- Trump nomme Karoline Leavitt, 27 ans, porte-parole de la Maison Blanche
- Emeutes de 2023 à Brasilia: la justice argentine ordonne l'arrestation de 61 Brésiliens
- Un Biden affaibli tente de rassurer avant l'arrivée de Trump
- Rugby: l'Irlande aux deux visages bat l'Argentine en serrant les dents
- Wall Street finit en nette baisse, froissée par une Fed moins conciliante
- Trump nomme ses propres avocats aux postes clefs du ministère de la Justice
- Au sommet Asie-Pacifique dans l'ombre de Trump, Xi comme Biden pressentent "changement" et "turbulences"
- Trump et le MMA, un amour réciproque
- Dans la nuit parisienne, la Vierge de Notre-Dame retrouve "sa maison"
- Israël/Hezbollah: Beyrouth étudie une proposition de trêve, selon des responsables
- Le gouvernement veut rassurer les agriculteurs avant une nouvelle mobilisation
- Fonction publique: au moins 188.000 agents ont bénéficié d'une prime qui sera suspendue en 2024, selon un rapport
- Foot: la Juventus Turin tourne la page Paul Pogba
- Nigeria: une infirmière de l'Unicef s'échappe après six ans de captivité chez les jihadistes (armée)
- Macron en visite d'Etat début décembre en Arabie saoudite
- Victoire aux prud'hommes face à NRJ d'anciens collaborateurs de Manu Levy, accusé de "harcèlement moral"
- Quatre sites pornographiques commencent à être bloqués en France
- Pérou: Biden et Xi au sommet des pays du Pacifique dans l'ombre de Trump
- Décès de "la dame aux œillets", symboles de la révolution de 1974 au Portugal
- Le rachat de La Poste Telecom par Bouygues finalisé
- La Bourse de Paris recule, refroidie par la Fed
- Scholz et Poutine parlent de l'Ukraine, Kiev s'indigne
- Le PNF demande un procès pour corruption contre Rachida Dati et Carlos Ghosn
- Inondations en Espagne: le président de région admet des "erreurs", mais refuse de démissionner
- Masters ATP: Zverev en patron dans le dernier carré, Alcaraz fait ses valises
- "Semaine de l'industrie": collégiens et lycéens conviés à découvrir les usines du 21e siècle
- Rugby: Smith peut illuminer un match "quand rien ne se passe", selon Kolisi
- Les Bourses européennes finissent dans le rouge, la Fed inquiète
- Vingt ans après la taxe carbone, "l'industrialisation" des fraudes aux aides publiques
- Fréquences TNT: le bras de fer engagé devant la justice par C8 et Hanouna pourrait durer
- Victoire aux prud'hommes d'anciens collaborateurs de Manu Levy (NRJ), accusé de "harcèlement moral"
- Face au surtourisme, Pompéi limite le nombre de visiteurs
- Ombrières obligatoires sur les parkings: la grande distribution proteste
- Cauet débouté en appel de ses demandes d'indemnisation auprès de NRJ
- Dérapage budgétaire: Borne concède avoir été "alertée" fin 2023 mais estime avoir pris sa part
- Gaza: 29 ONG accusent l'armée israélienne de favoriser le pillage de l'aide humanitaire
- "Pollution", "fabrique du silence": à Glomel, la carrière de la discorde
- Sous le feu des critiques, Michel Barnier démine la colère des départements
- Masters ATP: Zverev en patron en demi-finales, Alcaraz éliminé
- Climat: Al Gore juge "absurde" d'organiser les COP dans des "pétro-Etats"
- Alternative à X, le réseau social Bluesky gagne un million d'utilisateurs en 24 heures
- Le PNF requiert un procès pour corruption contre la ministre Rachida Dati et Carlos Ghosn
- Acte de vandalisme contre le monument de l'insurrection du ghetto de Varsovie
- Après une frappe au Liban, une secouriste cherche son père dans les décombres
- Manu Levy (NRJ) condamné aux prud'hommes pour harcèlement moral sur d'anciens collaborateurs
- Espagne: le principal canal de streaming illégal de foot fermé par les autorités
- Inondations en Espagne: le président de la région de Valence admet des "erreurs" mais justifie son action
- Vendée Globe : Maxime Sorel jette l'éponge, premier abandon depuis le départ
- Les bistrots et cafés français vont demander à être inscrits au patrimoine immatériel de l'humanité
- X et les journaux: hier l'amour fou, demain le divorce?
