- Vol de données chez Free: la justice ordonne à Telegram de dévoiler l'identité du hacker
- Soudan: la Russie empêche le Conseil de sécurité d'appeler à un cessez-le-feu
- Foot: le Trophée des champions à Doha le 5 janvier 2025
- Guerres et "turbulences" s'invitent à l'ouverture du sommet du G20
- Le gouvernement veut trouver un repreneur pour le magazine 60 millions de consommateurs, en difficulté
- Sénégal: le pouvoir attendu au tournant après un raz-de-marée électoral annoncé
- Budget Sécu: la ministre Darrieussecq annonce une baisse du remboursement des médicaments en 2025
- Craignant pour leur survie, les agriculteurs sortent à nouveau de leur ferme
- Soudan: veto russe au Conseil de sécurité pour un appel à un cessez-le-feu
- Wall Street ouvre sur une note prudente, en quête d'une direction
- Equipe de France: Deschamps ballotté mais toujours debout
- L'Union européenne doit agir urgemment contre la résistance aux antimicrobiens
- Climat: il est temps d'arrêter le "théâtre" à Bakou, presse l'ONU
- Intervilles sans vachettes relance le débat sur le bien-être animal
- Afrique du Sud: Les manchots du Cap ont besoin de paix et de nourriture
- Tennis: Une tournée d'adieux ? "Je n'ai pas cet ego", affirme Nadal
- Législatives au Sénégal: vers un raz-de-marée du parti au pouvoir
- A Paris, l'hémorragie de la population agite le débat
- "Acte 2: on est de retour": les agriculteurs relancent la mobilisation en France
- La Méditerranée a perdu 70% de son eau il y a 5,5 millions d'années
- COP29: il est temps d'arrêter le "théâtre", presse l'ONU
- Greenpeace dépose des débris symboles de la crise climatique devant TotalEnergies
- Sénégal: le parti au pouvoir vers une très large majorité absolue au Parlement
- La Bourse de Paris s'octroie une pause
- Décès de Charles Dumont, compositeur du "Non, je ne regrette rien" de Piaf
- Quincy Jones récompensé par un Oscar posthume
- Inde: nouveau pic de pollution de l'air et écoles fermées à New Delhi
- La COP29 à "un moment critique": cinq jours pour trouver 1.000 milliards
- Vendée Globe: Sam Goodchild conforte son avance à 07h00
- Inde: pollution atmosphérique 60 fois supérieure aux normes OMS à New Delhi
- Inde: la capitale New Delhi ferme la majorité des classes en raison de la pollution
- Les Etats-Unis autorisent l'Ukraine à utiliser des missiles à longue portée en Russie
- L'ascension météoritique de l'IA remise en question
- Trump nomme Brendan Carr à la tête du régulateur des télécoms, pour s'attaquer aux géants de la tech
- Climat, guerres, Trump: le G20 sous pression en sommet à Rio
- Soudan: le Conseil de sécurité de l'ONU va voter sur un appel à un cessez-le-feu
- Cinq jours pour trouver 1.000 milliards dans les négociations climatiques
- Budget de la Sécu: le Sénat s'empare d'un projet truffé d'irritants pour le socle commun
- Agriculture: les syndicats majoritaires lancent "l'acte 2" de la colère en France
- Frappes israéliennes meurtrières dans la bande de Gaza et au Liban
- Après avoir promis de "rendre l'Amérique saine", Trump et Kennedy Jr se goinfrent de burgers-frites
- Referendum sur la constitution au Gabon: victoire massive du "oui", selon les résultats provisoires
- Législatives au Sénégal: "large victoire" annoncée du parti au pouvoir
- Le chef de l'ONU en appelle au G20 pour faire réussir la COP29
- Tennis: la France s'incline en barrage et quitte l'élite de la BJK Cup
- Ligue des nations: La France finit l'année en beauté en Italie
- Frappes israéliennes meurtrières dans la bande de Gaza et à Beyrouth
- Tennis: la Slovaquie et la Grande-Bretagne ont rendez-vous en demi-finale de la BJK Cup
- En Argentine, Macron défend auprès de Milei les accords sur le climat et les agriculteurs français
- Raids israéliens meurtriers dans la bande de Gaza et à Beyrouth
Le Royaume-Uni aux urnes pour des législatives historiques, le Labour grand favori
Les électeurs votent jeudi au Royaume-Uni pour des législatives qui laissent augurer une lourde défaite des conservateurs au pouvoir depuis 2010, au profit d'un parti travailliste de centre gauche qui suscite un espoir prudent.
