
-
Automobile: les promesses électrisantes de la recharge ultra-rapide
-
Un nouveau président élu au CIO, son nom bientôt annoncé
-
Présenté comme un meurtrier d'enfants, il porte plainte contre ChatGPT
-
Zelensky appelle les Européens à ne pas baisser la garde face à Poutine
-
L'investissement dans la défense, "nerf de la paix", au coeur d'une réunion à Bercy
-
Le Hamas tire des roquettes sur Tel-Aviv, première riposte aux opérations meurtrières d'Israël à Gaza
-
Dorures et provocation: Trump fait le Bureau ovale à son image
-
La Banque d'Angleterre maintient son taux, s'inquiète de l'incertitude Trump
-
Afrique du Sud: les coupes d'USAID menacent la survie d'enfants séropositifs
-
Retraites: le patronat sommé de jouer "carte sur table" par les syndicats
-
Les Français souvent mal informés sur leur alimentation, selon un sondage
-
Découverte d'oxygène dans la plus lointaine galaxie connue
-
Foot: le Japon premier pays qualifié pour le Mondial-2026
-
Au procès Nemmouche, la défense d'un "tortionnaire idéal, trop beau pour être vrai"
-
Les fraudes détectées par l'Assurance maladie ont plus que doublé en cinq ans
-
Légaliser les champignons hallucinogènes sous Trump? Les amateurs de psychédéliques restent sceptiques
-
La Banque d'Angleterre maintient son taux directeur à 4,5%
-
Milan-Sanremo: la Primavera, selon Matthews
-
La menace russe relance le débat sur un nouveau grand emprunt de l'UE
-
Hachette Livre: le CSE prend position contre "la sphère Bolloré"
-
Berlin rouvre son ambassade à Damas, appelle à la sécurité pour tous les Syriens
-
Turquie: nouveaux rassemblements à Istanbul après l'arrestation du maire d'opposition
-
Ukraine: réunion à Londres des chefs militaires d'une trentaine de pays
-
Sur les sommets du Mont Kenya, la fin des glaciers d'Afrique
-
F1: Eddie Jordan, l'homme qui avait révélé Schumacher, est mort
-
Investir dans la défense est "responsable", estime le ministre de l'Economie
-
La Macédoine du Nord enterre les victimes de l'incendie de Kocani
-
F1: en Chine, tous à la poursuite de McLaren
-
Médicaments à base de désogestrel: une surveillance limitée face à des risques jugés faibles
-
La Bourse de Paris hésitante au lendemain de la Fed
-
Grippe aviaire: le risque abaissé d'"élevé" à "modéré" en France
-
L'influenceur Doualemn interpellé en vue de son expulsion vers l'Algérie
-
Corruption de mineurs: décision en appel attendue vendredi pour Jean-Marc Morandini
-
Etre transgenre dans la campagne française, au-delà de l'isolement
-
Aux Etats-Unis, la débrouille d'une pâtissière face aux oeufs à prix d'"or"
-
Dans le Loiret, le premier vélo électrique sans batterie
-
Le bail réel solidaire, dispositif pour devenir propriétaire à moindre coût, encore méconnu
-
"Le cauchemar américain": l'angoisse des proches de Vénézuéliens envoyés en prison au Salvador par Trump
-
L'origine du saut des kangourous éclairée par un petit marsupial
-
Biathlon: duel final entre Jeanmonnot et Preuss pour le gros globe
-
A Fos-sur-Mer, une décarbonation à plusieurs inconnues
-
Foot: les Bleus retrouvent Mbappé en Croatie pour attaquer 2025 du bon pied
-
Ligue des nations: Spalletti et Nagelsmann, les reconstructeurs
-
Meta lance son assistant d'intelligence artificielle générative dans l'Union européenne
-
Le Japon marque les 30 ans de l'attaque au gaz sarin dans le métro de Tokyo
-
La Chine active ses droits de douane sur l'huile de canola canadienne
-
Parmi sept prétendants, le CIO élit son nouveau président
-
Israël lance un "dernier avertissement" et bombarde Gaza
-
Ubisoft joue son va-tout avec la sortie du nouvel Assassin's Creed
-
IVG: au Sénat, une loi mémorielle pour réhabiliter les femmes condamnées pour avoir avorté

Trafic de déchets entre la Belgique et la France: jusqu'à cinq ans de prison
Le tribunal correctionnel de Lille a condamné mardi neuf hommes à des peines allant jusqu'à cinq ans de prison pour un vaste trafic de déchets entre la Belgique et la France, un procès inédit pour un type de trafic très lucratif.
Principal protagoniste de ce trafic, qui a conduit au déversement illégal de quelque 10.000 tonnes de déchets belges en France entre 2018 et 2021, Johnny Demeter a été condamné à cinq ans d'emprisonnement et à la révocation de deux ans de sursis prononcés en 2016.
Son avocat, Quentin Lebas, a jugé cette peine "lourde", bien qu'inférieure aux six ans requis, et indiqué que son client se réservait le droit de faire appel.
Sept autres hommes, dont quatre de la famille Demeter, ont été condamnés à des peines allant de 18 mois à trois ans ferme, et le dernier prévenu à la confiscation de sommes issues de ce trafic.
Outre une amende de 50.000 euros et une interdiction définitive de gérer une entreprise de déchets, Johnny Demeter est également condamné à la remise en état du site de Rédange (Moselle) où quelque 250 tonnes se trouvent toujours, sous astreinte de 150 euros par mois.
Le système mis sur pied consistait d'abord à amener des tonnes d'ordures belges dans des centres de retraitement français, escroqués par l'usage de faux noms de sociétés et jamais payés.
Par la suite, des camions d'ordures ont été déversés de façon sauvage dans des zones frontalières de Lorraine. Des terrains ont également été loués dans le nord de la France pour y abandonner des déchets.
Le procès s'est tenu devant la Juridiction interrégionale spécialisée, une première en France dans un trafic de déchets.
La procureure avait souligné que cette activité génère dans l'Union européenne des gains équivalents à ceux du trafic de stupéfiants mais fait courir un risque pénal bien moindre.
Le tribunal a également condamné la plupart des prévenus à verser, en cumulé, des centaines de milliers d'euros de dommages-intérêts à Suez, d'autres compagnies escroquées, des associations de protection de l'environnement ou encore la commune de Rédange.
"La symbolique compte. Les sommes prononcées, si on les met bout à bout, sont astronomiques", a souligné l'avocate d'associations et de la commune de Rédange, Muriel Ruef.
"On ne se fait pas d'illusion, on ne les récupèrera pas mais il y a quand même une réponse forte du tribunal sur ce type d'infraction", a-t-elle ajouté, déplorant cependant le flou qui demeure autour du préjudice écologique, pas suffisamment investigué selon elle.
Dans sa plaidoirie, l'avocat de Johnny Demeter avait regretté l'absence au procès du géant du déchet belge Snoeys, qui payait son client pour qu'il récupère les déchets. Décrivant Johnny Demeter comme un "escroc analphabète", il avait assuré qu'il n'avait fait que profiter de failles d'un secteur peu vertueux.
S.F.Warren--AMWN