
-
Deux militaires tués dans une collision avec un train à un passage à niveau
-
Yémen: les Houthis appellent à manifester après des frappes américaines meurtrières
-
Grippe aviaire: réapparition d'une souche transmissible à l'homme dans un élevage aux Etats-Unis
-
En Allemagne, un paysan péruvien devant la justice face à un géant de l'énergie
-
La Bourse de Paris en petite hausse, profitant des plans d'investissements en Europe
-
Retraite: la gauche accuse Bayrou de "trahison" en fermant la porte aux 62 ans
-
Pluie d'hommages après la mort de l'actrice belge Emilie Dequenne, "Rosetta" pour toujours
-
NBA: le Magic stoppe Cleveland, le Thunder et les Lakers brillent
-
Ukraine: Trump dit qu'il parlera à Poutine mardi, évoque des "partages"
-
Colombie: un réseau de partage pour sauver les fruits en danger d'extinction
-
Dans les abysses, l'appétit minier a lancé une course pour nommer une faune et une flore méconnues
-
Climat: en Allemagne, un paysan péruvien devant la justice face à un géant de l'énergie
-
L'UE cherche à mobiliser pour la transition et la reconstruction de la Syrie
-
Le nouveau Premier ministre canadien en déplacement en Europe dans un climat tendu avec Washington
-
Bétharram: le rectorat inspecte l'établissement au cœur du scandale
-
Les Houthis revendiquent deux attaques contre un porte-avions américain en mer Rouge
-
Mort de l'actrice belge Emilie Dequenne, "Rosetta" pour toujours
-
Espagne: le Barça signe une folle remontada face à l'Atlético et reprend la tête
-
Émilie Dequenne, actrice précoce et fonceuse à la carrière stoppée par la maladie
-
Ligue 1: Dembélé, une semaine au boulot
-
Italie: l'Inter respire un peu, la Juventus sombre encore
-
Ligue 1: le PSG dompte un OM remuant pour clore trois mois de rêve
-
WTA: Andreeva, 17 ans, bat la N.1 mondiale Sabalenka et remporte le tournoi d'Indian Wells
-
Ligue 1: Montpellier-Saint-Étienne arrêté définitivement après des jets de fumigènes
-
Italie: retour au sommet amer pour Naples, nouvelle déroute pour la Juventus
-
MotoGP: Marc Marquez remporte le GP d'Argentine
-
Coupe de la Ligue: Newcastle emporte Liverpool et un bout d'histoire
-
Les Houthis revendiquent une attaque contre un porte-avions américain en mer Rouge
-
Première photo du pape hospitalisé, qui se dit "affaibli" face à une "épreuve"
-
Paris-Nice: Jorgenson monte en grade
-
Des négociateurs israéliens en Egypte pour discuter des otages retenus à Gaza
-
Eurovision 2025: Marie Myriam dit son "soutien" et sa "tendresse" pour Louane
-
Visuel sur Hanouna: "Taisez-vous"... Mélenchon s'indigne des accusations d'antisémitisme
-
Retraites: en plein "conclave" des partenaires sociaux, Bayrou ferme la porte aux 62 ans
-
Raphaël Glucksmann prêt à peser sur les prochaines échéances électorales
-
Brésil: Bolsonaro crie au "déni de démocratie" face à ses partisans
-
Cuba rétablit progressivement le courant après 40h de panne générale
-
Cyclisme: l'Américain Matteo Jorgenson remporte son deuxième Paris-Nice
-
Ligue 1: Lyon revient de loin face au Havre et se hisse dans le Top 5
-
Brésil: Bolsonaro qualifie son inéligibilité de "déni de démocratie" face à ses partisans
-
"Rendez-nous la statue de la Liberté", lance Glucksmann aux Américains
-
Ukraine : discussions Trump-Poutine prévues dans les prochains jours
-
Courant rétabli au Panama après un blackout national de plusieurs heures
-
Prague appelle à des discussions au sein de l'UE pour sauver Radio Free Europe
-
Brésil: en pleine tourmente judiciaire, Bolsonaro mobilise ses partisans
-
Arrivée au Salvador de 238 membres d'un gang vénézuelien expulsés des Etats-Unis, dit M. Bukele
-
Retraites: Bayrou redit sa confiance envers la démocratie sociale mais ferme la porte aux 62 ans
-
XV de France: pour Galthié, une ligne au palmarès et du crédit en plus
-
A neuf ans, un tatoueur thaï imprime sa marque à Bangkok
-
Les Anglais à la relance, les Gallois en chute libre: le baromètre du Tournoi

La Cour suprême devrait rejeter l'immunité de Trump, mais risque de retarder encore son procès
La Cour suprême américaine majoritairement conservatrice a paru jeudi réfractaire aux arguments en faveur de l'immunité pénale absolue invoquée par Donald Trump en tant qu'ex-président, mais sa décision pourrait encore retarder son procès fédéral à Washington.
