaussée près de Tokyo toujours introuvable
- Victoire "historique" des victimes des déchets toxiques de la mafia en Italie
- Suède: meurtre de l'homme ayant brûlé des exemplaires du Coran en 2023
- Un car scolaire se renverse en Eure-et-Loir: une lycéenne tuée, 20 blessés
- Inoxtag: six personnes en garde à vue pour tentative d'enlèvement
- Décharges sauvages de déchets dans les Vosges: Nestlé Waters jugé en mai
- Budget de l'Etat: les parlementaires en conclave pour aboutir à un compromis
- A Jabalia et Khan Younès, le spectacle des libérations d'otages israéliens
- Le sable, une ressource essentielle qui nous file entre les doigts
- Inondations dans l'Ouest: Redon attend une crue record, trois départements en rouge
- Automobile: l'UE promet à la filière des réponses d'urgence
- Mayotte: face à la détresse d'élèves, Borne promet de rétablir l'école "le plus vite possible"
- Suède: l'homme ayant brûlé des exemplaires du Coran en 2023 tué par balles
- Déchets toxiques de la mafia: l'Italie condamnée par la CEDH
- Collision aérienne à Washington: près d'une vingtaine de corps repêchés
- Zone euro: la croissance a calé en fin d'année, plombée par l'Allemagne et la France
- Est de la RDC: Tshisekedi promet une "riposte" au M23 qui continue d'avancer
- France: incertitude politique et fin des JO ont conduit la croissance dans le rouge fin 2024
- Collision aérienne à Washington: près d'une vingtaine de corps retrouvés
- La Bourse de Paris avance, prise entre résultats d'entreprises et banques centrales
- Hand/Mondial-2025: la dynamite Minne explose de nouveau
- Hand/Mondial-2025: les Bleus au pied du volcan croate
Trump annonce l'envoi de migrants sans papiers à Guantanamo
Donald Trump a annoncé mercredi préparer l'envoi de migrants sans papiers à Guantanamo, l'une de ses annonces anti-immigration les plus spectaculaires à ce jour, alors que la confusion règne toujours sur ses projets de gel de dépenses.
"Je vais signer aujourd'hui un décret demandant aux ministères de la Défense et de la Sécurité intérieure de préparer un centre pour 30.000 migrants à Guantanamo Bay", a déclaré le président américain, en ajoutant qu'il s'agirait de "criminels" en situation irrégulière.
Il n'a pas donné de détails logistiques ni expliqué où seraient installés ces migrants sur la base militaire américaine située à Cuba qui accueille une prison largement critiquée par les ONG.
Donald Trump a ensuite signé la première loi votée depuis son investiture le 20 janvier.
Ce texte anti-immigration prévoit la détention automatique de personnes en situation irrégulière si elles ont été condamnées ou poursuivies pour certains crimes et délits.
Il porte le nom de Laken Riley, étudiante de 22 ans tuée par un Vénézuélien en situation irrégulière, qui avait été déjà arrêté puis remis en liberté avant ce meurtre. "Son nom ... vivra à jamais dans les lois de notre pays", a commenté le président américain, qui a promis pendant sa campagne de mettre fin à l'immigration clandestine.
- "Guerre contre le terrorisme" -
La prison de Guantanamo a été ouverte en 2002, à l'intérieur de la base militaire américaine située sur l'île de Cuba, dans le cadre de la "guerre contre le terrorisme" déclarée par l'ex-président George W. Bush après les attentats du 11 septembre 2001.
L'immense majorité des 780 détenus, qui ont d'abord été enfermés dans des cages puis dans des cellules construites à la hâte ont depuis été relâchés, certains après plus de 10 ans de détention sans inculpation. En janvier 2025, il restait 15 prisonniers sur place.
La prison de Guantanamo est devenue, pour de nombreuses ONG de défense des droits humains, un symbole des excès et de l'arbitraire dans la lutte contre le terrorisme, à cause de ses conditions de détention extrêmes et de son recours à la torture.
Tom Homan, le conseiller spécial de Donald Trump en matière d'immigration, a indiqué lors d'un court échange avec la presse que le centre de rétention évoqué par le président américain serait géré par l'agence responsable du contrôle des frontières et de l'immigration (ICE).
En septembre dernier, le New York Times a révélé que la base militaire était utilisée depuis des décennies pour incarcérer certains migrants interceptés en mer.
Cette annonce choc de Donald Trump arrive alors que son administration a créé une grande confusion autour d'un projet de gel des aides publiques.
Le point de départ est un mémo publié tard lundi soir par la Maison Blanche, demandant aux ministères et agences fédérales de geler une partie des dépenses "d'assistance" -- subventions et allocations notamment -- et d'en faire une revue d'ensemble afin de s'assurer de leur conformité avec "les priorités présidentielles".
Cela concernait potentiellement des centaines, voire des milliers de milliards de dollars irriguant tout le pays, et bénéficiant aux personnes âgées, aux familles démunies ou encore aux anciens combattants.
- "Incompétence" -
L'Office du budget rattaché à l'exécutif américain a ensuite envoyé mercredi à tous les ministères et à toutes les agences fédérales une note indiquant que ce premier mémo n'était plus valide.
Puis la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt a assuré que le projet initial du président, à savoir interrompre les financements qui ne répondent pas à ses priorités, restait "totalement en vigueur".
L'opposition démocrate s'est saisie de ces rebondissements.
"L'incompétence en pleine lumière", a dénoncé l'élue démocrate Jasmine Crockett sur X, ajoutant: "Cela fait seulement neuf jours au pouvoir pour cet idiot qui a déjà occupé le poste pendant quatre ans et qui n'a toujours aucune idée de la manière dont le gouvernement, la loi ou la Constitution fonctionnent".
Il s'agit du premier écueil pour Donald Trump, qui depuis son investiture le 20 janvier accumule les décrets dont beaucoup ont été attaqués en justice, au motif que le président républicain outrepassait ses pouvoirs.
Entre autres mesures, le milliardaire de 78 ans a imposé que les fonctionnaires fédéraux renoncent au télétravail d'ici le 6 février , sans quoi ils seront "virés", a-t-il dit mercredi.
P.Martin--AMWN