
-
La Russie et l'Ukraine commencent leur échange record de prisonniers, salué par Trump
-
Pétrole et climat: TotalEnergies maintient "le cap" malgré les incertitudes et les critiques
-
Taxis: une cinquième journée de mobilisation, blocage dans les gares parisiennes
-
Cannes: l'émotion avec les frères Dardenne pour refermer la compétition
-
Le Franco-Brésilien Salgado, le photojournalisme élevé au rang d'art
-
Sebastião Salgado, grand témoin de l'état du monde, est mort
-
Foot: Le Sommer "mérite beaucoup mieux qu'un simple appel de quelques minutes", déplore Kenza Dali
-
Chaleur record aux Emirats, où le thermomètre dépasse les 50 degrés Celsius
-
Trump menace de nouveau l'UE avec des droits de douane
-
F1/GP de Monaco: Leclerc le plus rapide des essais libres 2
-
Tour d'Italie: Pedersen puissance quatre, Del Toro toujours en rose
-
Etudiants étrangers: Harvard obtient un sursis face à Trump
-
La Bourse de Paris chute à cause des menaces douanières de Trump contre l'UE
-
Des camions transportant de l'aide pillés dans la bande de Gaza
-
Le photographe franco-brésilien Sebastião Salgado est mort à 81 ans
-
Affaire Bedos: des féministes tapissent la façade de son éditeur
-
Aide à mourir: les patients ne seront pas réputés "décédés de mort naturelle"
-
Le sauvetage de Credit Suisse continue de faire des remous avec les litiges devant les tribunaux
-
Les taxis en colère bloquent les accès à des gares parisiennes
-
Etudiants étrangers: Harvard attaque en justice l'administration Trump
-
Nucléaire: fin des nouveaux pourparlers à Rome entre l'Iran et les Etats-Unis
-
Pédocriminalité: un des 55 suspects interpellés s'est défenestré
-
Procès Le Scouarnec: le maximum de 20 ans de réclusion requis, avec rétention de sûreté
-
TotalEnergies maintient le cap, y compris sur le climat, malgré le contexte économique et les critiques
-
Tennis: même dans le creux de la vague, inutile de se "morfondre", dit Swiatek à l'AFP
-
Chikungunya à Mayotte: la flambée s'intensifie, incertitudes sur son ampleur
-
Wall Street recule, plombée par les nouvelles menaces douanières de Trump
-
Des acteurs du bio inquiets des coupes dans le budget de l'Agence Bio
-
Wall Street recule à l'ouverture, plombée par les nouvelles menaces douanières de Trump
-
Russie : Lioudmila Vassilieva, 84 ans, condamnée pour avoir demandé "la paix"
-
Loi "Duplomb": des ONG crient au "scandale" sanitaire et environnemental
-
Procès Le Scouarnec: début du réquisitoire, un nouveau procès déjà évoqué
-
La Clusaz va payer 130.000 euros pour un usage illégal d'eau
-
F1: Hadjar de retour à Monaco, là où sa carrière a décollé
-
Nucléaire: nouveaux pourparlers à Rome entre l'Iran et les Etats-Unis
-
Tennis: Caroline Garcia, un dernier Roland-Garros avant de "tourner la page"
-
Logiciels malveillants: 20 mandats d'arrêt et 300 serveurs mis hors ligne
-
La grande distribution dans le viseur des associations sur l'alimentation durable
-
La star UFC Zhang Weili aidée par son expérience d'actrice
-
Le Congrès américain veut empêcher la Californie d'interdire les voitures thermiques
-
Trump dîne avec les acheteurs de sa cryptomonnaie, l'opposition démocrate dénonce un trafic d'influence
-
Au Bangladesh, vive controverse autour de l'interdiction du parti de l'indépendance
-
Le nord de l’Europe frappé par une sécheresse exceptionnelle
-
TotalEnergies tient son assemblée générale des actionnaires à distance des militants du climat
-
Procès Kardashian: derniers "regrets" des "papys braqueurs", verdict ce soir
-
Pétition pour Gaza: Catherine Deneuve signe à son tour, selon un collectif initiateur du texte
-
Tennis: fin de carrière imminente pour Caroline Garcia
-
L'ex-maire de Toulon Hubert Falco condamné pour injures contre un journaliste
-
Roland-Garros: Alcaraz arrive lancé sur la route du doublé
-
A 105 ans, Sawang Janpram est le plus vieil athlète des World Master Games

Kenya: la lenteur du décompte alimente l'impatience après la présidentielle
Le décompte des résultats des élections présidentielles au Kenya ne "va pas aussi vite" que prévu, a admis la Commission électorale vendredi, trois jours après le scrutin, alors que l'attente alimentait l'impatience dans le pays, locomotive économique d'Afrique de l'Est.
