- Vin de Bourgogne: des stars d'Hollywood pour pousser les enchères de Beaune
- Avec le retour de Trump, l'UE lèvera-t-elle le pied face à Musk?
- Face aux inondations, les limites de l'aménagement du territoire
- Japon: la croissance s'essouffle, le gouvernement sous pression pour relancer l'économie
- Coupures d'électricité: les Equatoriens au bord de la crise de nerfs
- Indonésie: à Aceh, 20 ans après le tsunami, un exercice pour anticiper le pire
- La détresse de personnes LGBT+ après l'élection de Donald Trump
- Le Canada face à la montée du sentiment anti-immigration
- Dans le nord d'Israël, la nature paie un lourd tribut à la guerre
- Georges Abdallah, emprisonné plus de la moitié de sa vie
- Fréquences TNT: C8 et Hanouna engagent le bras de fer devant la justice
- La Chine se dote d'un mégaport en Amérique latine et assoit son influence dans la région
- Boxe: Tyson gifle Paul lors de leur ultime face-à-face avant de monter sur le ring
- TikTok lance à son tour un outil d'IA pour créer des publicités à la demande
- Sommet Asie-Pacifique : Xi et Biden à Lima pour une rencontre clé avant le retour de Trump
- Los Angeles 2028: les organisateurs jugent les Jeux "apolitiques" après l'élection de Trump
- Pérou: Biden et Xi à Lima pour le sommet des pays de l'Asie-Pacifique
- USA: la Fed monte au créneau pour protéger son indépendance face à Trump
- Robert Kennedy Jr., le vaccinosceptique qui veut "rendre à l'Amérique sa santé"
- Wall Street termine en baisse, inquiète de la trajectoire de la Fed
- Ligue des nations: la France en quarts malgré un nul triste et sans saveur
- Trump continue ses nominations fracassantes avec le vaccinosceptique "RFK Jr" à la Santé
- Masters ATP: Sinner dans le dernier carré sans trembler et avec un bilan parfait
- Soupçons d'"acte terroriste" après l'attaque manquée à Brasilia
- USA: les décisions de la Fed sont irrévocables, martèle son président Jerome Powell
- Masters ATP: Fritz deuxième qualifié pour les demi-finales
- Budget 2025: les départements de droite menacent de suspendre le versement du RSA
- Syrie: 20 morts dans les raids israéliens sur Damas et sa banlieue
- L'économie américaine est "de loin" la plus performante, salue le président de la Fed
- La loyauté avant tout: Trump s'entoure de fidèles pour son gouvernement
- Boxe: à 58 ans, Mike Tyson remonte sur un ring contre le YouTuber Jake Paul
- Sommet de l'Asie-Pacifique : Xi arrive à Lima où il rencontrera Biden
- Guerre d'Israël à Gaza: un comité de l'ONU voit les "caractéristiques d'un génocide"
- Flambée des cas de rougeole dans le monde en 2023
- Ski: l'Américaine Lindsey Vonn va tenter un retour en Coupe du monde
- Automobile: la prime à la conversion mise à la casse dans le budget 2025
- Barnier utilisera "probablement" le 49.3 pour l'adoption du budget (entretien à Ouest-France)
- Soupçons d'"acte terroriste" après la tentative d'attaque à Brasilia
- Conflit Hezbollah-Israël: au moins 5 mds USD de pertes économiques au Liban selon la BM
- La Bourse de Paris termine en hausse, dopée par de bons résultats d'entreprises
- Fonction publique: les syndicats appellent à une journée d'action et de grève le 5 décembre
- "Le pire est passé": en Espagne, les zones dévastées le 29 octobre relativement épargnées après une nouvelle alerte
- Qualité de l'eau: des mesures insuffisantes sur les pesticides, selon un rapport interministériel
- France-Israël, un match à haut risque et ultra-sécurisé
- Boxe/attaques racistes: "abîmée", Sarah Ourahmoune veut "rebondir" après avoir renoncé à l'élection
- Les Bourses européennes terminent en hausse, portées par des résultats d'entreprises
- Pollution de l'air : fermeture de toutes les écoles primaires à New Delhi
- Trump monte son équipe, avec la loyauté pour principale boussole
- Droits voisins: les journaux déclenchent une pluie de procédures en justice
- Budget: les départements appellent le gouvernement à revoir sa copie
Brésil: Volkswagen accusé de pratiques "esclavagistes" durant la dictature
Le groupe allemand Volkswagen, deuxième constructeur automobile mondial, fait face à de nouvelles accusations liées à la dictature au Brésil, cette fois pour pratiques "esclavagistes" entre 1974 et 1986, affirment dimanche plusieurs médias allemands.