La Cour suprême américaine apparaît réticente à limiter les interventions de l'Etat auprès des réseaux sociaux
La plupart des juges de la Cour suprême américaine se sont montrés lundi peu enclins à empêcher le pouvoir exécutif d'intervenir auprès des réseaux sociaux pour obtenir le retrait de contenus qu'il estime problématiques, notamment en matière sanitaire.
Les neuf juges ont examiné la décision d'une cour d'appel ultraconservatrice limitant les contacts entre la Maison Blanche ainsi que des agences fédérales, dont les autorités sanitaires et le FBI, et les géants d'Internet, au nom du Premier amendement de la Constitution qui garantit la liberté d'expression.
Cette décision, suspendue par la Cour suprême jusqu'à nouvel ordre, leur enjoignait de s'abstenir de "faire pression" sur ces entreprises ou de les "encourager significativement" à retirer des contenus taxés par l'administration du président démocrate Joe Biden de désinformation sur la vaccination contre le Covid-19 ou les résultats des élections.
"Cette affaire devrait porter sur la distinction fondamentale entre la persuasion et la coercition", a plaidé Brian Fletcher, pour le ministère de la Justice.
Il a invité les juges à réaffirmer que le discours des autorités ne "franchit la ligne de la coercition que s'il comporte objectivement une menace d'action hostile" de la part de l'administration.
Le président de la Cour à majorité conservatrice, John Roberts, a observé que le gouvernement fédéral n'était "pas monolithique" et qu'un désaccord avec une agence n'impliquerait pas forcément de retombées négatives pour le réseau social concerné.
"Cela dilue le concept de coercition, n'est-ce pas", a-t-il objecté à Benjamin Aguinaga, conseiller juridique de Louisiane (sud-est), un des deux Etats dirigés par des républicains, avec le Missouri, à l'origine de la plainte.
Les dénonciations de "censure gouvernementale" du représentant des plaignants ont rencontré peu d'écho parmi les juges, à l'exception du conservateur Samuel Alito, qui s'est inquiété d'un "harcèlement constant de Facebook et d'autres réseaux" de la part de la Maison Blanche et d'autres responsables fédéraux.
Plusieurs de ses collègues, indépendamment de leur orientation, se sont plutôt alarmés des conséquences d'une décision qui interdirait au gouvernement de demander la suppression de publications dangereuses pour les mineurs ou pour la sécurité nationale.
- "Punir" -
La Cour a ensuite entendu les arguments dans un dossier connexe opposant le puissant lobby américain des armes, la National Rifle Association (NRA), aux autorités de l'Etat de New York.
La NRA leur reproche de lui avoir fait perdre "des millions de dollars" en dissuadant les compagnies d'assurances et les banques de traiter avec elle en raison du "risque pour leur image".
A la suite de la tuerie du lycée de Parkland, en Floride (sud-est), en février 2018, dans laquelle un ancien élève avait abattu 14 élèves et trois adultes en quelques minutes, une responsable de l'Etat de New York avait publiquement recommandé aux compagnies d'assurances et aux banques de se dissocier de la NRA.
"Ils ont encouragé les gens à punir la NRA précisément à cause, et uniquement à cause, de ses opinions politiques", a affirmé l'avocat du lobby, David Cole.
La décision de la Cour suprême dans ces deux dossiers n'est pas attendue avant plusieurs mois.
Dans une autre affaire, elle a énoncé la semaine dernière deux conditions pour que les publications d'un responsable sur ses réseaux sociaux personnels également utilisés pour diffuser des informations d'intérêt général relèvent de ses fonctions et non de sa vie privée.
Il s'agissait en l'occurrence d'un responsable municipal du Michigan (nord) qui avait bloqué un de ses administrés.
Dans une décision unanime, les juges ont statué que les publications sortaient de la sphère privée quand elles portent sur un domaine dans lequel le responsable a autorité et qu'il y invoque cette autorité.
P.M.Smith--AMWN