
-
Chikungunya à La Réunion: le directeur du CHU veut des renforts
-
L'influence française disputée dans l'océan Indien
-
Ukraine: Zelensky dénonce la poursuite des attaques malgré la trêve de Poutine
-
24 Heures motos: Kawasaki conforte sa première place au Mans
-
Le pape attendu pour Pâques malgré l'incertitude autour de sa santé
-
Des milliers d'Américains dans la rue contre Trump
-
Ligue 1: L'OM passe ses nerfs sur Montpellier
-
24 Heures motos: Kawasaki passe en tête, la valse des chutes continue
-
Top 14: La Rochelle renoue avec la victoire, Perpignan lâche Vannes
-
Le Hamas affirme que le sort d'un otage à Gaza reste inconnu
-
Ukraine : Zelensky accuse la Russie de violer le cessez-le-feu qu'elle a annoncé
-
Angleterre: suspense maximal dans la lutte pour l'Europe
-
F1: Max Verstappen (Red Bull) décroche la pole position du GP d'Arabie saoudite
-
Marine Tondelier réélue sans surprise à la tête des Ecologistes
-
Poutine ordonne un cessez-le-feu en Ukraine pour Pâques, méfiance de Kiev
-
Ligue 1: le PSG remanié domine Le Havre sans briller
-
Top 14: l'UBB met la pression en haut, Perpignan lâche Vannes en bas
-
A Damas, les fonctionnaires font la queue pour toucher leur maigre revenu
-
Espagne: le Barça miraculé face au Celta (4-3)
-
ATP 500 de Barcelone: contre Alcaraz, Fils a tenté mais est passé à côté
-
ATP 500 de Munich: Zverev de retour en finale près de trois mois après l'Open d'Autralie
-
Poutine ordonne un cessez-le-feu en Ukraine pour Pâques
-
C1 féminine: Lyon s'impose ric-rac à Londres face à Arsenal (2-1)
-
Tunisie: jusqu'à 66 ans de prison dans le méga-procès du "complot" contre les opposants
-
Dans Gaza affamée, des Palestiniens se rabattent sur la viande de tortue
-
24 Heures motos: au Mans, BMW prend les devants sous la pluie
-
Six nations: les Bleues viennent péniblement à bout de l' Italie
-
Expulsions d'Afghans: Kaboul dénonce des mesures "unilatérales" sapant ses relations avec le Pakistan
-
C1 féminine: l'OL gagne ric-rac chez Arsenal (2-1)
-
Avoir le chikungunya une deuxième fois? En pleine épidémie, la question agite La Réunion
-
Maisons, école et mosquée: au Texas, le projet immobilier de la discorde
-
Expulsions d'Afghans du Pakistan: Kaboul exprime sa "profonde préoccupation"
-
En pleine guerre commerciale, Trump redouble de pression sur la Fed
-
Deuxième session de pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran sur le nucléaire à Rome
-
Bruno Le Maire propose d'unifier une partie de la dette publique en Europe pour créer un "euro de référence"
-
24 Heures motos: Yamaha en pole au Mans, Suzuki à ses trousses
-
Vance reçu au Vatican après les critiques du pape sur la politique migratoire américaine
-
Favoriser l'achat de produits bio pour protéger la femme enceinte et son bébé
-
En Guadeloupe, la montée en gamme du tourisme freinée par les réalités du terrain
-
Le difficile élan français vers le "cloud souverain"
-
La sardine en boîte mise à mal par le changement climatique
-
La Cour suprême américaine suspend les expulsions de migrants vénézuéliens
-
Nouvelle tendance fitness, l'Hyrox rassemble plus de 10.000 sportifs déchaînés au Grand Palais
-
NBA: le rookie Risacher s'est "bien adapté"
-
Top 14: pour Toulon, une saison loin d'être finie malgré l'élimination en Champions Cup
-
Play-offs NBA: les Celtics pour un doublé, Cleveland et Oklahoma City pour tout bousculer
-
Ligue des champions : Face à Arsenal, Dumornay est très attendue
-
Deuxième session de discussions entre l'Iran et les Etats-Unis sur le nucléaire à Rome
-
Première mondiale en Chine: un semi-marathon ...de robots humanoïdes
-
Turquie: un mois après, le vent de fronde souffle toujours

A 30 ans, Arte, plus que jamais européenne, s'alarme de la fin de la redevance
Trente ans après son lancement, la chaîne Arte ambitionne d'être une alternative européenne aux plateformes américaines mais s'inquiète de la fin de la redevance audiovisuelle en France, qui pourrait fragiliser l'équilibre de son financement franco-allemand.
