- Tennis: la Slovaquie et la Grande-Bretagne ont rendez-vous en demi-finale de la BJK Cup
- En Argentine, Macron défend auprès de Milei les accords sur le climat et les agriculteurs français
- Raids israéliens meurtriers dans la bande de Gaza et à Beyrouth
- Masters ATP: Sinner triomphe à domicile
- Convoi d'agriculteurs en colère près de la base de Villacoublay
- Effondrement d'un immeuble en Tanzanie: 13 morts, des survivants sous les décombres
- Masters ATP: Jannik Sinner, la sobriété des sommets
- Vendée Globe: Louis Burton victime d'une importante avarie structurelle mais reste en course
- MotoGP: Martin est "l'homme le plus heureux du monde" après son premier sacre
- MotoGP: Martin champion du monde malgré une démonstration de Bagnaia
- Raids israéliens meurtriers à Gaza, un responsable du Hezbollah tué à Beyrouth
- Jours de carence: Anne Genetet défend une "égalité de traitement" entre public et privé
- Ski alpin: "Ça fait beaucoup de bien à la confiance", savoure Noël, victorieux à Levi
- En Argentine, Macron défend auprès de Milei les accords climatiques et les agriculteurs français
- Tennis: la Slovaquie qualifiée pour les demi-finales de la BJK Cup
- Vin: les enchères de Beaune démarrent avec un casting hollywoodien
- Des opposants russes en exil marchent à Berlin contre Poutine et la guerre en Ukraine
- MotoGP: une saison frustrante pour Quartararo et Zarco, mais des raisons d'espérer
- Golf: McIlroy sacré à Dubai, Rozner 3e et qualifié pour le PGA tour
- Ski alpin: Clément Noël triomphe à Levi et lance l'hiver des Bleus
- MotoGP: l'Espagnol Jorge Martin (Ducati-Pramac) sacré champion du monde
- XV de France: face aux All Blacks, les ingrédients d'un match fondateur
- Ski alpin: Clément Noël remporte le premier slalom de l'hiver à Levi
- Raids meurtriers israéliens à Gaza, un responsable du Hezbollah tué à Beyrouth
- Val-de-Marne: un homme tué par la police après avoir "menacé" des agents
- Equipe de France: Thuram, enfin le déclic dans son antre de San Siro?
- Equipe de France: dernier gala en Italie, pour lutter contre la pauvreté du jeu
- 迪拜棕榈岛索菲特美憬阁酒店: 五星級健康綠洲
- The Retreat Palm Dubai MGallery by Sofitel: Пятизвездочный велнес-оазис
- Vendée Globe: Jérémie Beyou, le chassé devenu chasseur
- Retreat Palm Dubai MGallery by Sofitel: Une oasis de bien-être cinq étoiles!
- Effondrement d'un immeuble en Tanzanie: des survivants toujours sous les décombres
- Criblé de dettes, le Laos s'efforce de maîtriser une inflation galopante
- Ski: Noël en tête de la 1re manche du slalom de Levi, Hirscher très loin des meilleurs
- Le réseau énergétique ukrainien visé par une nouvelle attaque russe "massive" et meurtrière, selon Kiev
- Les Sénégalais élisent leurs députés, le pouvoir en quête d'une large majorité
- Israël mène des raids meurtriers à Gaza, frappe le Hezbollah près de Beyrouth
- Le réseau énergétique ukrainien visé par une nouvelle attaque russe "massive", selon Kiev
- Une Danoise couronnée Miss Univers, concours en mutation
- MMA: Jon Jones reste champion sous les yeux de Trump
- Vendée Globe: Le Cam, toujours à l'est et toujours leader à 07h00
- Israël continue de bombarder le Liban, salves de roquettes du Hezbollah
- Déçue, frustrée, pessimiste: une climatologue kényane à la COP29
- En Inde aussi, la lente renaissance de l'industrie du disque vinyle
- Le Venezuela libère 225 détenus de la crise post-électorale
- Le super typhon Man-yi balaie les Philippines, aucune victime déclarée
- Gym: décès de Bela Karolyi, ex-entraîneur de Nadia Comaneci
- L'opposition russe en exil organise à Berlin sa première grande manifestation antiguerre
- Biden en visite historique en Amazonie, un symbole pour le climat avant le retour de Trump
- Vin: à Beaune, des enchères sous des auspices hollywoodiens
De l'émotion, du "stress" et des questions: 12 millions d'élèves font leur rentrée
"C'est un mélange de plein d'émotions, de la joie, un peu de stress aussi". Comme Yuna, collégienne parisienne de 13 ans, quelque 12 millions d'élèves font leur rentrée lundi, avec des questions en suspens sur les réformes en cours dans l'attente d'un nouveau gouvernement.
