
-
Au procès de P. Diddy, Cassie s'apprête à vivre un contre-interrogatoire pénible
-
Russes et Ukrainiens attendus à Istanbul pour leurs premiers pourparlers depuis 2022, sans Poutine
-
Derrière le droit du sol, la Cour suprême américaine appelée à brider les pouvoirs des juges
-
Après une décennie sous l'emprise de P. Diddy, Cassie n'avait "plus envie de vivre"
-
Espagne: le Real Madrid repousse le sacre du Barça, Mbappé encore décisif
-
Ukraine: Poutine absent aux pourparlers d'Istanbul
-
Coupe d'Italie: Bologne met fin à 51 années d'attente
-
Bétharram: Bayrou rejette avec virulence les accusations
-
Wall Street fait une pause après l'engouement autour de l'accalmie commerciale
-
Barrages: Dunkerque rejoint Metz sur la route de la Ligue 1
-
La France reste la première terre d'investissements étrangers en Europe mais faiblit
-
Le ministre américain de la Santé RFK Jr pressé de questions au Congrès
-
Avec sa victoire, "l'Albanie a choisi les étoiles" se félicite Rama l'Européen
-
Arrivée au Venezuela de la fillette séparée de ses parents expulsés des Etats-Unis
-
Au tour de Sanofi d'annoncer un investissement majeur aux Etats-Unis
-
Voitures électriques: la Chine n'est plus le seul moteur mondial, analyse l'Agence de l'énergie
-
Les Palestiniens commémorent la "Nakba", craignant que l'histoire ne se répète
-
Bétharram: Bayrou, offensif, rejette les accusations de mensonges
-
L'Uruguay dit adieu à son charismatique ex-président "Pepe" Mujica
-
Pneus mortels: deuxième mise en examen pour Goodyear
-
Commande record de 96 milliards de dollars du Qatar à Boeing, un signal fort pour l'avionneur
-
Sanofi compte "investir au moins 20 milliards de dollars aux États-Unis d'ici 2030"
-
Tennis: Alcaraz passe la deuxième et accélère à Rome
-
France Télévisions: Ernotte Cunci décroche un troisième mandat aussi inédit qu'incertain
-
La banque HSBC va supprimer 348 postes en France
-
Cassie continue son témoignage accablant au procès de P. Diddy
-
Delphine Ernotte Cunci, femme de télé et de pouvoir
-
Deux offres en lice pour la reprise du Coq Sportif
-
Depuis la Hongrie vers la Roumanie, un "pèlerinage" contre un rapprochement Orban-Simion
-
Médias: conforté à la tête de Prisa, Oughourlian veut la fin des "guerres intestines"
-
La Bourse de Paris termine en baisse, l'enthousiasme autour de la détente commerciale retombe
-
Bétharram: Bayrou redit sous serment ne pas avoir eu d'informations privilégiées sur les violences
-
Delphine Ernotte Cunci reconduite à la tête de France Télévisions par l'Arcom
-
Jennyfer: douze "potentiels repreneurs" ont déposé une offre
-
Tour d'Italie: Mads Pedersen triple la mise
-
Les Bourses européennes terminent en petite baisse
-
L'Uruguay commence à dire adieu à son charismatique ex-président "Pepe" Mujica
-
Trump demande à la Syrie une normalisation avec Israël après l'annonce d'une levée des sanctions
-
Afrique du Sud: des mamies "rajeunissent" sur le podium
-
Procès Maradona: entre les larmes, sa fille dénonce une "mise en scène" de la convalescence fatale
-
L'Archaeoptéryx possédait des plumes essentielles au vol
-
Et l'ancêtre des animaux terrestres sortit de l'eau, pour toujours
-
Masters 1000 de Rome: Alcaraz au rendez-vous des demi-finales
-
Au moins 80 morts dans des raids israéliens à Gaza, selon les secours
-
Trump demande à Damas une normalisation avec Israël après l'annonce d'une levée des sanctions
-
Cassie doit continuer son témoignage accablant au procès de P. Diddy
-
Wall Street continue de profiter de la détente commerciale
-
Tennis: le pape reçoit Jannik Sinner, mais décline son offre de jouer
-
Ukraine: Trump évoque "la possibilité" d'aller en Turquie si Poutine s'y rend
-
WTA 1000 de Rome: Gauff dans le dernier carré pour la troisième fois

Vincent Lindon, la fragilité de l'homme en colère récompensée à Venise
Visage incontournable du 7e art français et incarnation cinématographique d'un homme en colère aux failles manifestes, Vincent Lindon a reçu samedi le prix d'interprétation masculine à la Mostra de Venise pour son rôle dans "Jouer avec le feu".
