
-
La BCE donne son feu vert à la montée d'UniCredit au capital de Commerzbank (communiqué)
-
F1: top départ pour Hamilton et Ferrari en Australie, à l'assaut de Verstappen
-
NBA: Doncic marque 45 points en vain, Curry atteint le total de 4.000 tirs à 3 points
-
Après des dissensions gouvernementales, le nouveau Nutri-Score finalement validé
-
Ligue 1: retour à du Classique pour Paris, match de la peur Montpellier - Saint-Etienne
-
MotoGP: le paddock de retour en Argentine, Marquez vise le doublé
-
La Lune se pare de rouge lors d'une éclipse totale
-
"N'ouvrez pas la porte !" La terreur des immigrés d'une ville ciblée par Trump
-
Après les vins, les fromages français "vigilants" face à la menace de taxes américaines
-
F1/Haas: "un nouveau challenge dont j'avais besoin" affirme Ocon à l'AFP
-
Etats-Unis: un avion prend feu à l'atterrissage, aucune victime
-
Jour de "shutdown" budgétaire aux Etats-Unis
-
Sur l'Ukraine, les pays du G7 cherchent à afficher une certaine unité
-
Indian Wells: Medvedev finit par calmer la tempête Arthur Fils en quart
-
"Pink", nouveau visage de l'évolution humaine en Europe
-
L'ex-président philippin Duterte vendredi devant la CPI
-
Ligue Europa : Mikautadze et Lyon déroulent sans forcer face à Bucarest
-
Les électeurs portugais de nouveau appelés aux urnes en mai prochain
-
Les attaques "systématiques" d'Israël contre la santé reproductive à Gaza sont des "actes génocidaires", selon des enquêteurs de l'ONU
-
Ukraine : des "questions importantes" quant à une trêve, dit Poutine, Zelensky dénonce des "manipulations"
-
Wall Street flanche, chamboulée par les nouvelles menaces douanières
-
Inquiétudes et tensions sociales au sein du groupe Nice Matin
-
Procès Maradona: deux avocats récusés, premiers témoins mardi prochain
-
L'Assemblée lance une commission d'enquête sur les effets psychologiques de TikTok
-
Une affiche d'Hanouna sème le trouble jusque dans les rangs insoumis
-
Frappe aérienne israélienne sur Damas contre le Jihad islamique palestinien
-
Le pape François reçoit à l'hôpital un gâteau pour ses 12 ans de pontificat
-
Trump embarrasse le chef de l'Otan en parlant d'annexion du Groenland
-
Impasse au Sénat américain à la veille d'une paralysie budgétaire
-
Ukraine: Poutine favorable à une trêve, mais avec des "nuances"
-
Quels alcools l'Union européenne exporte ?
-
Six nations: François Cros, général de l'armée des ombres
-
Le Canada appelle le G7 à "continuer à soutenir l'Ukraine"
-
Violences sexuelles en ligne: l'IA pour aider les victimes
-
La Bourse de Paris termine en petite baisse, inquiète des droits de douane
-
Guerre commerciale: qu'est-ce que s'échangent la France et les Etats-Unis ?
-
Catastrophe écologique au Brésil: un procès géant contre BHP s'est achevé à Londres
-
Une victoire pour Trump ou la paralysie budgétaire? Le dilemme des démocrates
-
Cryptomonnaies: la famille Trump discute d'une possible participation dans Binance US (médias)
-
UE et Afrique du Sud affichent leur rapprochement au Cap face aux offensives américaines
-
Argentine: un journaliste dans un état critique au lendemain d'une manifestation de retraités
-
De rares images d'une lune de Mars capturées par la sonde HERA
-
TikTok et hip-hop: des Chinoises donnent un coup de neuf au kung-fu
-
Birmanie: la culture du pavot à opium, rare refuge pour une population en détresse
-
Israël confirme une frappe aérienne sur Damas contre le Jihad islamique palestinien
-
Gaza: les secours exhument des dizaines de corps de l'hôpital al-Chifa
-
L'Espagne doit s'attendre à des sécheresses de plus en plus "fréquentes et graves", alerte un rapport
-
Syrie: adoption d'une déclaration constitutionnelle, "nouvelle page de l'histoire"
-
Paris-Nice: la symphonie fantastique de Lenny Martinez
-
Royaume-Uni: prison à vie confirmée pour le père et la belle-mère de la petite Sara

En Ethiopie, les recherches continuent après un glissement de terrain très meurtrier
En larmes, se serrant dans les bras, des habitants de Kencho Shacha Gozdi descendent mercredi soir, après une troisième journée de fouilles désespérées, la colline où un glissement de terrain a englouti leurs proches dans cette zone rurale et isolée du sud de l'Ethiopie.
