- Vendée Globe: Le Cam, toujours à l'est et toujours leader à 07h00
- Israël continue de bombarder le Liban, salves de roquettes du Hezbollah
- Déçue, frustrée, pessimiste: une climatologue kényane à la COP29
- En Inde aussi, la lente renaissance de l'industrie du disque vinyle
- Le Venezuela libère 225 détenus de la crise post-électorale
- Le super typhon Man-yi balaie les Philippines, aucune victime déclarée
- Gym: décès de Bela Karolyi, ex-entraîneur de Nadia Comaneci
- L'opposition russe en exil organise à Berlin sa première grande manifestation antiguerre
- Biden en visite historique en Amazonie, un symbole pour le climat avant le retour de Trump
- Vin: à Beaune, des enchères sous des auspices hollywoodiens
- Les Sénégalais élisent leurs députés, avec la faculté d'action du pouvoir en jeu
- A Buenos Aires, l'hommage symbolique de Macron aux victimes de la dictature
- Xi à Biden : la Chine est prête à oeuvrer à une "transition en douceur" avec Trump
- Venezuela: près de 100 libérations de détenus de la crise post-électorale
- Trump nomme à l'Energie Chris Wright, climatosceptique et magnat de la fracturation hydraulique
- XV de France: "L'équipe a fait front", se félicite Galthié
- Rugby: le XV de France arrache une troisième victoire de suite contre les All Blacks
- Tête-à-tête entre Biden et Xi, qui dit vouloir oeuvrer à une "transition en douceur" dans l'optique Trump
- Tête-à-tête Biden-Xi, entre Trump et craintes d'"isolationnisme"
- Raids israéliens intenses au Liban, salves de roquettes du Hezbollah contre Israël
- Coupe Davis: Nadal ne jouera que s'il se sent "prêt"
- Masters ATP: deux mois après l'US Open, Sinner et Fritz se retrouvent
- BJK Cup: la France et la Colombie à égalité, Diane Parry incertaine pour la suite
- Dernier tête-à-tête Biden-Xi, entre Trump et craintes d'"isolationnisme"
- Rugby: l'Angleterre valeureuse mais battue par l'Afrique du Sud
- Vendée Globe: Jean Le Cam, le doyen, toujours leader
- Gabon: clôture des votes sur la nouvelle Constitution du régime militaire
- Israël bombarde intensément les fiefs du Hezbollah au Liban
- MotoGP: Bagnaia assure, Martin contrôle
- Dans une pizzeria près de Paris, trois heures de prise d'otage sans blessé
- Masters ATP: Fritz fait revenir Zverev sur terre
- Tennis: l'Italie en demi-finales de la BJK Cup
- Frappes israéliennes intenses sur des fiefs du Hezbollah au Liban
- COP29: la bataille financière s'enlise avant le G20 et l'arrivée des ministres
- Golf: Rozner rejoint par McIlroy et Hojgaard en tête à Dubaï
- Issy-les-Moulineaux: l'homme retranché dans une pizzeria arrêté, ses otages libérés
- Issy-les-Moulineaux: un homme armé et suicidaire retranché dans le restaurant de ses parents
- Ski alpin: 98e victoire pour Shiffrin, sans rivale à Levi
- Multiples frappes israéliennes sur des fiefs du Hezbollah au Liban
- Les Gabonais votent sur la nouvelle Constitution, "tournant majeur" après le putsch
- MotoGP: les casques des pilotes, plus qu'une protection, un étendard
- Ligue des nations: Retegui, le buteur de la Nazionale sorti de la pampa
- COP29: les négociations tendues, avant le G20 et l'arrivée des ministres
- Vendée Globe: Jean Le Cam, le doyen, nouveau leader
- Robert Habeck, chef de file de Verts allemands déboussolés
- "Potentiellement catastrophique": le super Typhon Man-yi s'apprête à frapper les Philippines
- Gabon: ouverture du vote sur la nouvelle Constitution, "tournant majeur" après le putsch
- Un an après le bal tragique de Crépol, pas de certitude sur l'auteur du coup mortel
- Au Bangladesh, les rues de Dacca saisies par la fièvre de la contestation
- COP29: les négociations toujours tendues avant le G20 et l'arrivée des ministres
Depuis Nouméa, Macron s'adresse aux Français en pleines vacances
C'est l'interview que l'on n'attendait plus: Emmanuel Macron, qui avait renoncé à s'exprimer le 14 juillet, sera finalement interrogé lundi par les journaux de 13H00 de TF1 et France 2 depuis Nouméa, au début d'un déplacement en Nouvelle-Calédonie et dans le Pacifique.
