
-
Massacre de 2009 en Guinée: l'ex-dictateur Dadis Camara, gracié, est sorti de prison
-
Sur les plages de la mer du Nord, des objets abandonnés racontent des vies de migrants
-
Guinée: l'ex-dictateur Dadis Camara, gracié, est sorti de prison, selon une ONG
-
Scène de crime à la fac: des étudiants sur la piste de la "science forensique"
-
Incendies en Corée du Sud: les flammes reprennent après avoir été éteintes
-
La Pyramide, une "belle histoire" Michelin sur la route du soleil
-
Expulsés par Trump, dans une zone grise au Costa Rica, avec la peur d'un retour dans leur pays
-
"On a besoin d'aide": à Mandalay, des secours à bout face aux destructions du séisme
-
L'explorateur Bertrand Piccard en mission pour rendre la décarbonation "désirable"
-
Groenland : le Danemark s'en prend au "ton employé" par l'administration Trump
-
En Bretagne, la vanille fleurit dans d'anciennes serres à tomates
-
Gastronomie: les affûteurs de couteaux, des artisans aussi rares qu'indispensables
-
"Tout le monde criait": le séisme surprend les touristes en Thaïlande
-
Italie: avec Tudor, le retour aux sources de la Juventus Turin
-
L1: le PSG peut décrocher le titre à Saint-Etienne avant de rêver plus grand
-
Famille, impôts, hypothèques: Aux Etats-Unis, ces migrants bien installés face aux expulsions
-
Chimamanda Ngozi Adichie: "Est-ce que les rêves d'une femme sont vraiment les siens ?"
-
Menacés par Trump, les ouvriers canadiens de l'automobile déterminés à se battre pour leurs emplois
-
Turquie : le premier parti d'opposition convoque son grand rassemblement
-
Séisme: plus de 1.000 morts en Birmanie, recherches tous azimuts pour des survivants
-
Alternative au bois, une start-up tunisienne transforme les grignons d'olives en énergie
-
"En un éclair" : un survivant décrit l'effondrement d'une tour à Bangkok abattue par un séisme
-
Musk annonce que sa start-up d'intelligence artificielle xAI a racheté X
-
Miami: Djokovic visera un 100e trophée en finale dimanche contre le jeune Tchèque Mensik
-
Séisme: plus de 700 morts, recherches tous azimuts en Birmanie et en Thaïlande
-
Le Soleil a rendez-vous avec la Lune pour une éclipse partielle
-
Recherches tous azimuts pour les survivants d'un séisme meurtrier en Birmanie et en Thaïlande
-
Massacre de 2009 en Guinée: l'ex-dictateur Dadis Camara gracié par le chef de la junte
-
L1: Strasbourg écrase Lyon et regarde vers l'Europe
-
Allemagne: Leverkusen remet un petit coup de pression sur le Bayern au sommet
-
Un juge fédéral suspend le démantèlement de Voice of America
-
Wall Street baisse lourdement, en pleine tourmente sur les droits de douane
-
Un modèle original de E.T., l'extraterrestre de Steven Spielberg, aux enchères à New York
-
Séries Mania: le Grand Prix décerné à la série espagnole "Querer"
-
Bélarus: la scène musicale underground, bouffée d'oxygène d'une jeunesse étouffée
-
L'équipe Doge d'Elon Musk sort de l'ombre
-
Les Etats-Unis expulsent un influenceur vénézuélien qui se moquait des lois américaines
-
Agriculture: l'UE prévoit de réduire les importations ukrainiennes à partir de juin
-
Au Groenland, le vice-président américain fustige le Danemark
-
JO-2026: fin du jeu de piste de Cortina, feu vert pour le bobsleigh
-
Sommet contre la malnutrition: des dons annoncés mais le défi financier persiste
-
Evasion mortelle de Mohamed Amra: le rappeur Koba LaD présenté à la justice
-
Les nuages changent sous l'effet du réchauffement, compliquant les prévisions climatiques
-
Manifestations en Iran et au Moyen-Orient pour soutenir les Palestiniens
-
Perpétuité pour l'auteur du féminicide de Chahinez, brûlée vive à Mérignac
-
Crise au Soudan du Sud: le vice-président assigné à résidence, l'ONU appelle les dirigeants à "déposer les armes"
-
"Aidez-moi": stupeur et panique à Bangkok où la terre a tremblé
-
Ubisoft remis à flot par Tencent et le succès d'Assassin's Creed
-
La Bourse de Paris a perdu près de 1% vendredi
-
Le télétravail expose à "de nouveaux risques psychosociaux", selon une étude

Turquie: Erdogan menace l'opposition, nouveaux appels à manifester
La contestation portée par la jeunesse se poursuit mercredi en Turquie, une semaine après l'arrestation du populaire maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan qui a menacé l'opposition.