Le dernier bilan officiel, encore provisoire et qui n'a pas été actualisé depuis, faisait état mardi d'au moins 229 morts, faisant de ce glissement de terrain le plus meurtrier jusqu'ici publiquement signalé en Ethiopie, deuxième pays le plus peuplé du continent africain (120 millions d'habitants).
Selon des images diffusées mercredi par la SRTA, télévision officielle de l'Etat régional d'Ethiopie du Sud, la population a commencé à enterrer ses morts: des hommes creusent des alignements de tombes, pendant que des femmes pleurent des corps enveloppés dans des linceuls et allongés sur des brancards de fortune, faits de branches.
Les images de la SRTA montrent aussi des membres de la Croix-Rouge éthiopienne en gilet rouge distribuer de l'aide.
"Le bilan (provisoire) est toujours de 229 morts", a indiqué mercredi matin à l'AFP une source onusienne à Addis Abeba. "Les opérations de secours continuent et s'intensifient", a poursuivi cette source.
Les rares images diffusées depuis lundi montraient des habitants creusant à l'aide de simples pelles ou de houes, voire à mains nues, l'épais amas de glaise rougeâtre, pour en extraire des corps.
Senait Solomon, responsable de la communication du gouvernement de l'Etat régional d'Ethiopie du Sud, où est situé la zone touchée, a indiqué à l'AFP que huit survivants avaient pu être extraits jusqu'ici.
Selon un policier sur place, au moins 20 corps ont été retrouvés mercredi, mais aucune annonce officielle n'a été faite. Le nombre de personnes toujours portées disparues n'est pas connu dans l'immédiat.
- Evacuation urgente -
Selon Firaol Bekele, directeur de la Division Alerte précoce à la Commission éthiopienne de Gestion des risques de catastrophe (EDRMC), les opérations de recherche ont été renforcées par "des drones pilotés par des spécialistes de l'INSA", l'agence éthiopienne de cybersécurité.
"Une équipe multidisciplinaire - réponse d'urgence, santé, hygiène et assainissement, notamment - de diverses agences fédérales est en route vers les zones touchées pour fournir une aide complète aux personnes affectées", a-t-il également expliqué à l'AFP.
La catastrophe est survenue dans le kebele (plus petite division administrative) de Kencho Shacha Gozdi, zone rurale et vallonnée à quelque 480 km et une dizaine d'heures de route d'Addis Abeba.
"De l'aide alimentaire et non-alimentaire, fournie par le gouvernement fédéral et les régions voisines est parvenue aux populations touchées", a-t-il ajouté précisant que des "zones sûres ont été identifiées pour héberger les personnes qui se retrouvent sans abri".
Selon la source onusienne, 125 villageois ont été délogés par la catastrophe. Mais quelque 14.000 personnes - dont 5.000 femmes enceintes ou allaitantes et 1.300 enfants - vivant alentour doivent désormais "être évacuées rapidement en raison des risques de nouveau glissement de terrain".
Une équipe d'évaluation interagences de l'ONU, à laquelle doivent se joindre des ONG humanitaires, est également en route et doit arriver mercredi sur le site.
- transférer la population? -
L'évaluation complète pour établir le bilan des morts, des blessés et des destructions n'est pas terminée mais "l'étendue des dégâts est énorme", selon Senait Solomon.
Environ 18% de la population d'Ethiopie (21,4 millions de personnes) dépend de l'aide humanitaire et 4,5 millions de personnes sont actuellement déplacées par des conflits ou des catastrophes climatiques (sécheresse, inondations...), selon l'ONU.
Dans la zone touchée par le glissement de terrain, le sol "n'est pas ferme, donc, quand il y a de fortes pluies, il s'affaisse immédiatement et dégringole vers le bas", avait expliqué mardi à l'AFP un Ethiopien originaire d'un woreda (district) voisin de celui sinistré.
Les habitants "vivent en contrebas des reliefs peu habitables à cause du froid", avait-il ajouté. "Ce n'est pas la première catastrophe de ce type. L'an dernier, plus de 20 personnes ont été tuées. A chaque saison des pluies, des gens meurent à cause des glissements de terrain et des fortes pluies dans cette zone".
M. Firaol estime donc nécessaire de "trouver une solution pour parer au risque de façon permanente. Cela pourrait inclure de transférer ailleurs la population de la zone, sur la base d'une étude exhaustive".
L'Etat régional d'Ethiopie du Sud fait partie des nombreuses zones qui ont été touchées par des inondations en avril et mai en Ethiopie, pendant la "petite" saison des pluies. La "longue" saison des pluies a commencé en juin et doit se poursuivre jusqu'en septembre.
L.Durand--AMWN