Selon la chaîne de télévision publique ARD et le quotidien Süddeutsche Zeitung, Volkswagen est convoqué le 14 juin devant un tribunal des Prud'hommes à Brasilia, suite à une notification qui lui a été envoyée par la justice locale le 19 mai.
Interrogé par l'AFP, un porte-parole de Volkswagen a assuré que l'entreprise prenait "très au sérieux"" cette affaire ainsi que les "éventuels incidents" qui se seraient produits "et sur lesquels se basent les investigations des autorités judiciaires brésiliennes".
Le groupe n'a toutefois pas voulu à ce stade en dire plus "en raison d'une possible procédure judiciaire".
Les faits qui lui sont reprochés remontent à la période 1974-1986, durant la dictature militaire qui a sévi au Brésil entre 1964 et 1985. Cela fait déjà plusieurs années que d'anciens employés du groupe durant cette période demandent des indemnisations, mais jusqu'ici sans succès.
- "Traite d'humains" -
Les plaintes examinées par la justice brésilienne font état, selon les médias allemands, de recours par le constructeur automobile à des "pratiques esclavagistes", à de la "traite d'êtres humains" et accusent le groupe d'avoir été complice de "violations systématiques des droits de l'Homme".
A l'époque le groupe avait eu pour projet de construire un grand site agricole au bord du bassin amazonien pour le commerce de viande, la "Companhia Vale do Rio Cristalino".
Des centaines d'ouvriers journaliers et intérimaires furent recrutés pour des travaux de déforestation notamment sur 70.000 hectares, via des intermédiaires, mais, selon les médias allemands avec probablement l'assentiment de la direction du constructeur.
Selon ces médias, qui ont pu consulter plus de 2.000 pages de témoignages et de rapports de police, les ouvriers étaient parfois victimes de sévices et de violences de la part des intermédiaires et des gardiens armés du chantier.
Les témoignages font notamment état de mauvais traitements contre les ouvriers qui tentaient de s'enfuir, voire de disparitions suspectes. La femme de l'un d'eux a été violée comme punition, selon les médias allemands. Une mère affirme que son enfant est décédé des suites de violences.
- "Esclavagisme moderne" -
"C'était une forme d'esclavagisme moderne", a déclaré aux médias allemands le procureur brésilien de Rio en charge de l'enquête, Rafael Garcia.
Il évoque des conditions de travail inhumaines sur le site, "avec des ouvriers qui avaient la malaria, pour certains d'entre eux en mourraient et étaient enterrés sur place sans que les familles soient informées".
"VW a manifestement non seulement accepté cette forme d'esclavagisme mais l'a aussi encouragée, car c'était de la main d'oeuvre bon marché", a ajouté le procureur.
Volkswagen a déjà eu dans le passé maille à partir avec la justice brésilienne pour l’époque de la dictature.
En 2020, le groupe a accepté de payer 36 millions de réais (5,5 millions d'euros)pour indemniser des familles d'ex-ouvriers torturés ou assassinés durant cette période.
Les anciens employés et leurs familles faisaient valoir que le service de sécurité de VW au Brésil avait collaboré avec les militaires pour identifier de possibles suspects, qui par la suite ont été arrêtés et torturés.
Une collaboration confirmée par un rapport indépendant commandé par l'entreprise en 2016.
P.Santos--AMWN