- Un garçon de 14 ans meurt poignardé dans un bus londonien
- Vendée Globe: Dalin maintient Richomme à distance
- Au CES de Las Vegas, la voiture autonome cale dans les starting-blocks
- Mayotte: un projet de loi de reconstruction pour déroger "pendant deux ans" aux règles d'urbanisme
- Records annuels de pluie en 2024 à Paris, Saint-Nazaire, Blois..., annonce Météo-France
- Retraites: le Medef veut parler financement par "capitalisation" ou "fiscalité"
- Ski: début de saison prometteur dans les Pyrénées
- La Bourse de Paris reste optimiste et termine dans le vert
- Marée noire en Russie: un fioul lourd et "persistant", difficile à nettoyer
- Cas de nouveau variant de mpox en France: "pas d'inquiétude", selon le ministre de la Santé
- Trump Jr au Groenland, territoire danois en quête de souveraineté
- Macron sur Sansal, une "immixtion inacceptable dans une affaire intérieure", selon Alger
- Enquête ouverte après la découverte de tags antisémites à la synagogue de Rouen
- Des syndicats de la SNCF dénoncent la dégradation du parc des TGV Ouigo
- France: 2024 "deuxième meilleure année" pour les exportations d'armement, plus de 18 mds EUR
- Agressions et guet-apens homophobes: le gérant du site Coco en garde à vue
- Belgique: enquête pour "tentative de meurtre" après l'arrestation devant les bureaux du Premier ministre
- La grippe met les hôpitaux sous tension
- Le Pen, un "visionnaire" pour le RN, un "être abject" pour la gauche, une "figure historique" pour l'exécutif
- Cyclisme: Alaphilippe "super motivé" avec sa nouvelle équipe suisse
- Le prix des billets de TGV va augmenter en moyenne de 1,5% en 2025
- Wall Street ouvre en baisse, prudente avant le retour de Trump
- Dakar-2025: Loeb en grande difficulté, Variawa et Santolino vainqueurs
- Iran: au moins 901 personnes auraient été exécutées en 2024 (ONU)
- Meta met fin à son programme de fact-checking aux Etats-Unis
- XV de France: Ollivon, le nouveau coup d'arrêt
- Jean-Marie Le Pen, bâtisseur de l'extrême droite française moderne, est mort
- Dakar-2025: accidenté, Loeb finit la 3e étape avec 1h de retard
- Dix ans après les attentats, hommages et forte émotion devant l'"increvable" Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher
- Ghana: John Mahama, le retour au pouvoir d'un ancien président
- Les principales condamnations et provocations de Jean-Marie Le Pen
- Jean-Marie Le Pen est mort mardi à l'âge de 96 ans
- Syrie: reprise dans la liesse des vols internationaux à l'aéroport de Damas
- Ghana: John Malama, le retour au pouvoir d'un ancien président
- Jean-Marie Le Pen, bâtisseur de l'extrême droite moderne, sulfureux jusqu'au rejet
- Zone euro: l'inflation réaccélère et pourrait inciter la BCE à la prudence
- Budget, social: le gouvernement Bayrou affiche sa volonté de dialogue en multipliant les concertations
- Harcèlement: plus de 700 employés ont rejoint la plainte contre McDonald's au Royaume-Uni
- Dix ans après les attentats, coup d'envoi des commémorations devant l'"increvable" Charlie Hebdo
- Rugby: fin de saison pour Charles Ollivon (joueur sur Instagram)
- Syrie: reprise des vols internationaux à l'aéroport de Damas
- Pékin fustige l'ajout de Tencent et CATL à une liste américaine d'entreprises militaires
- Dakar-2025: accident de Loeb au début de la 3e étape
- Japon: un acteur assurant la publicité d'une bière licencié pour ivresse
- La Bourse de Paris évolue avec prudence
- Géorgie: des milliers de manifestants devant le Parlement pour le Noël orthodoxe
- Faure (PS): "il faut un budget à la France" sous peine de "chaos"
- Coupe Davis: Nick Kyrgios de retour avec l'Australie
- Dominateur sur le cloud, Nvidia veut imposer l'IA sur les PC
- McDonald's réduit certaines de ses pratiques en matière de diversité
Corée du Sud: dernier jour pour arrêter le président déchu Yoon
Le service anticorruption chargé de l'enquête sur la loi martiale en Corée du Sud a jusqu'à lundi soir pour arrêter le président déchu Yoon Suk Yeol, retranché avec sa garde rapprochée dans sa résidence de Séoul devant laquelle campent des centaines de ses partisans.
