
-
Le jour de ses 70 ans, un astronaute américain de retour sur Terre avec deux cosmonautes russes
-
Chikungunya à La Réunion: le directeur du CHU veut des renforts
-
L'influence française disputée dans l'océan Indien
-
Ukraine: Zelensky dénonce la poursuite des attaques malgré la trêve de Poutine
-
24 Heures motos: Kawasaki conforte sa première place au Mans
-
Le pape attendu pour Pâques malgré l'incertitude autour de sa santé
-
Des milliers d'Américains dans la rue contre Trump
-
Ligue 1: L'OM passe ses nerfs sur Montpellier
-
24 Heures motos: Kawasaki passe en tête, la valse des chutes continue
-
Top 14: La Rochelle renoue avec la victoire, Perpignan lâche Vannes
-
Le Hamas affirme que le sort d'un otage à Gaza reste inconnu
-
Ukraine : Zelensky accuse la Russie de violer le cessez-le-feu qu'elle a annoncé
-
Angleterre: suspense maximal dans la lutte pour l'Europe
-
F1: Max Verstappen (Red Bull) décroche la pole position du GP d'Arabie saoudite
-
Marine Tondelier réélue sans surprise à la tête des Ecologistes
-
Poutine ordonne un cessez-le-feu en Ukraine pour Pâques, méfiance de Kiev
-
Ligue 1: le PSG remanié domine Le Havre sans briller
-
Top 14: l'UBB met la pression en haut, Perpignan lâche Vannes en bas
-
A Damas, les fonctionnaires font la queue pour toucher leur maigre revenu
-
Espagne: le Barça miraculé face au Celta (4-3)
-
ATP 500 de Barcelone: contre Alcaraz, Fils a tenté mais est passé à côté
-
ATP 500 de Munich: Zverev de retour en finale près de trois mois après l'Open d'Autralie
-
Poutine ordonne un cessez-le-feu en Ukraine pour Pâques
-
C1 féminine: Lyon s'impose ric-rac à Londres face à Arsenal (2-1)
-
Tunisie: jusqu'à 66 ans de prison dans le méga-procès du "complot" contre les opposants
-
Dans Gaza affamée, des Palestiniens se rabattent sur la viande de tortue
-
24 Heures motos: au Mans, BMW prend les devants sous la pluie
-
Six nations: les Bleues viennent péniblement à bout de l' Italie
-
Expulsions d'Afghans: Kaboul dénonce des mesures "unilatérales" sapant ses relations avec le Pakistan
-
C1 féminine: l'OL gagne ric-rac chez Arsenal (2-1)
-
Avoir le chikungunya une deuxième fois? En pleine épidémie, la question agite La Réunion
-
Maisons, école et mosquée: au Texas, le projet immobilier de la discorde
-
Expulsions d'Afghans du Pakistan: Kaboul exprime sa "profonde préoccupation"
-
En pleine guerre commerciale, Trump redouble de pression sur la Fed
-
Deuxième session de pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran sur le nucléaire à Rome
-
Bruno Le Maire propose d'unifier une partie de la dette publique en Europe pour créer un "euro de référence"
-
24 Heures motos: Yamaha en pole au Mans, Suzuki à ses trousses
-
Vance reçu au Vatican après les critiques du pape sur la politique migratoire américaine
-
Favoriser l'achat de produits bio pour protéger la femme enceinte et son bébé
-
En Guadeloupe, la montée en gamme du tourisme freinée par les réalités du terrain
-
Le difficile élan français vers le "cloud souverain"
-
La sardine en boîte mise à mal par le changement climatique
-
La Cour suprême américaine suspend les expulsions de migrants vénézuéliens
-
Nouvelle tendance fitness, l'Hyrox rassemble plus de 10.000 sportifs déchaînés au Grand Palais
-
NBA: le rookie Risacher s'est "bien adapté"
-
Top 14: pour Toulon, une saison loin d'être finie malgré l'élimination en Champions Cup
-
Play-offs NBA: les Celtics pour un doublé, Cleveland et Oklahoma City pour tout bousculer
-
Ligue des champions : Face à Arsenal, Dumornay est très attendue
-
Deuxième session de discussions entre l'Iran et les Etats-Unis sur le nucléaire à Rome
-
Première mondiale en Chine: un semi-marathon ...de robots humanoïdes

Colombie: la mochila indigène, ustensile star de la zone verte de la COP16
C'est un objet du quotidien déjà bien connu des Colombiens, mais qui est en passe de devenir un incontournable dans la "zone verte" de la COP16 de Cali: la mochila, traditionnel sac cousu indigène qu'un nombre croissant de participants au forum semble adopter au fil des jours.