Le chef de l'Etat arrive à la toute fin des "cent jours d'apaisement, d'unité, d'ambition et d'action" qu'il s'était donnés mi-avril pour relancer son second quinquennat après la crise des retraites, et va donc en tirer le "bilan" promis à l'époque. Il doit aussi "dresser les perspectives de la rentrée", selon son entourage.
Un exercice esquissé lors d'un long propos liminaire au Conseil des ministres de vendredi, exceptionnellement retransmis en direct à la télévision, lorsqu'il a, fait rare, réaffirmé "avec clarté" sa "confiance" à sa Première ministre Elisabeth Borne et plaidé pour "la continuité et l'efficacité".
Dans ce discours parfois fourre-tout, le président a assuré suivre "à marche forcée" un "cap clair": "l'indépendance du pays" sur les plans économique et stratégique.
Il a promis de dévoiler à la rentrée la planification écologique repoussée à plusieurs reprises, d'apporter une "réponse complète et profonde" aux émeutes de fin juin, et d'élaborer le budget 2024 en suivant un "cadre exigeant". Autant de mots d'ordre qui seront déclinés lundi matin par Elisabeth Borne qui réunit à Matignon l'essentiel de son gouvernement remanié, pour une séance de travail.
Dans la foulée, M. Macron pourrait-il faire des annonces concrètes pour redonner un peu de souffle à ce mandat chaotique, handicapé dès le début par l'absence de majorité absolue à l'Assemblée nationale, comme l'illustrent les difficiles négociations politiques avec la droite autour du projet de loi immigration ?
- "Boucle bouclée" -
"Le problème c'est que nous ne sommes qu'à un an du début du quinquennat et qu'il est déjà en situation d'épuisement", a estimé dimanche le député socialiste Jérôme Guedj sur BFMTV. Emmanuel Macron "n'imprime plus aujourd'hui, il ne fournit pas de cap, il ne fournit pas d'orientation" et "il y a un décalage gigantesque avec l'urgence sociale, la relance économique, l'urgence écologique qui s'exprime dans le pays".
La prise de parole du chef de l'Etat avant la pause estivale était attendue, mais l'Elysée a tergiversé jusqu'à la dernière minute sur la forme qu'elle prendrait.
Le 17 avril, en décrétant les "cent jours", Emmanuel Macron avait donné rendez-vous aux Français le 14 juillet pour "un premier bilan".
Mais le jour de la fête nationale, alors que le pays venait de traverser quelques nuits d'émeutes d'une violence inédite après la mort du jeune Nahel, tué par un policier à bout portant lors d'un contrôle routier, le président avait finalement renoncé à parler.
Il a préféré d'abord remanier son gouvernement, ce qu'il a fini par faire la semaine dernière, au terme d'un long suspense et comme à contre-coeur, confirmant le maintien de sa Première ministre Elisabeth Borne par un SMS de ses conseillers aux journalistes, et évoquant de simples "ajustements".
Puis la piste d'un entretien dans la presse régionale, ou d'une lettre aux Français, a circulé. Jusqu'à ce que l'Elysée opte pour l'interview au 13H00 en pleines vacances d'été, réalisée en duplex depuis l'autre bout du monde, quasiment à sa descente d'avion après un vol de 24 heures et plus de 16.000 km -- au risque de voir les sujets de politique hexagonale écraser les enjeux de sa tournée en Océanie.
"Jolie manière de boucler une boucle", salue en tout cas un proche d'Emmanuel Macron.
La référence n'est pas à l'allocution solennelle du 17 avril, mais à l'interview donnée le 22 mars aux mêmes chaînes et à la même heure juste après l'adoption aux forceps, avec le décrié article 49.3 de la Constitution, de sa réforme contestée des retraites. Ce jour-là, le président s'était dit sans regret, prêt à "endosser l'impopularité" de la retraite à 64 ans, s'attirant des accusations de "mépris" de la part des oppositions.
Après l'entretien, la visite en Nouvelle-Calédonie pourra vraiment commencer mardi.
Ch.Kahalev--AMWN