
-
Crashes de Boeing 737: accord pour mettre fin aux poursuites, des familles en colère
-
Mohamed Lakhdar Hamina, l'Algérien qui soufflait sur les braises
-
Challenge Cup: le LOU muselé par Bath en finale
-
Italie: Naples retrouve les sommets et s'embrase
-
Naples champion d'Italie: la méthode Conte a encore fait mouche
-
Euroligue: Monaco s'offre une revanche et sa première finale
-
Wall Street termine en baisse, aversion pour le risque après les menaces douanières de Trump
-
A Cannes, une experte de l'ONU appelle à "lever le blocus" sur Gaza
-
Venezuela: arrestation d'un proche de la cheffe de l'opposition à l'avant-veille des élections
-
Ukraine : larmes et sourires lors du plus grand échange de prisonniers entre Kiev et Moscou
-
Pas de retour en prison pour les braqueurs de Kim Kardashian, "satisfaite" du verdict
-
Nucléaire Iran/Etats-Unis: les pourparlers de vendredi "constructifs" selon Washington
-
Allemagne : attaque au couteau à la gare de Hambourg, une suspecte arrêtée
-
Trump concentre ses foudres commerciales sur l'Union européenne
-
La Russie et l'Ukraine commencent leur échange record de prisonniers, salué par Trump
-
Pétrole et climat: TotalEnergies maintient "le cap" malgré les incertitudes et les critiques
-
Taxis: une cinquième journée de mobilisation, blocage dans les gares parisiennes
-
Cannes: l'émotion avec les frères Dardenne pour refermer la compétition
-
Le Franco-Brésilien Salgado, le photojournalisme élevé au rang d'art
-
Sebastião Salgado, grand témoin de l'état du monde, est mort
-
Foot: Le Sommer "mérite beaucoup mieux qu'un simple appel de quelques minutes", déplore Kenza Dali
-
Chaleur record aux Emirats, où le thermomètre dépasse les 50 degrés Celsius
-
Trump menace de nouveau l'UE avec des droits de douane
-
F1/GP de Monaco: Leclerc le plus rapide des essais libres 2
-
Tour d'Italie: Pedersen puissance quatre, Del Toro toujours en rose
-
Etudiants étrangers: Harvard obtient un sursis face à Trump
-
La Bourse de Paris chute à cause des menaces douanières de Trump contre l'UE
-
Des camions transportant de l'aide pillés dans la bande de Gaza
-
Le photographe franco-brésilien Sebastião Salgado est mort à 81 ans
-
Affaire Bedos: des féministes tapissent la façade de son éditeur
-
Aide à mourir: les patients ne seront pas réputés "décédés de mort naturelle"
-
Le sauvetage de Credit Suisse continue de faire des remous avec les litiges devant les tribunaux
-
Les taxis en colère bloquent les accès à des gares parisiennes
-
Etudiants étrangers: Harvard attaque en justice l'administration Trump
-
Nucléaire: fin des nouveaux pourparlers à Rome entre l'Iran et les Etats-Unis
-
Pédocriminalité: un des 55 suspects interpellés s'est défenestré
-
Procès Le Scouarnec: le maximum de 20 ans de réclusion requis, avec rétention de sûreté
-
TotalEnergies maintient le cap, y compris sur le climat, malgré le contexte économique et les critiques
-
Tennis: même dans le creux de la vague, inutile de se "morfondre", dit Swiatek à l'AFP
-
Chikungunya à Mayotte: la flambée s'intensifie, incertitudes sur son ampleur
-
Wall Street recule, plombée par les nouvelles menaces douanières de Trump
-
Des acteurs du bio inquiets des coupes dans le budget de l'Agence Bio
-
Wall Street recule à l'ouverture, plombée par les nouvelles menaces douanières de Trump
-
Russie : Lioudmila Vassilieva, 84 ans, condamnée pour avoir demandé "la paix"
-
Loi "Duplomb": des ONG crient au "scandale" sanitaire et environnemental
-
Procès Le Scouarnec: début du réquisitoire, un nouveau procès déjà évoqué
-
La Clusaz va payer 130.000 euros pour un usage illégal d'eau
-
F1: Hadjar de retour à Monaco, là où sa carrière a décollé
-
Nucléaire: nouveaux pourparlers à Rome entre l'Iran et les Etats-Unis
-
Tennis: Caroline Garcia, un dernier Roland-Garros avant de "tourner la page"

Accusations d'agressions sexuelles: Roman Polanski jugé en appel au civil pour diffamation, décision le 4 décembre
La cour d'appel de Paris dira le 4 décembre si le réalisateur Roman Polanski, relaxé sur le plan pénal après avoir été accusé de diffamation par l'actrice britannique Charlotte Lewis, est tout de même coupable d'une "faute civile" et devra donc lui verser des dommages et intérêts.
