
-
Paris ne veut plus avoir à ramasser 4 à 5 millions de mégots chaque jour
-
Allemagne : les "Sages" recommandent à Merz un ciblage précis du stimulus budgétaire
-
Des eurodéputés appellent à geler tous les fonds destinés à la Hongrie
-
Victime d'une cyberattaque, Marks & Spencer chiffre l'impact à 300 millions de livres
-
Procès Kardashian: 10 ans de prison requis contre quatre braqueurs présumés de la superstar
-
La population de Gaza attend désespérément la distribution d'aide humanitaire
-
Tennis: au terme d'une "belle ère", Gasquet "heureux" de sa carrière
-
Le Kenya admet avoir "coopéré" dans l'enlèvement de l'opposant ougandais Besigye
-
Avec Montmartre, le Tour de France fait sa révolution
-
Facturation des bagages à main: sept compagnies aériennes dans le viseur d'associations
-
Transition énergétique: embauche électriciens de haut vol pour recâbler le Royaume-Uni
-
Îlots de chaleur urbains: plus de 5 millions d'habitants potentiellement exposés
-
Procès Kardashian: 10 ans de prison requis contre le "cerveau" présumé du braquage
-
Quatre Britanniques au sommet de l'Everest, à toute allure et sous xénon
-
Forte inflation en avril au Royaume-Uni, au-delà des prévisions
-
Procès Kardashian: les "papys braqueurs" tous "coupables" selon l'accusation
-
Gestion du Covid-19: non-lieu requis pour trois ex-membres du gouvernement, dont Edouard Philippe
-
Royaume-Uni: forte progression de l'inflation en avril à 3,5% sur un an
-
Boualem Sansal, emprisonné en Algérie, reçoit le prix littéraire Cino del Duca
-
Play-offs NBA: Knicks contre Pacers, la renaissance d'une rivalité ancienne
-
Frères musulmans: l'exécutif se penche sur le rapport en conseil de Défense
-
Le cancer de la prostate de Biden a bien été diagnostiqué la semaine passée, affirme sa porte-parole
-
La Chine dénonce les nouvelles mesures américaines sur les puces Huawei
-
Agroalimentaire: sept associations accusent les supermarchés de "brader" la santé des consommateurs
-
Les parlementaires pro-A69 ouvrent le front à l'Assemblée
-
Equipe de France: équation complexe pour Deschamps
-
Ligue 1: Metz-Reims, première manche du barrage de la peur
-
Ligue Europa: en perdition, Tottenham et Manchester United cherchent la rédemption
-
Renaissance veut interdire le voile pour les moins de 15 ans et prône "une deuxième loi séparatisme"
-
Play-offs NBA: Oklahoma City étouffe Minnesota lors du premier match de la finale à l'Ouest
-
La destruction des forêts tropicales à un niveau record, sous l'effet des incendies
-
Tête-à-tête Trump-Ramaphosa sous haute tension
-
A69: une demande de reprise du chantier examinée par la cour d'appel de Toulouse
-
"Plusieurs appels par jour, c'était infernal": le Parlement s'apprête à interdire le démarchage téléphonique non consenti
-
Procès Kardashian: l'heure des réquisitions pour les "papys braqueurs"
-
Cannes: idylle queer et tourments familiaux en compétition
-
Au G7 Finances, le Canada met l'Ukraine en avant pour envoyer un "message fort"
-
Droit à l'aide à mourir: les députés approuvent les conditions d'éligibilité, début des débats sur la procédure
-
Ukraine: Washington attend que Moscou présente rapidement ses conditions
-
Trump annonce la construction d'un bouclier antimissiles "Dôme d'or" pour les Etats-Unis
-
Le Canada met l'Ukraine en avant pour débuter le G7 Finances
-
Wall Street finit en retrait, marquant une pause face aux incertitudes économiques
-
Fin de vie: les députés approuvent les conditions d'accès au droit à l'aide à mourir
-
L'extrême droite roumaine demande l'annulation de la présidentielle pour "ingérences"
-
Kim Kardashian, star planétaire mais vraie victime, plaident ses avocats
-
Guerre à Gaza: les pays européens accentuent la pression sur Israël
-
#MeToo: l'acteur Kevin Spacey "content de travailler" de nouveau
-
Google lance un nouveau mode de recherche en ligne avec de l'intelligence artificielle renforcée
-
Mexique: la violence frappe la gauche au pouvoir avec un double homicide à Mexico
-
Israël rejette les pressions contre sa guerre à Gaza, coup de semonce de l'UE

Le nombre de loups en France recule, rouvrant les débats sur sa protection
Le nombre de loups présents en France en 2023 s'est établi à 1.003 individus, en baisse de 9% sur un an, selon une estimation rendue publique jeudi qui rouvre les débats sur la protection de l'espèce et le nombre de tirs autorisés contre le prédateur.