En décidant il y a deux mois de se saisir de cette question, la plus haute juridiction des Etats-Unis a déjà différé la tenue du procès fédéral de l'ex-président républicain pour tentative d'inverser illégalement les résultats de l'élection de 2020 remportée par le démocrate Joe Biden.
Si la plupart des neuf juges se sont montrés sceptiques face à l'immunité absolue dont se prévaut le candidat républicain à l'élection présidentielle de novembre, plusieurs, en particulier parmi les conservateurs, ont insisté sur les répercussions à long terme de leur décision.
"Nous rédigeons une règle pour la postérité", a ainsi observé Neil Gorsuch, en référence au caractère inédit de la question.
"Cette affaire a d'énormes implications pour l'avenir de la présidence et du pays", a renchéri son collègue Brett Kavanaugh.
Donald Trump, qui comparaissait au même moment à New York, où il est jugé depuis le 15 avril pour paiements suspects lors de la campagne de 2016, a assuré que l'immunité pénale était indispensable à l'exercice du pouvoir suprême.
"Sans immunité, vous n'allez rien faire, vous devenez un président honorifique", par crainte d'être "inculpé une fois que vous quittez vos fonctions", a-t-il déclaré.
- Coup d'Etat de l'armée ? -
Mais les juges, notamment les trois progressistes, ont bataillé pied à pied avec l'avocat de Donald Trump, John Sauer.
"Et si un président ordonne à l'armée d'organiser un coup d'Etat", lui a lancé l'une d'elles, Elena Kagan, "s'agit-il d'un acte officiel" couvert par une immunité pénale ?
"Cela se pourrait bien", a répondu l'avocat.
La juge Ketanji Brown Jackson a opposé à ses craintes d'un risque de paralysie de l'exécutif celui d'un président délié de toute responsabilité pénale. Elle a évoqué dans ce cas de figure "une transformation du Bureau ovale en siège de l'activité criminelle dans ce pays".
"Sa thèse inédite exempterait de responsabilité pénale les anciens présidents pour corruption, trahison, sédition, meurtre, et en l'espèce, complot pour inverser les résultats d'une élection et se maintenir au pouvoir", a énuméré le représentant du ministère de la Justice, Michael Dreeben.
Visé par quatre procédures pénales distinctes, Donald Trump fait feu de tout bois pour passer en jugement le plus tard possible, en tout cas après le scrutin présidentiel.
L'affaire la plus lourde politiquement, le dossier fédéral pour l'élection de 2020, est suspendue jusqu'à ce que la Cour suprême statue.
- "Fenêtre étroite" -
Son procès à New York pourrait donc être le seul à connaître un dénouement avant le vote.
La plupart des experts juridiques prédisent à Donald Trump un échec à la Cour suprême, comme en première instance puis en appel, mais tout dépendra de la célérité de la décision de la Cour et de sa formulation.
Elle pourrait notamment renvoyer l'affaire à une juridiction inférieure pour déterminer quels actes pourraient éventuellement échapper aux poursuites, ce qui entraînerait inévitablement de nouveaux délais pour ce procès, initialement prévu en mars.
"Même si la Cour administre à Trump une défaite décisive et sans appel, je pense que l'accusation aura fort à faire pour parvenir au procès avant l'élection", a indiqué à l'AFP avant l'audience Steven Schwinn, professeur de droit constitutionnel à l'Université de l'Illinois à Chicago (nord).
"Il reste une fenêtre mais elle est étroite et elle se referme. Les juges doivent agir rapidement, auquel cas il y a une chance que le procès puisse commencer à l'automne, fin août ou début septembre", a expliqué à l'AFP l'ex-procureur fédéral Randall Eliason, professeur de droit pénal à l'université George Washington.
"La Cour doit vraiment tenir compte du fait qu'il s'agit d'un dossier unique", estime-t-il. "Nous n'avons jamais eu auparavant de situation dans laquelle un accusé a potentiellement la possibilité d'annuler sa propre inculpation, s'il gagne l'élection. Et alors, il n'y aura jamais de procès", prévient-il.
S'il était de nouveau élu, Donald Trump pourrait, une fois investi en janvier 2025, ordonner l'arrêt des poursuites fédérales à son encontre.
Y.Aukaiv--AMWN