Le réalisateur de 91 ans, accusé d'agressions sexuelles et de viols par plusieurs femmes, dont Charlotte Lewis, a été relaxé en mai dernier par le tribunal judiciaire alors que la comédienne avait porté plainte en diffamation contre des propos la concernant, tenus par le cinéaste.
Elle avait alors fait appel, mais pas le parquet. Cela signifie que la relaxe est définitive mais que la cour d'appel peut tout de même condamner le réalisateur, au civil uniquement, à verser des dommages et intérêts.
Dans ce dossier, la justice n'est pas amenée à se prononcer pour déterminer si Roman Polanski avait violé ou non l'actrice britannique mais seulement si le cinéaste avait fait, ou non, un usage abusif de sa liberté d'expression dans un entretien publié par Paris Match en décembre 2019.
Interrogé dans cet article sur les accusations d'agressions sexuelles et de viols portées contre lui par plusieurs femmes, dont Charlotte Lewis, le réalisateur de "Rosemary's Baby" avait répondu: "Voyez-vous, la première qualité d'un bon menteur, c'est une excellente mémoire. On mentionne toujours Charlotte Lewis dans la liste de mes accusatrices sans jamais relever ses contradictions".
En 2010, lors d'une conférence de presse au Festival de Cannes, Charlotte Lewis avait raconté avoir été agressée à l'occasion d'un casting organisé chez Roman Polanski, à Paris, en 1983, alors qu'elle était âgée de 16 ans.
Pour illustrer les "contradictions" selon eux de la plaignante, les avocats de Roman Polanski avaient exhumé lors du procès en première instance un entretien accordé par la comédienne en 1999 à News of the World dans lequel elle faisait part de son admiration pour le réalisateur qui lui a confié en 1986 un rôle dans son film "Pirates".
"Il me fascinait et je voulais être sa maîtresse. Je le voulais probablement plus qu'il ne me voulait", aurait-elle confié au tabloïd britannique. La comédienne conteste en partie les paroles qui lui sont attribuées par le journal.
Le tribunal correctionnel de Paris a considéré dans son jugement de relaxe qu'il n'y avait dans les propos poursuivis "aucun fait susceptible de porter atteinte à l'honneur et à la considération de la partie civile".
Devant la cour d'appel, l'avocat de Charlotte Lewis, Me Benjamin Chouai, a estimé que Roman Polanski avait, du fait de sa notoriété, "la possibilité d'appeler les médias et de diffamer". "Il peut diffamer, il peut calomnier, mais sans entamer la moindre procédure", a-t-il lancé.
"Un accusé jeté en pâture sur la place publique dispose-t-il de la même liberté de parole que ses accusatrices ? Et au nom de quoi ne l'aurait-il pas ?", a répliqué Me Delphine Meillet, qui défend le réalisateur.
Roman Polanski, qui a gagné notamment un Oscar et une Palme d'or à Cannes pour "Le Pianiste", est considéré comme un fugitif aux Etats-Unis depuis plus de quarante ans, après une condamnation pour des "relations sexuelles illégales" avec une mineure de 13 ans, Samantha Gailey (devenue Geimer).
Un procès au civil du réalisateur pour viol sur mineur en 1973 qui était prévu en août 2025 en Californie a été annulé après un accord entre les parties, a indiqué mardi à l'AFP son avocat américain.
M.Fischer--AMWN