- Syrie: le nouveau pouvoir annonce un accord avec les groupes armés pour leur dissolution
- A Moscou, des produits occidentaux de luxe bien présents malgré le conflit ukrainien
- Thaïlande: après le tsunami, 20 ans pour reconstruire une école et sa vie
- Le combat d'un chercheur camerounais pour les lamantins d'Afrique
- "Pas touche au canal": manifestation contre Trump au Panama
- Cyclone à Mayotte: le bilan s'alourdit à 39 morts et plus de 4.000 blessés
- En Ukraine, des exilés font revivre Bakhmout le temps de Noël
- Pour le photographe de l'AFP Sameer al-Doumy, un retour émouvant dans sa ville syrienne
- Foot: Haaland pas seul responsable des contre-performances de City, insiste Guardiola
- Cyclone à Mayotte: le bilan s'alourdit à 39 morts
- A Bethléem, un Noël assombri pour la deuxième année par la guerre à Gaza
- Les premières messes de Noël de Notre-Dame depuis l'incendie remplissent les fidèles de "joie"
- En Syrie, un Noël teinté de "craintes" pour l'avenir des chrétiens
- Iran: le Conseil suprême du cyberespace vote pour la levée de l'interdiction de WhatsApp
- Rugby: le Rochelais Teddy Thomas convoqué pour un plaquague dangereux
- Noël à Bethléem, un "échappatoire" à la guerre pour les chrétiens de Terre sainte
- Une sonde de la Nasa est passée au plus près du soleil
- Le Père Noël espère boucler sa tournée de cadeaux à temps, traqué par l'armée américaine
- Allemagne: les taxis volants de Lilium sauvés par un repreneur
- "Magique": Notre-Dame accueille ses premières messes de Noël depuis l'incendie
- Deux marins portés disparus après le naufrage d'un cargo russe en Méditerranée
- Le nouveau gouvernement en place, tandem de fermeté avec l'Intérieur promis par Darmanin
- Mozambique: veille de Noël sous tension à Maputo
- La Bourse de Paris finit dans le vert et ferme jusque vendredi
- Le pape célèbre Noël et lance le Jubilé 2025, "Année sainte" à Rome
- Foot: après avoir "touché le fond", Mbappé se relance vers les sommets
- Sports: la ministre Marie Barsacq appliquera la "méthode Estanguet" face aux "enjeux budgétaires"
- Reconduite, Valérie Létard, adulée par le secteur du logement, perd son ministère de plein exercice
- Cyclisme: Pogacar, le début d'une "dictature" ?
- Rétrospective 2024: Sifan Hassan monumentale
- Rétrospective 2024: Gabriel Medina lévite au-dessus de Teahupo'o
- La Bourse de Paris de nouveau optimiste avant les fêtes
- NBA: Philadelphie bat San Antonio mais perd Embiid
- Les ministres prennent leur fonction, le PS hausse le ton
- L'entreprise d'IA d'Elon Musk, xAI, lève à nouveau 6 milliards de dollars
- Vendée Globe: Richomme entame en tête la remontée de l'Atlantique
- La Corée du Sud entre dans le rang des sociétés "très âgées"
- En Thaïlande, des systèmes de détection des tsunamis pour éviter que le pire ne se reproduise
- Eric Lombard au gouvernement: Olivier Sichel prend la tête de la Caisse des dépôts
- Textiles: des bornes de collecte ferment, la filière française menacée par l'Asie
- A Londres, un mur du souvenir pour les victimes du Covid s'illumine pour Noël
- Bluff ou réalité? Trump suscite l'inquiétude avec ses menaces sur le canal de Panama et le Groenland
- Après l'attaque de Magdebourg, les Allemands appelés à rester unis
- Notre-Dame accueille ses premières messes de Noël depuis l'incendie de 2019
- Les ministres du gouvernement Bayrou prennent leurs fonctions
- A Hawaï, le volcan Kilauea de nouveau en éruption
- Vendée Globe: Richomme s'offre un cap Horn de rêve pour Noël
- L'intérêt de Donald Trump pour TikTok relance les spéculations sur son avenir
- A Hollywood, des voix s'élèvent en soutien à Blake Lively après sa plainte contre l'acteur Justin Baldoni
- Le ministre de l'Economie Eric Lombard appelle à "traiter notre mal endémique, le déficit"
Le réseau social X commence à être bloqué au Brésil
Le réseau social X, propriété du milliardaire Elon Musk, a commencé à être bloqué samedi à l'aube au Brésil, quelques heures après qu'un juge de la Cour suprême a ordonné sa suspension en raison d'infractions judiciaires.