"J'ai un peu peur parce que c'est nouveau", confie Talia, 5 ans, devant le portail de l'école élémentaire de Beausoleil à Cesson-Sévigné, près de Rennes, où elle rentre en CP.
"Il y a un peu d'appréhension, mais un peu de hâte aussi pour les parents", avoue Marc, père d'une élève de CE2, devant l'école Madame Roland de Lille.
Même en sursis, le Premier ministre démissionnaire a respecté la tradition en se déplaçant dans une école, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), pour présenter une nouvelle campagne nationale contre le harcèlement à l'école. "Le gouvernement gère les affaires courantes, mais le travail est loin d'être à l'arrêt", a assuré Gabriel Attal.
Pour sa première et potentiellement dernière rentrée comme ministre de l'Education, Nicole Belloubet a prévu deux déplacements, à Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine) le matin et à Orléans l'après-midi.
"Nous devons aujourd'hui accueillir nos 12 millions d'élèves. C'est quelque chose qui est incontournable. Donc nous sommes là", a-t-elle souligné sur France Inter.
Si le gouvernement s'affiche sur le terrain, il y a pour les enseignants "beaucoup d'incertitudes" en raison du contexte politique incertain, explique Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale de la CFDT Education.
"C'est une rentrée qui n'est pas comme les autres, parce qu'il y a une crise politique, mais aussi parce que l'école est à un point de bascule" vers "une école du tri social avec le choc des savoirs, les groupes de niveau", estime de son côté Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat enseignant des collèges et lycées.
- "Cacophonie" sur les groupes -
Les collèges sont particulièrement dans la ligne de mire, avec l'instauration des "groupes de niveau", rebaptisés "groupes de besoins", en français et des mathématiques en 6e et en 5e, mesure phare et contestée du "choc des savoirs" de Gabriel Attal lorsqu'il était ministre de l'Education.
Ces groupes, censés concerner aussi les 4e et 3e l'an prochain, seront appliqués "avec souplesse et pragmatisme", a nuancé Nicole Belloubet ces derniers mois.
Pour Jérôme Fournier, secrétaire national du SE-Unsa, "c'est la cacophonie".
"Je suis (...) assez désabusée par rapport aux réformes" et "au fait qu'on n'arrête pas de détricoter ce qui est mis en place dans les établissements" commente Hélène, professeur d'histoire-géographie dans un collège de l'Oise. "Ça crée une charge mentale et un stress supplémentaire dont on n'a pas besoin à la rentrée".
Autre sujet brûlant, les postes d'enseignants non pourvus, l'une des "urgences structurelles" pour les syndicats. La crise perdure, avec plus de 3.000 postes non pourvus aux concours enseignants du public et du privé cette année.
"Je n'exclus pas qu'ici et là, il y ait quelques professeurs absents, mais dans l'immense majorité des situations, les professeurs sont là et c'est heureux", a affirmé Nicole Belloubet.
- "Pause numérique" -
Pour les 3e, le brevet est une autre interrogation. Gabriel Attal souhaitait rendre son obtention obligatoire pour passer en seconde. "Au moment où je vous parle, le brevet n'est pas du tout obligatoire pour entrer au lycée et je pense, mais le prochain gouvernement le décidera, qu'il serait un peu tard aujourd'hui pour modifier cette situation", a précisé Nicole Belloubet.
"On attend des informations" sur ce sujet, témoigne Nadia, 52 ans, qui a accompagné sa fille de 3e pour la rentrée devant le collège Jean-François Oeben, dans le XIIe arrondissement. Elle regrette le "manque de visibilité" sur les modalités d'évaluation du brevet, qui pourraient aussi être modifiées.
Pour certains élèves, cette rentrée sera aussi marquée par des expérimentations, comme celle de la classe de "prépa-seconde", pour ceux ayant échoué au brevet.
Ou celle de la "pause numérique", prévue dans quelque 180 collèges, en vue d'une éventuelle généralisation en janvier 2025. Si les collégiens ont déjà l'interdiction d'utiliser leur téléphone dans l'établissement depuis 2018, ils devront cette fois le laisser à la porte.
Cette mesure fait suite aux préconisations de la commission "écrans", voulue par Emmanuel Macron, mais suscite le scepticisme des syndicats.
Dans un peu moins d'une centaine d'établissements, principalement des écoles, c'est la "tenue unique" qui va être testée - certains l'ont déjà adoptée avant l'été. Un sujet politiquement sensible comme l'illustre une polémique à Limoges sur le coût des vêtements achetés par la municipalité.
burs-asm-slb-bat-mng/alu/pta
A.Mahlangu--AMWN