"Quand les gros radis seront sortis du sac, ils n'oseront même pas regarder leurs proches dans les yeux, et encore moins la nation", a affirmé mercredi M. Erdogan en suggérant que de nouvelles enquêtes pour corruption pourraient s'abattre sur le Parti républicain du peuple (CHP), principale force d'opposition, dont est issu M. Imamoglu.
"Arrêtez de terroriser les rues", a par ailleurs lancé le président turc, confronté à une fronde d'une ampleur inédite depuis le mouvement de Gezi, parti de la place Taksim d'Istanbul, en 2013.
Le CHP, qui conviait jusque-là chaque soir des dizaines de milliers de manifestants devant la mairie d'Istanbul, a cessé de le faire et appelé mercredi les Stambouliotes à applaudir, klaxonner ou agiter des drapeaux à leurs fenêtres à 20H30 (17H30 GMT).
Des étudiants convergeront en fin de journée au pied des grandes tours du quartier d'affaires de Levent, sur la rive européenne de la ville, après avoir défilé par milliers mardi soir, visages souvent masqués de crainte d'être identifiés par la police.
Özgür Özel, le chef du CHP, a en outre appelé à un très large rassemblement samedi à Istanbul pour soutenir M. Imamoglu et réclamer des élections anticipées.
- "Terreur de la rue" -
Dans la capitale Ankara, où les manifestations sont également interdites depuis la semaine passée, plusieurs dizaines d'enseignants de la prestigieuse université technique du Moyen-Orient, historiquement frondeuse, ont protesté mercredi sous les encouragements de leurs étudiants.
Ekrem Imamoglu, que le CHP a investi dimanche -- jour de son incarcération -- candidat à la prochaine présidentielle prévue en 2028, a également publié sur X via ses avocats un message en forme de défi au président Erdogan, promettant de "le renvoyer par les urnes".
En une semaine, la police a interpellé plus de 1.400 personnes accusées d'avoir participé à des rassemblements illégaux, ont annoncé les autorités.
Selon l'agence de presse étatique Anadolu, 172 personnes ont été placées en détention à Istanbul ces derniers jours pour provocations et violences ou pour avoir dissimulé leurs visages lors de manifestations.
"Nous ne pouvons pas livrer cette patrie céleste à la terreur de la rue", a lancé mardi soir le président Erdogan.
"Il y a une chose que monsieur Tayyip devrait savoir, c'est que notre nombre ne diminue pas avec les arrestations et les incarcérations: il augmente !", lui a répondu Özgür Özel, qui dénonce un "coup d'Etat politique".
- "Situation gravissime" -
Quelques heures plus tôt, un tribunal d'Istanbul avait ordonné l'incarcération de sept journalistes, dont l'un de l'Agence France-Presse, accusés eux aussi par les autorités d'avoir pris part à des rassemblements interdits.
Le PDG de l'AFP, Fabrice Fries, a appelé la présidence turque à "la libération rapide" de son photographe placé en détention provisoire.
"Yasin Akgül ne manifestait pas, il couvrait comme journaliste l'un des nombreux rassemblements organisés dans le pays depuis le mercredi 19 mars", a fait valoir M. Fries.
L'ONG Reporters sans Frontières a condamné une "décision scandaleuse (qui) reflète une situation gravissime en cours en Turquie".
Mercredi, la France s'est également dite "profondément préoccupée par les informations faisant état de répressions contre les manifestants et les journalistes en Turquie", selon une source diplomatique à l'AFP.
Enfin, le réseau social X a annoncé saisir la Cour constitutionnelle turque après une demande des autorités du pays de bloquer plus d'une centaine de comptes critiques du pouvoir sur sa plateforme.
P.Santos--AMWN