Le Bureau d'enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) doit exécuter avant minuit (15H00 GMT) le mandat d'arrêt émis le 31 décembre par un tribunal de Séoul contre M. Yoon, accusé de "rébellion" pour avoir instauré par surprise la loi martiale le 3 décembre et envoyé l'armée au Parlement pour le museler, avant de faire marche-arrière peu après.
Vendredi, les enquêteurs du CIO et les forces spéciales de la police étaient entrés dans la résidence du président pour l'appréhender. Mais ils s'étaient heurtés à une unité de l'armée et à des agents du Service de sécurité présidentiel (PSS) en nombre deux fois supérieur, et avaient battu en retraite, bredouilles, après six heures de face à face tendu.
Selon l'agence de presse Yonhap, le CIO prépare lundi une nouvelle tentative. Mais le chef du PSS a averti qu'il ne le laisserait pas faire.
Comme tous les jours depuis le 31 décembre, des centaines de partisans inconditionnels de M. Yoon sont présents lundi matin, dans la brume, près du domicile du président déchu, prêts à en découdre en cas de nouvelle tentative d'arrestation et surveillés par de nombreux policiers, ont vu des journalistes de l'AFP sur place.
"Le Service de sécurité présidentiel protègera le président, et nous protégerons le Service de sécurité présidentiel jusqu'à minuit. S'ils obtiennent un nouveau mandat d'arrêt, nous reviendrons", affirme un des organisateurs du rassemblement, Kim Soo-yong, 62 ans.
Une trentaine de députés du Parti du pouvoir au peuple (PPP), la formation de droite de M. Yoon, sont arrivés à l'aube à la résidence présidentielle, près de laquelle manifestent également des détracteurs du président déchu.
- Blinken en ville -
"Le CIO est une des agences les plus incompétentes que j'aie jamais vue. Je suis ici depuis plus longtemps que le CIO. Cela n'a pas de sens qu'ils ne puissent pas le faire. Ils doivent l'arrêter immédiatement", s'énerve l'une de ces manifestantes, Kim Ah-young, la trentaine.
Ce psychodrame se déroule au moment où le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est à Séoul, première étape d'une tournée d'adieu qui l'emmènera aussi au Japon et en France. Son programme ne prévoit aucune rencontre avec M. Yoon, mais il s'entretiendra avec le président par intérim et ministre des Finances Choi Sang-mok.
Si les enquêteurs échouent à s'emparer de Yoon Suk Yeol avant l'expiration du mandat d'arrêt, ils pourront en demander un autre, qui leur sera probablement accordé pour les mêmes raisons que la première fois, à savoir que le président déchu a ignoré à trois reprises des citations à comparaître pour interrogatoire devant le CIO.
Les avocats de M. Yoon soutiennent que le mandat d'arrêt est "invalide et illégal". Leur recours contre ce mandat a été rejeté par un tribunal de Séoul, mais ils ont manifesté leur intention de faire appel.
Le chef du Service de sécurité présidentiel, Park Jong-jun, a invoqué dimanche cet argument pour justifier son refus de laisser arrêter M. Yoon.
"L'exécution d'un mandat d'arrêt dont la régularité procédurale et juridique fait l'objet de contestations compromet la mission fondamentale du PSS, qui est d'assurer la sécurité absolue du président. Répondre à une telle situation reviendrait à abandonner notre devoir", a-t-il écrit dimanche dans un communiqué, alors que les détracteurs de M. Yoon accusent son service d'être devenu une "milice privée" du président.
Dimanche, l'un des avocats du président déchu, Yoon Kab-keun, a par ailleurs annoncé le dépôt d'une plainte contre le chef du CIO.
La Cour constitutionnelle de Corée du Sud, qui a jusqu'à mi-juin pour confirmer ou infirmer la destitution de M. Yoon votée par le Parlement le 14 décembre, a annoncé que les audiences commenceraient le 14 janvier. En attendant, M. Yoon, suspendu, reste officiellement le président du pays.
F.Bennett--AMWN