L'accès à l'ancien Twitter n'est plus possible pour certains utilisateurs, qui rencontrent un message leur demandant de rafraîchir leur navigateur lorsqu'ils entrent sur le portail, sans jamais réussir à se connecter.
Selon la presse locale, la coupure de X a commencé chez certains fournisseurs d'accès à internet et devrait être complètement réalisée dans la journée.
Un juge de la Cour suprême a ordonné vendredi, après un long bras de fer, la suspension de X dans les 24 heures, provoquant la colère d'Elon Musk.
"La liberté d'expression est le fondement de la démocratie et, au Brésil, un pseudo-juge non élu est en train de la détruire à cause de motivations politiques", a-t-il tonné.
C'est le dernier épisode en date de la joute entre Alexandre de Moraes, juge du Tribunal fédéral suprême (STF) et figure de la lutte contre la désinformation au Brésil, et le milliardaire américain.
Il intervient un peu plus d'un mois avant des élections municipales qui permettront de mesurer le rapport de force entre le camp du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva et la droite, qui fait volontiers d'Elon Musk son champion.
Le juge Moraes avait donné mercredi soir 24 heures à la plateforme pour nommer un représentant légal dans le pays, sous peine de blocage. X y compte 22 millions d'usagers, selon l'estimation du site spécialisé DataReportal.
- "Dictateur" -
Après le rejet par le réseau social de l'ultimatum, le juge a décidé la "suspension immédiate, complète et intégrale du fonctionnement de +X Brasil Internet LTDA+" et ordonné à l'Agence nationale des télécommunications (Anatel) d'"adopter toutes les mesures nécessaires" pour qu'elle entre en vigueur dans les 24 heures dans le plus grand pays d'Amérique latine. Peu après, l'Anatel avait indiqué "mettre en œuvre" cette décision.
Le juge a également demandé aux géants de la tech Google et Apple, ainsi qu'aux fournisseurs d'accès internet, d'"introduire des obstacles technologiques capables d'empêcher l'utilisation" de X.
Il a menacé d'amendes de 50.000 reais (environ 8.000 euros) par jour les personnes qui recourraient à des "subterfuges technologiques" pour contourner le blocage, comme l'usage de réseaux privés virtuels (VPN).
Conséquence, le réseau social Bluesky a fait état d'un "grand afflux" de nouveaux utilisateurs au Brésil.
Le juge Moraes a dénoncé la "tentative" de X d'échapper à "l'ordre juridique et au pouvoir judiciaire brésiliens, pour instaurer un climat de totale impunité et d'+anarchie+ sur les réseaux sociaux brésiliens, notamment durant les élections municipales de 2024".
La suspension doit rester en vigueur jusqu'à ce que la plateforme obtempère, paie les amendes qui lui ont été infligées et nomme un représentant légal.
Le juge Moraes a aussi bloqué récemment les comptes de Starlink, fournisseur d'accès à internet par satellite dont Elon Musk est propriétaire, pour récupérer le montant d'amendes non payées par X.
L'homme d'affaires a multiplié les attaques contre Alexandre de Moraes cette semaine, le traitant de "dictateur".
"Pour qui se prend-il?", a réagi vendredi le président Lula, en évoquant Elon Musk. "Tout citoyen de n'importe quelle partie du monde qui a des investissements au Brésil est soumis à la Constitution et aux lois brésiliennes", a-t-il dit.
- "Milices numériques" -
Le 17 août, Elon Musk avait annoncé la fermeture des bureaux de X au Brésil en invoquant les actions du juge Moraes, tout en y maintenant le service disponible.
Le haut magistrat a ouvert en avril une enquête sur le milliardaire en l'accusant d'avoir réactivé des comptes suspendus sur décision de la justice brésilienne. X avait admis que des utilisateurs avaient réussi à contourner les restrictions.
Le juge a ordonné ces dernières années le blocage des comptes de figures influentes des mouvements ultra-conservateurs brésiliens pour avoir disséminé des "fake news".
Et ce en particulier depuis les tentatives de partisans de l'ancien président d'extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022) de discréditer le système de vote électronique lors de l'élection remportée par Lula en 2022.
Elon Musk fait également l'objet au Brésil d'une enquête dans l'affaire des "milices numériques", soupçonnées d'avoir utilisé de l'argent public pour orchestrer des campagnes de désinformation en faveur de M. Bolsonaro et de ses proches.
Comme dans d'autres pays, X est très prisé au Brésil des politiques comme des journalistes, et est une arène privilégiée de l'intense polarisation entre droite et gauche.
L.Harper--AMWN