Il s'agit de la première baisse en près de dix ans de la population lupine, dont le sort oppose le monde agricole aux défenseurs de l'environnement, selon les chiffres disponibles sur le site loupfrance.fr.
Le nombre de loups est passé de 1.096 à 1.003 sur un an, ont révélé dans un communiqué six associations de défense de la nature (WWF France, la Ligue de protection des oiseaux (LPO), France Nature Environnement (FNE), Ferus, l'Aspas et Humanité et biodiversité).
Ces associations demandent à l'Etat de baisser, en conséquence, le nombre de tirs autorisés du prédateur, fixé à 19% de l'effectif. "Cette nouvelle estimation renforce le constat que (l'espèce) n'est pas en bon état de conservation", écrivent-elles.
Le chiffre de 1.003 a été confirmé à l'AFP par une source administrative proche du dossier.
Cette source a toutefois précisé que le plafond de loups pouvant être abattus serait maintenu à "209 loups sur la base de l'arrêté en vigueur". Le pourcentage de 19% de canis lupus pouvant être tués légalement est calculé, en vertu de cet arrêté, sur la population estimée en fin d'hiver, qui était de 1.104, a expliqué la même source.
Par ailleurs, le nombre d'attaques de loups est en hausse au niveau national, a-t-elle fait savoir.
- Braconnage -
"Pour 2024, on est sur une hausse des constats et des victimes", a confirmé Claude Font, référent du dossier prédation à la Fédération nationale ovine (FNO).
"Si on reste à 19% de prélèvements sur l'estimation de la population de loups, on ne va pas enrayer le nombre de brebis prédatées au niveau national", a-t-il poursuivi, plaidant pour un arbitrage politique au plus haut niveau pour augmenter ce pourcentage.
"Notre objectif reste le même, une baisse de la pression de prédation" sans "aller dans une surenchère des mesures de protection" des troupeaux, a insisté Claude Font.
Mais pour le président de la LPO, Allain Bougrain-Dubourg, "les loups sont sacrifiés sur l'autel de la démagogie agricole". Au delà des tirs autorisés, "on constate qu'il y a une recrudescence de braconnage et d'empoisonnement", a-t-il encore dit à l'AFP.
- Hurlements -
Vendredi se tiendra une réunion du Groupe national loup (GNL) à Lyon. Il s'agit d'une instance consultative rassemblant élus, représentants du monde agricole, bergers, chasseurs, espaces protégés, administrations et associations de protection de la nature.
Les ONG avaient claqué la porte du GNL en septembre, jugeant "inacceptable" le nouveau Plan national loup 2024-2029.
Celui-ci prévoit notamment un accompagnement renforcé des éleveurs face à la prédation de leur bétail, des tirs facilités du carnivore, ainsi qu'une refonte de l'actuel système de "comptage" du loup, en réalité une estimation établie par l'Office français de la biodiversité (OFB) à partir d'indices (traces, hurlements, analyses génétiques, etc.)
Les chiffres rendus publics jeudi se basent sur l'ancienne méthode.
Après avoir été exterminé en France, le loup est réapparu au début des années 1990 en traversant les Alpes depuis l'Italie, et ses rangs ont progressivement grossi, au grand dam des éleveurs qui ont déploré plus de 12.000 bêtes attaquées en 2022.
Alors que le loup est une espèce "strictement protégée" dans l'Union européenne, le nouveau plan loup en France évoque la possibilité de revoir le statut de l'animal.
Le gouvernement doit "cesser de prôner un déclassement du niveau de protection de l'espèce, cette nouvelle estimation venant renforcer le constat qu'elle n'est pas en bon état de conservation", rétorquent les ONG.
Th.Berger--AMWN