"C'est très fonctionnel, le design est sympa", raconte un délégué étranger à la COP, Mark Ekson, en montrant au côté sa petite musette noire rayée de jaune en fil de laine.
Si elle reste encore relativement discrète au centre de conférence où se déroulent les négociations, la sacoche est omni-présente sur la "zone verte", dans le centre-ville de Cali, où entre stands "participatifs" et échoppes se pressent chaque jour des milliers de personnes.
Des dizaines de boutiques d'artisanat et de communautés indigènes en vendent au public.
"Tout le monde en veut, tout le monde nous en achète! Des Colombiens bien sûr, mais aussi des étrangers", sourit Diana Imbachin, sur l'un de ces stands tenu par l'ONIC, Organisation nationale des indigènes de Colombie.
"C'est tellement joli et pratique. Et en plus une mochila, c'est quasi pour la vie", lance-t-elle, aux abord de la Maloca (tente communautaire) des peuples d'Amazonie spécialement construite pour l'occasion, l'un des lieux phares les plus animés et colorés de la "zone verte".
"C'est beau, c'est increvable. J'ai le mien depuis des années", sourit Sofia Riva, solide quadragénaire afro-colombienne, originaire du Choco (nord-ouest). "Ca ne vient pas de chez moi, mais il faut préserver cette tradition et aider les communautés qui les fabriquent".
- A chaque sac son histoire -
Avec ses couleurs vives et ses motifs géométriques symboliques, cette sacoche cousue main par les indigènes Wayuu, Aruhaco ou encore Kamsa, est un accessoire phare de l'artisanat indigène colombien.
"La mochila colombienne provient pour l'essentiel de deux régions du nord et nord-est de la Colombie", conte Dayana Hernandez, vendeuse d'un autre stand : de la Sierra Nevada, massif montagneux se jetant dans la mer des Caraïbes, et la Guajira, zone quasi-désertique à la frontière avec le Venezuela.
"La technique comme la durée de fabrication varient selon les ethnies", explique Mme Hernandez. "Chez nous les Wayuu de la Guajira, il faut de 3 à 4 jours à deux semaines pour coudre une mochila. Chaque famille a ses spécificités, moi j'ai appris de ma mère et de ma grand-mère".
Aux motifs plus sombres, les mochilas de la Sierra Nevada elles sont faites en fils de laine d'agneau par les peuples Arhuacos et Kankuama. Les prix varient entre 20 et 120 dollars, selon la finesse de fabrication.
Chacun de ces sacs en crochet "a sa propre histoire, mais il raconte aussi quelque chose de vous", souligne Jaime Chindoy, venu des montagnes du Putumayo (sud), région frontalière de l’Équateur pour vendre ses élégantes mochilas du peuple Kamsa. "Nos mochilas ont une charge énergétique, ils harmonisent...", assure-t-il.
La mochila, avec sa forme cylindrique comme un espace clos, est "un symbole de féminité, de fertilité, c'est un placenta ou un utérus maternel, une représentation de la Terre Mère, de la grande Mère Cosmique, l'origine et la fin de tout ce qui existe, explique Usemi Tutu, une vendeuse Arhuaco.
"Les étrangers tombent amoureux de nos mochilas. Chaque sac est unique, c'est comme une montre de luxe", mais en beaucoup plus écologique, explique José Carillo, 35 ans, sur le stand de l'ONIC.
"La mochila est une icône de la culture colombienne et de sa diversité. Nous Colombiens avons tous voulu avoir un de ces sacs (...) tissés par des femmes et qui représentent la vie, de la mer des Caraïbes aux sommets enneigés de la Sierra Nevada, c'est une culture qui tisse la vie", a commenté à l'AFP à Cali un chanteur star du folklore colombien, Carlos Vives.
A l'invitation du gouvernement de gauche du président Gustavo Petro, les peuples autochtones, indigènes et afro-descendants, sont d'importants protagonistes de la COP16. Le gouvernement a mis en avant "leurs connaissances ancestrales" et leurs liens à leur territoire en matière de protection de la planète devant les 196 pays réunis à Cali jusqu'au 1er novembre.
P.Silva--AMWN