- La Bourse de Paris dans le vert, attentive aux propos de Trump
- Venez en Amérique ou payez des taxes, lance Trump aux patrons réunis à Davos
- WRC: Kalle Rovanperä, le retour d'un champion pour un 3e titre
- Biathlon: Jeanmonnot s'impose à Anterselva et reprend sa marche en avant
- Alerte sur l'eau potable: un "polluant éternel" détecté dans de nombreuses villes
- Le cofondateur de l'entreprise de cryptomonnaies Ledger et sa compagne enlevés contre rançon puis libérés
- Guérillas, narcos : qui sont et que font les groupes armés en Colombie ?
- Accident mortel à Créteil: le rappeur Koba LaD maintenu en détention provisoire
- Décès du journaliste Jean-François Kahn, fondateur de Marianne et engagé au centre
- France: une large part des forêts de montagne et de Corse menacées par le changement climatique (UICN)
- En Ukraine, nouvelles évacuations d'enfants face à l'avancée russe dans le nord-est
- Jacques Audiard "extraordinairement heureux" après son record de nominations aux Oscars
- Wall Street ouvre mitigée, en manque de catalyseurs
- Le cofondateur de l'entreprise de cryptomonnaies Ledger enlevé contre rançon puis libéré
- Biathlon: Lou Jeanmonnot remporte le sprint (7,5 km) à Anterselva
- Coralie Fargeat, seule réalisatrice nommée aux Oscars: "du bonheur à l'état pur"
- Macron et Albert II rendent hommage à Didier Guillaume
- Livraisons de repas: deux ex-dirigeants de Frichti seront jugés à Paris pour travail dissimulé et emploi illégal d'étrangers
- Italie: Kolo Muani peut enfin tenter de rebondir à la Juventus
- "Call of Duty: Black Ops 6", jeu vidéo le plus vendu en 2024 aux Etats-Unis
- Foot: l'exploit contre City, premier soir du reste de la saison parisienne
- Open d'Australie: Keys use Swiatek pour s'offrir une finale contre Sabalenka
- Sous les pots de yaourt, une ruine romaine du IIIe siècle
- Décès du journaliste Jean-François Kahn, fondateur de Marianne
- Nucléaire: lancement du débat public sur le projet d'EPR2 dans l'Ain
- Le procureur de la CPI demande des mandats d'arrêt contre des dirigeants talibans
- Indonésie: le bilan du glissement de terrain s'élève à 22 morts, recherches suspendues
- Le "maître des excréments" japonais fier de nourrir directement Dame nature
- Un salarié sur quatre se dit en mauvaise santé mentale
- Jean-Emmanuel Casalta, nouveau PDG de Public Sénat
- Japon: des "anges gardiens" pour contenir la criminalité
- Le journaliste Jean-François Kahn est mort à 86 ans
- XV de France: entre blessures et manque de rythme, les piliers tanguent
- L'extrême droite allemande progresse "le vent dans le dos" vers les législatives
- Actions visant l'OFB: la ministre Pannier-Runacher appelle à "l'apaisement"
- Des centaines de Palestiniens quittent Jénine au 3e jour d'une opération israélienne
- Alerte pour l'eau potable: un "polluant éternel" détecté dans de nombreuses villes
- De la Ddass à Necker: Céline Greco, ex-enfant battue en "mission" auprès des enfants placés
- "J'ai demandé à l'IA de ... ": de nombreux chômeurs utilisent l'outil dans leur quête d'un emploi
- Galoper à travers Mogadiscio: le "rêve" éveillé de la première cavalière somalienne
- Open d'Australie: troisième finale de rang pour Sabalenka, qui attend Swiatek ou Keys
- Le Kremlin se dit prêt à un dialogue "dans le respect mutuel" avec Trump
- Divorce pour manquement au "devoir conjugal": la France condamnée par la CEDH
- Pollution de l'air en Thaïlande: environ 200 écoles fermées à Bangkok
- Foot: l'attaquant égyptien Omar Marmoush signe à Manchester City jusqu'en 2029
- Le milliardaire Bloomberg paiera la facture américaine à l'ONU Climat si Trump arrête de payer
- Glissement de terrain en Indonésie: le bilan monte à 21 morts, cinq disparus
- La Bourse de Paris attentiste face à Trump
- Avec la bénédiction de Trump, le trublion de la tech Larry Ellison revient au centre du jeu
- Elon Musk veut en découdre avec Wikipédia à cause d'une référence à son salut polémique
Le procureur de la CPI demande des mandats d'arrêt contre des dirigeants talibans
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré jeudi qu'il allait demander des mandats d'arrêt contre de hauts dirigeants talibans en Afghanistan pour la persécution des femmes, un crime contre l'humanité.
Karim Khan a déclaré dans un communiqué qu'il existait des motifs raisonnables permettant de croire que le leader suprême des talibans, Hibatullah Akhundzada, et le chef de la justice Abdul Hakim Haqqani, portent la "responsabilité pénale du crime contre l'humanité de persécution liée au genre".
Selon le procureur, "les femmes et les filles afghanes ainsi que les membres de la communauté LGBTQI+ sont en proie à des persécutions abjectes et répétées sans précédent de la part des talibans".
"Notre démarche consiste à dire que le statu quo qui prévaut pour les femmes et les filles en Afghanistan est inacceptable", a-t-il ajouté.
Les juges de la CPI vont maintenant examiner la demande du procureur, Karim Khan, avant de décider d'émettre ou non des mandat d'arrêt, un processus qui pourrait prendre des semaines, voire des mois.
La juridiction, qui siège à La Haye, a été créée pour statuer sur les pires crimes commis dans le monde, tels que les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité.
La CPI ne dispose toutefois pas de sa propre force de police et s'appuie sur ses 125 États membres pour exécuter ses mandats d'arrêt. En théorie, cela signifie que toute personne faisant l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI doit être arrêtée si elle se rend sur le territoire d'un Etat membre.
- "Apartheid de genre" -
Après avoir repris le pouvoir en Afghanistan en août 2021, les talibans, qui imposent une version ultra-rigoriste de l'islam, ont promis de se montrer plus souples à l'égard des femmes que lors de leur premier régime, entre 1996 et 2001, quand elles étaient privées de presque tous leurs droits.
Mais les autorités ont progressivement mis en place des restrictions drastiques, effaçant les femmes de l'espace public et poussant l'ONU à dénoncer un "apartheid de genre".
Actuellement, les Afghanes ne peuvent plus étudier à l'école secondaire ou à l'université, aller dans les parcs, les salles de sports, les salons de beauté, ni quasiment sortir de chez elles sans chaperon.
Une loi leur interdit de chanter ou de déclamer de la poésie, en vertu, comme les autres directives, d'une application stricte de la loi islamique. Elle les incite aussi à "voiler" leur voix et leurs corps hors de chez elles.
Certaines radios et télévisions locales ont également cessé de diffuser des voix féminines.
Le chef suprême des talibans a même ordonné d'obstruer et de ne plus construire de fenêtres qui donnent sur des espaces résidentiels occupés par des Afghanes, estimant que cela pouvait conduire à de l'"obscénité".
Le gouvernement taliban assure, lui, que la loi islamique "garantit" les droits des Afghans et des Afghanes et que les critiques faisant état de discriminations sont "infondées".
L'émir Hibatullah Akhundzada vit quasiment reclus dans son fief de Kandahar, bastion historique des talibans dans le sud de l'Afghanistan, et n'apparaît que très rarement en public.
Le gouvernement des talibans n'est reconnu par aucun Etat.
M.Thompson--AMWN