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Chasseur jugé pour avoir abattu une ourse: l'heure des plaidoiries

Chasseurs jugés à Foix: les parties civiles demandent réparation pour la mort de l'ours
Les associations écologistes ont demandé mercredi réparation du préjudice environnemental lors de la dernière journée du procès de 16 chasseurs jugés pour leur participation à une battue au sanglier dans les Pyrénées, en 2021, qui s'est soldée par la mort accidentelle d'une ourse.
A la mi-journée, le procureur Olivier Mouysset devait prononcer son réquisitoire. L'après-midi sera consacrée aux plaidoiries de la défense, qui espère obtenir la relaxe des prévenus, puis la décision du tribunal correctionnel de Foix sera mise en délibéré à une date ultérieure.
Lors de sa plaidoirie, Me François Ruffié, avocat de l'Association pour la sauvegarde et la protection des animaux sauvages (ASPAS), partie civile, a pointé des "imprudences et négligences" et lancé aux prévenus: "vous êtes les gardiens" de la biodiversité, "nul n'est censé ignorer la loi et les limites de la réserve".
Il a demandé au tribunal de condamner solidairement les 16 prévenus à verser 175.000 euros, l'équivalent du coût de réintroduction d'un ours.
Quinze chasseurs ayant participé à la battue dans la réserve naturelle du Mont Valier, en Ariège, sont jugés pour diverses infractions à la chasse, alors que celui qui a tiré sur l'ourse Caramelles, un retraité de 81 ans, est jugé pour "destruction d'espèce protégée". L'ours est en effet une espèce en voie d'extinction dans le massif pyrénéen, malgré un programme de restauration de la population lancé dans les années 1990.
L'avocate de plusieurs associations écologistes constituées parties civiles, Me Alice Terrasse, "ne voit pas comment les 16 chasseurs pourraient ne pas être condamnés".
- Nouveau lâcher d'ours -
"Nous voulons que la faute soit actée et une réparation du préjudice environnemental. Il faut a minima qu'un ours soit réintroduit pour compenser la mort de Caramelles", a précisé Me Terrasse qui exige 100.000 euros pour financer l'opération.
Car même si ce procès n'apportera pas de réponse à cette revendication des associations pro-ours, les parties civiles, a souligné l'avocate, réclament "que l'Etat tienne ses engagements" et procède à de nouveaux lâchers pour compenser la disparition des ours tués par l'Homme, déjà quatre depuis 2020.
Mardi, le procès a été marqué par l'interrogatoire du chasseur de 81 ans, invité à relater les circonstances qui l'avaient conduit à presser la détente, le 20 novembre 2021, dans une zone escarpée à 1.300 mètres d'altitude.
"Elle m'a attrapé la cuisse gauche, j'ai paniqué et j'ai tiré un coup de carabine. Elle a reculé en grognant, elle m'a contourné et m'a mordu le mollet droit, je suis tombé, elle me bouffait la jambe, j'ai réarmé ma carabine et j'ai tiré. Elle est morte cinq mètres plus bas", a déclaré le prévenu.
Les chasseurs qui se sont succédé à la barre ont reconnu des négligences, démontrant une méconnaissance des règles de chasse en vigueur dans la réserve, tout en plaidant leur bonne foi.
Les débats ont par ailleurs porté sur la connaissance qu'avaient les prévenus du fait qu'ils se trouvaient à l'extérieur de la zone de chasse autorisée - à 400 mètres environ, lorsque l'ourse a été tuée.
"La chasse n'est pas interdite dans la réserve, elle est interdite en battue", a tenu à préciser la présidente du tribunal Sun Yung Lazare.
Me Ruffié a pointé quant à lui le "danger" de cette méthode de chasse, dans une zone de présence potentielle de l'ours.
Les limites de la réserve du Mont Valier étaient-elles signalées? La question a été mardi au centre des débats. Des photos diffusées à l'audience montrent des R pour "réserve" de couleur rouge sur fond blanc, peints sur des arbres, à peines visibles ou illisibles.
"La limite est mal marquée (…) on ne sait jamais vraiment où on est", s'est défendu à la barre l'un des deux responsables de la battue.
"Votre obligation de chasseur est de savoir où vous chassez", a tonné le procureur Olivier Mouysset.
L'avocat de la défense, Charles Lagier, qui demande la relaxe des prévenus, a pointé une défaillance des services de l'Etat, qui auraient dû selon lui avertir les chasseurs de la présence de l'ours dans la réserve, et leur demander de cesser les battues.
L.Durand--AMWN