"Depuis la guerre en Ukraine, la nécessité de rapprocher les peuples européens par la culture n'a jamais été aussi grande", insiste son président, le Français Bruno Patino, dans un entretien à l'AFP.
La chaîne a d'ailleurs récemment connu un succès d'audience avec "Serviteur du peuple", dans laquelle Volodymyr Zelensky incarne un professeur devenu président de l'Ukraine. Disponible sur son site en ligne dès novembre, la série satirique a été mise en valeur après l'invasion russe en passant à la télévision.
L'idée d'une chaîne franco-allemande est née à la fin des années 1980 à l’heure d’autres grands projets européens comme la monnaie unique.
Financée à 95% par la contribution à l’audiovisuel public perçue en France et en Allemagne, Arte, qui ne peut recourir à la publicité, s'inquiète des conséquences que pourrait avoir la suppression de la redevance télé, annoncée par le président français Emmanuel Macron.
"En Allemagne, note Bruno Patino, les ressources de l'audiovisuel public ont augmenté l'an passé. Il a été jugé pertinent de donner des moyens aux outils qui rassemblent plutôt que ceux qui divisent".
Or, si la France supprime une redevance qui était déjà plus faible qu'en Allemagne (138 euros en métropole contre 220 euros Outre-Rhin), cela risque de poser problème.
"Mon souci est de sensibiliser nos interlocuteurs à ce potentiel déséquilibre de financement", observe Bruno Patino.
Le vice-président d'Arte, l'Allemand Peter Weber reconnaît, dans un courriel à l'AFP, "regarder très attentivement la situation". Et il met en garde: "il est certain que toute baisse de la dotation d’Arte France aurait des conséquences sur le financement allemand de la centrale".
- YouTubeurs et "gamers" -
Bruno Patino insiste: Arte "n'est pas une chaîne allemande traduite en français et vice-versa, c'est une chaîne de plus en plus européenne qui multiplie les points de vue"
"Entre Français et Allemands, on a des différences en terme de mode de vie, d'horaires mais aussi de culture: la force d'Arte c'est que l'on ne gomme pas les différences", ajoute-t-il.
Il cite l'exemple d'Arte Journal, qui commence à 19H20 en Allemagne et 19H45 en France, le dîner outre Rhin ayant lieu plus tôt.
Sa rédaction totalement binationale présente un même journal avec des sujets assez complémentaires à l'international: les Français ont tendance à s'intéresser à l'Afrique, les Allemands à l'Europe de l'est et la Russie.
La part d'audience de la chaîne est cependant bien plus forte en France (2,9%) qu'en Allemagne (1,3%). Outre Rhin, "la concurrence a été beaucoup plus rude : dès le début, Arte était une chaîne parmi une trentaine d’autres", explique Peter Weber.
"En revanche, sur le numérique, qui s’est développé dans des conditions à peu près semblables dans les deux pays, nous sommes presque à égalité", ajoute-t-il.
La chaîne fait en effet partie des précurseurs dans ce domaine, avec un service de vidéo à la demande qui a commencé très tôt.
"Notre enjeu n'est pas d'être plus gros que Netflix, mais d'être une plateforme européenne de très grande qualité qui propose des programmes européens à tous les pays d'Europe dans la langue de chacun", déclare Bruno Patino.
Elle offre des programmes sous-titrés en anglais et espagnol depuis 2015, en polonais depuis 2016 et en italien depuis 2018.
Outre la chaîne linéaire et la plateforme Arte.tv, Arte s'est aussi développée sur les réseaux sociaux (comme YouTube) et compte actuellement 18 millions d'abonnés.
"Grâce à cette présence, on a attiré des jeunes entre 15 et 25 ans. On a ouvert nos portes à cette génération, en tant que téléspectateurs et internautes mais aussi comme auteurs et réalisateurs", explique Bruno Patino, donnant notamment l'exemple de YouTubers, auteurs de programmes virtuels en réalité augmentée et de "gamers" indépendants.
A.Rodriguezv--AMWN