"Nous avons observé que nous n'avançons pas aussi vite que nous le devrions", a déclaré Wafula Chebukati, chef de la Commission électorale indépendante (IEBC), imputant ces retards aux interférences des partis des candidats à la présidentielle.
Si les observateurs internationaux ont salué cette année les progrès réalisés par l'IEBC, contribuant au déroulement pacifique du vote mardi, le comptage et la consolidation des résultats prennent plus de temps que prévu.
Cette lenteur alimente la nervosité des Kényans, impatients de reprendre une vie normale et de savoir qui de Raila Odinga ou de William Ruto deviendra leur prochain président.
Il y a cinq ans, les résultats officiels étaient tombés trois jours après le scrutin.
L'IEBC est d'autant plus sous pression qu'elle a été critiquée pour l'annulation en justice de la présidentielle d'août 2017. Elle a jusqu'au 16 août pour annoncer les résultats définitifs.
Le directeur général de la commission électorale, Marjan Hussein Marjan, a nié vendredi que les systèmes informatiques de la commission et son portail de résultats avaient été mis en péril.
"Nous tenons à assurer le pays que rien de tel ne s’est produit", a-t-il déclaré aux journalistes. "Nous assurons à tout le pays que nos systèmes sont réellement sécurisés... les mécanismes que nous avons mis en place sont infaillibles"", a-t-il affirmé.
Mardi, 22,1 millions de Kényans étaient appelés aux urnes pour choisir le successeur de Uhuru Kenyatta, président depuis 2013. Cinq autres scrutins concomitants étaient organisés, pour élire entre autres les parlementaires et les représentants locaux.
Les partis politiques avaient déployé leurs propres observateurs dans les quelque 46.000 bureaux de vote, les yeux rivés sur les urnes. Certains assaillent aujourd'hui de questions les agents électoraux, assure l'IEBC.
- Pays au ralenti -
"Ne ralentissez pas le processus", leur a lancé vendredi M. Chebukati, sinon "nous ne pourrons pas terminer" dans les sept jours impartis par la loi.
L'impatience de connaître les résultats grandit chez les quelque 50 millions de Kényans.
Le pays marche en effet encore au ralenti, les écoles restent fermées alors que les opérations de compilation des procès-verbaux se poursuivent au niveau des circonscriptions, des comtés et au niveau national à Nairobi.
Dès le lendemain du scrutin, les télévisions kényanes ont commencé à diffuser des estimations de résultats, évolutifs et parfois contradictoires, basés sur leurs propres décomptes.
Ils semblaient conforter le scenario d'un duel serré entre deux des quatre candidats à la présidentielle: Raila Odinga, 77 ans, qui a reçu le soutien du président Kenyatta et de son parti, et William Ruto, 55 ans vice-président sortant.
Or ces chaînes de télévision ont cessé de diffuser leurs estimations de résultats, a-t-on constaté vendredi, sans fournir d'explications.
Une décision saluée à Kisumu (ouest) car ces estimations "amenaient les émotions à faire le yo-yo", a commenté le pasteur Christopher Mesa. "Nous préférerons encore que cela prenne du temps mais que ça soit clair".
Jael Akinyi, bibliothécaire à la retraite de 65 ans, évoquait elle vendredi la nervosité ambiante dans des rues où la vie commençait à reprendre.
Les magasins fermés depuis mardi, journée déclarée fériée, ouvraient à nouveau, les marchands de rue déballaient à nouveau leurs légumes ou piles de poissons séchés sous les parasols.
"Nous sommes un peu inquiets. Nous prions pour qu'ils publient (les résultats), le plus tôt sera le mieux", a déclaré à l'AFP cette retraitée sortie dans la rue pour acheter du manioc.
Selon la Commission électorale, le taux de participation mardi s'élevait à un peu plus de 65%, en baisse par rapport aux 78% recensés lors des élections d'août 2017.
Tous les scrutins ont été contestés depuis 2002 au Kenya, donnant parfois lieu à des violences sanglantes.
En 2007-2008, la contestation des résultats par Raila Odinga avait conduit à des affrontements inter-communautaires faisant plus de 1.100 morts et des centaines de milliers de déplacés, les pires violences post-électorales depuis l'indépendance du pays en 1963.
amu-al-ho-np/md/cpy
D.Kaufman--AMWN