Il y incarne un père confronté à la dérive de l'un de ses fils vers l'extrême droite violente. "L'amour du père pour ses fils, l'amour des fils pour leur père, comment on vit avec cette idée qu'on a mis au monde un enfant qui, à un moment, s'affranchit et pas toujours de la manière dont on a envie, c'est le sujet qui m'a le plus passionné" dans ce long-métrage, a expliqué l'acteur français à l'AFP sur le Lido.
"Evidemment, c'est intéressant de faire un film où il y a une trame sociale, un sujet sociétal qui prend une importance folle aujourd'hui. Et si on peut participer d'une manière ou d'une autre à l'éveil ou, en tout cas, au questionnement des gens, c'est très intéressant pour un acteur."
Cette veine humaine et sociale, Lindon la suit notamment avec son réalisateur fétiche, Stéphane Brizé. Leur collaboration a été récompensée par un prix d'interprétation masculine à Cannes et un César du meilleur acteur pour "La loi du marché" (2015).
Dans ce film cinglant sur la brutalité du monde du travail, il était Thierry, un chômeur de longue durée, père d'un enfant handicapé, allant d'entretiens d'embauche humiliants en stages inutiles.
Sont venus ensuite "En Guerre" (2018), où il campait un représentant syndical. "Je n'ai pas le monopole de la révolte mais si je peux aider...", disait-il alors à l'AFP. Mais aussi "Un autre monde" (2021), où il incarnait un cadre pris dans l'étau du capitalisme.
- "Monsieur Tout le monde" -
L'acteur de 65 ans dit "vibrer dès qu'il peut incarner Monsieur Tout le monde".
Se glissant avec la même aisance dans la peau d'un brave type ou d'un voyou, il est doté d'un caractère impétueux et inquiet. Secoué de tics hors caméra, il donne l'impression d'entrer dans ses personnages avec un grand naturel.
Sa filmographie navigue entre œuvres à résonance sociale, polars, comédies ou films d'auteurs. Il a été dirigé par Claude Lelouch, Diane Kurys, Claire Denis, Benoît Jacquot, Pierre Jolivet, Coline Serreau ou Alain Cavalier, devenu un proche.
"Le confort m'angoisse... J'ai choisi l'intranquillité", a-t-il à Télérama.
Né le 15 juillet 1959 à Boulogne-Billancourt, Vincent Lindon est le fils d'un industriel et neveu de l'éditeur des éditions de Minuit Jérôme Lindon. Il débute dans le métier comme aide-costumier pour "Mon oncle d'Amérique" d'Alain Resnais puis comme régisseur d'un spectacle de Coluche.
Après le cours Florent, il joue son premier rôle dans "Le Faucon" de Paul Boujenah, en 1983, mais sa première apparition marquante date de "37°2 le matin" de Jean-Jacques Beineix, deux ans plus tard.
- Veine sociale -
On le voit ensuite dans "Quelques jours avec moi" de Claude Sautet, "Un homme amoureux" de Diane Kurys, avec qui il tournera aussi "La Baule-les-Pins", ou dans "La crise" de Coline Serreau, qui le dirigera également dans "Chaos".
Une romance avec Caroline de Monaco le propulse au début des années 1990 à la Une de la presse people. A cette époque, les "à-côtés" du cinéma semblent l'attirer. Il sera proche de Claude Chirac, la fille du président Jacques Chirac, pendant des années.
Puis c'est "L'irrésolu" avec Sandrine Kiberlain, qu'il épousera et avec qui il aura une fille, Suzanne, devenue actrice et réalisatrice ("Seize printemps", à Cannes en 2020). Le couple est aujourd'hui divorcé.
Pudique et secret sur sa vie, l'acteur, également père d'un fils, tournera en forme de clin d'oeil dans "Paparazzi" d'Alain Berbérian. Plus récemment, il a livré une caricature d'acteur égotique dans "Le deuxième acte" de Quentin Dupieux.
Il tourne dans les années 2000 dans "Welcome" où il incarne un maître-nageur qui prend sous son aile un jeune réfugié kurde, à Calais. Le film est signé Philippe Lioret, qui le dirige à nouveau dans "Toutes nos envies", sur la question du surendettement, autre sujet sociétal auquel il est sensible.
"Comme disait mon père, si tu ne fais changer d'avis personne, si tu n'aides personne, ton passage sur terre n'aura eu aucun intérêt", résume le comédien.
P.Mathewson--AMWN