Après cinq Premiers ministres, l'austérité, la crise du coût de la vie, un système de santé public à bout, les Tories se sont attirés tant de griefs des Britanniques qu'ils n'avaient plus qu'une ambition dans les derniers jours de la campagne : essayer d'empêcher que le Labour dispose d'une "super majorité".
Son arrivée à Downing Street serait celle d'un modéré, quand l'extrême droite frappe à la porte du pouvoir en France et quand se profile la possibilité d'un retour de Donald Trump à la Maison Blanche.
"Le changement. Aujourd'hui, vous pouvez voter pour", a écrit sur X Keir Starmer, entré en politique il y a seulement neuf ans.
Il a coché son bulletin de vote jeudi matin dans le nord de Londres, arrivant main dans la main avec son épouse Victoria.
Le Premier ministre conservateur Rishi Sunak a quant à lui voté en tout début de matinée dans sa circonscription du nord de l'Angleterre, avec sa femme Akshata Murty. Sur X, il a agité la menace d'impôts plus élevés "pour le reste de votre vie" à cause du Labour.
- "Tout a mal tourné" -
Les estimations sont attendues à la clôture des bureaux de vote à 22H00 (21H00 GMT), avant que les résultats ne s'égrènent jusqu'au petit matin.
"C'est le moment du changement, n'est-ce pas ?", lance Peter Warren, un responsable des ventes de 43 ans rencontré par l'AFP à la gare de Saint-Albans, en périphérie de la capitale britannique. "J'ai de l'espoir mais je ne suis pas sûr que les choses vont s'améliorer tant que ça", poursuit-il, traduisant la prudence de nombre de ses compatriotes à l'égard de l'alternance attendue.
Dans le sud de Londres, Mark Bevington, un comptable de 52 ans, voit d'un bon oeil cette perspective : "le fait qu'un nouveau gouvernement ait eu l'occasion de réfléchir, quand il était dans l'opposition, à ce qu'il voulait faire me semble sain".
De retour après avoir vécu en Australie, Ianthe Jacob, une écrivaine de 32 ans, juge que "tout a mal tourné" au Royaume-Uni, citant l'état du système public de santé et la manière dont sont traitées les personnes transgenres. "Comment est-ce qu'un pays développé a pu en arriver là ?", s'interroge-t-elle près de son bureau de vote dans l'est de la capitale.
Si l'issue de ces élections ne semble faire aucun doute, les questions demeurent autour de l'ampleur de la défaite des conservateurs, devancés d'une vingtaine de points depuis des mois dans les sondages, ou encore sur le score du parti anti-immigration Reform UK de l'ancien champion du Brexit Nigel Farage.
Selon la dernière étude de l'institut YouGov, le Labour obtiendrait 431 députés contre 102 pour les Tories - une majorité sans précédent depuis 1832. Les Libéraux-démocrates (centristes) remporteraient 78 sièges et Reform UK trois, permettant à Nigel Farage d'entrer dans la chambre basse du Parlement après sept échecs.
- Pluie et gaffes -
Pour Rishi Sunak, le cinquième Premier ministre conservateur depuis 2010, ces législatives qu'il avait annoncées sous la pluie fin mai, marquent la fin d'une campagne qui a tourné au calvaire.
Cet ancien banquier d'affaires et ministre des Finances de 44 ans a accumulé les bévues et semblé manquer de sens politique, écourtant sa présence aux célébrations du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie et tardant à réagir aux soupçons de paris frauduleux dans son camp sur la date des élections.
En face, Keir Starmer a mis en avant ses origines modestes - mère infirmière et père outilleur - contrastant avec son adversaire multimillionnaire. Il a promis une gestion des dépenses publiques très rigoureuse, sans augmentation d'impôts pour la majorité des Britanniques.
Il compte sur une stabilité retrouvée, des interventions de l'Etat et des investissements dans les infrastructures pour relancer la croissance et redresser des services publics.
Il veut se montrer ferme sur les questions migratoires et se rapprocher de l'Union européenne - sans la rejoindre, tant les débats du Brexit ont fracturé le Royaume-Uni.
Sa prudence lui a permis d'engranger des soutiens dans les milieux d'affaires et une partie de la presse conservatrice tels que celui du tabloïd The Sun. Mais le prestigieux quotidien The Times (centre droit) a refusé, fait rarissime, de se prononcer.
Y.Kobayashi--AMWN